Si les Régionalistes et les Réunionistes confirmés de Wallonie, tous partis confondus, ne comprennent pas que leur heure de gloire est arrivée, alors : il ne reste que le suicide !
Extrait du site de la N-VA, traduit en français.
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Jour V « La prospérité à travers le confédéralisme » : s’attaquer à nos propres problèmes avec nos propres solutions et notre propre argent.
26 janvier 2019
S’attaquer à nos propres problèmes avec nos propres solutions et notre propre argent. Telle est l’essence du confédéralisme autour duquel la N-VA a organisé samedi le premier de ses quatre jours V. C’est dans un Zuiderkroon plein à craquer que Jan Jambon, Ben Weyts, Sander Loones et Matthias Diependaele ont présenté à Anvers la vision de la N-VA du confédéralisme. Le président de la N-VA Bart De Wever a pris la parole en dernier, sous un tonnerre d’applaudissements.
Déficit démocratique
Le jour V « La prospérité à travers le confédéralisme » a commencé par une grande nouveauté. Pour la première fois dans l’histoire de la N-VA, c’est un candidat Premier ministre qui a lancé la campagne électorale. Jan Jambon a tout d’abord résumé l’incroyable parcours de la N-VA ces dernières années : de menace pour l’État à parti de gouvernement de plus en plus respecté en Belgique francophone également. « Si beaucoup de choses ont changé en quatre ans, notre analyse du fonctionnement du pays, notre analyse communautaire , n’a elle pas bougé », a expliqué Jan Jambon, devenu par la force des choses expert du fonctionnement du pouvoir en Belgique. Selon lui, les esprits sont de plus en plus mûrs au sud du pays également, surtout après que les francophones ont, sous le gouvernement Michel I, suivi une politique de centre droit pour laquelle ils n’avaient pas voté. « Nous sommes les seuls à proposer un plan permettant de combler ce déficit démocratique, pas seulement en Flandre, mais dans les deux démocraties du pays. Ce plan, c’est le confédéralisme », a expliqué Jan Jambon.
Cachalot fédéral
Après un petit film dans lequel la tête de liste bruxelloise Cieltje Van Achter a décrit la situation dramatique de notre capitale, Ben Weyts est venu illustrer les manifestations surréalistes d’une fédération belge à l’agonie à travers plusieurs exemples hallucinants. « Un cachalot dans la mer est une compétence fédérale, un cachalot sur la plage est flamand », a ironisé Ben Weyts, qui avait déjà osé devant une salle bondée « donner raison » au PS qui avait affirmé qu’il n’était pas normal que la Wallonie soit soumise à une politique flamande. C’est pourtant ce qui se passe actuellement en Belgique : une région est dominée au niveau fédéral par l’autre, avec toutes les frustrations qui en découlent. En d’autres termes : le blocage belge est tout aussi néfaste et antidémocratique pour les francophones que pour les Flamands. Peut-être encore plus pour les francophones, car leurs problèmes sont plus grands que dans notre Flandre prospère, et qu’ils ont donc davantage besoin d’une politique sur mesure, a souligné Ben Weyts. La tête de liste flamande dans le Brabant flamand a donné plusieurs exemples concrets démontrant que le dossier communautaire n’avait en réalité jamais été mis au frigo, en témoigne le nombre de conflits d’intérêts et de plaintes devant le Conseil d’État. La conclusion de Ben Weyts fut tout aussi claire qu’incontournable : « Le fédéralisme belge est en état de faillite, dans tous les sens du terme. Ce pays doit changer. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons garantir la prospérité et le bien-être des Flamands. »
Flamingant : une fierté
Sander Loones et Matthias Diependaele ont ensuite illustré les plans confédéraux de la N-VA. En se basant sur plusieurs événements et déclarations de ces dernières années, ils ont décrit à l’assemblée ce qui se serait passé si la N-VA n’avait pas siégé au sein du gouvernement. Ils ont par exemple imaginé que Joëlle Milquet ait occupé la place de Jan Jambon en tant que ministre de l’Intérieur après les attentats du 22 mars 2016. « Auriez-vous eu autant confiance ? » La majeure partie de leur discours a porté sur la forme de confédération belge imaginée par la N-VA. Au sein de cette confédération, les deux entités fédérées, Flandre et Wallonie, possèdent chacune toutes les compétences.
Dans certains domaines, la Flandre et la Wallonie peuvent décider de collaborer, « pas parce qu’elles le doivent, mais parce qu’elles le souhaitent. Notre forme de confédéralisme est bénéfique à la fois pour la Flandre et la Wallonie, qui opteraient pour une collaboration intelligente. »
Éléments marquants du plan de la N-VA : des compétences étendues pour Bruxelles et le maintien d’une solidarité certes réduite avec la Wallonie. Matthias Diependaele et Sander Loones ont conclu leur allocution par un appel à toutes les personnes présentes à défendre l’idée du confédéralisme dans leur entourage. « Le terme flamingant était d’abord une injure, puis c’est devenu une fierté. C’est aujourd’hui un gage de qualité, et notre lion des Flandres est notre label de qualité. Essayons de convaincre un maximum de Flamands de défendre ce label de qualité Flandre avec fierté, ouverture et courage. »
Le bastion Flandre
Le président de la N-VA Bart De Wever fut le dernier à prendre la parole. Il a commencé par saluer ces jeunes qui sèchent les cours pour défendre le climat, dont il a souligné le courage et la passion dans la défense de leurs convictions. Il souhaite le même courage aux Flamands, car « un homme de 67 ans se tient prêt à reprendre les rênes en Belgique francophone. Un certain Elio. » Aucune insulte à l’égard de Di Rupo, mais le fait que ses ambitions consistent précisément à détruire le travail effectué par la N-VA ces dernières années est une très bonne raison de rester à l’affût, a prévenu De Wever.
« Chers amis, nous allons devoir défendre le bastion Flandre. Ensemble, avec force et avec tous nos moyens. Le seul barrage à la politique PS et à la destruction orchestrée par la gauche est de voter pour la N-VA. Je compte sur vous pour tenter de convaincre un maximum de vos proches de défendre la N-VA, malgré toutes les tentatives des partis traditionnels de susciter la crainte », a-t-il lancé sans détour.
Au terme d’un premier jour V intense, les 800 sympathisants de la N-VA présents étaient unanimes : « Le temps du confédéralisme est venu. »
Plus clair que cela n’existe pas ! Puisque l’Union Européenne bride les velléités d’indépendance des Etats alors qu’elle organise par le biais des « départements transfrontaliers » la neutralisation des souverainetés nationales, il ne reste plus qu’aux Wallons et aux Flamands d’organiser le « dépeçage » du Royaume de Belgique, accompagné d’un inventaire précis et complet de tout ce qui doit être divisé et partagé selon les règles d’une bonne convention de divorce sans oublier le partage des dettes et des avoirs !
Valmy