Toujours à l’affût, Valmy nous envoie la communication de la N-VA suivante :
Les événements en Catalogne ont mis les questions d’autodétermination, d’autonomie régionale et de nationalisme à l’avant-plan du débat politique. L’histoire du Mouvement flamand est décrite dans Onvoltooid Vlaanderen (Une Flandre inachevée), un livre paru en néerlandais au cours du premier semestre de cette année.
Dans son essai « D’une mobilité sociale à une démocratie bloquée », le Président de la N-VA Bart De Wever dresse des parallèles entre présent et passé. Il décrit également comment le Mouvement flamand s’est transformé au fil des ans et démontre que son influence reste importante.
Sander Loones, Député au Parlement européen et Vice-Président de la N-VA : « Pour des générations entières, le blocage de leur mobilité – le fait que l’ascension sociale est entravée à cause de la langue – était le moteur le plus puissant du mouvement flamand. Aujourd’hui, il s’agit bien plus d’une démocratie bloquée : le fait qu’il existe une fracture croissante entre les structures politiques existantes et les choix démocratiques que notre communauté veut poser. »
Il y a beaucoup de malentendus concernant le régionalisme.
Sander Loones : « C’est pourquoi nous avons décidé de faire traduire cet essai. Il ne s’agit pas de revendications historiques, ou de vouloir garder notre argent pour nous, il s’agit bien plus de pouvoir décider nous-même de notre propre futur. Nous souhaitons expliquer à la communauté internationale qu’il s’agit réellement d’une question démocratique et d’avoir notre place dans le processus décisionnel. Si les institutions européennes n’arrivent pas à saisir l’opportunité des demandes d’autonomie régionale, c’est la démocratie elle-même qui en souffrira. La concurrence entre villes, régions et nations a toujours été l’un des piliers de la réussite européenne. En acceptant la concurrence et une flexibilité accrue, l’Union européenne sera plus forte dans le monde, unie dans sa diversité. »
Une excellente analyse fondée sur la réalité de l’histoire européenne (la concurrence entre villes, régions et nations pilier de la réussite européenne ( voir COSANDEY, Le secret de l’Occident) et le plaidoyer subséquent en faveur de la concurrence, mais une analyse qui se heurte à une autre réalité: celle d’une Flandre qui a tué toute possibilité de concurrence entre régions au sein de la Belgique en refusant de permettre à la Wallonie de combattre à armes égales avec elle. L’exemple de la clé de 60-40, qui ne repose sur aucun critère objectif en termes de besoins, suffit pour s’en convaincre.
De bien penser, Sander Loones n’en est pas pour autant prémuni contre la schizophrénie.
Et sa schizophrénie ne l’autorise pas à faire la leçon à l’Europe et au monde.
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La Flandre ne se laissera plus bloquer économiquement
http://francais.n-va.be/actualite/la-flandre-ne-se-laissera-plus-bloquer-economiquement
Une Flandre inachevée ne le restera pas longtemps. A lire sur le site de la NVA. Intéressant.
30 novembre 2017
La Flandre ne se laissera plus bloquer économiquement
Le ministre-président Geert Bourgeois confirme que la Flandre peut conclure des accords d’investissement avec d’autres pays sans que les autres entités fédérées ne doivent donner leur accord. Une analyse juridique a enfin apporté une réponse à ce sujet. La N-VA s’en réjouit : « La Flandre ne se laissera plus bloquer par le sud du pays. »
L’Union économique belgo-luxembourgeoise (UEBL) a déjà permis à la Flandre de conclure 90 accords d’investissement avec des pays tiers. Ces accords encouragent les investissements étrangers et créent un cadre qui offre une sécurité juridique et une stabilité pour nos entreprises. Mais comme la Wallonie ou Bruxelles refusent de les ratifier, 51 de ces accords UEBL sont actuellement bloqués. En outre, la Flandre souhaite conclure un accord avec 36 pays, mais les négociations à cet effet ne peuvent être entamées en raison d’un véto des francophones.
Geert Bourgeois confirme à présent que la Flandre peut attirer seule des investissements étrangers. « Nous nous réjouissons du fait que la Flandre puisse avancer et conclure des accords asymétriques, dans une logique confédérale », conclut la N-VA. « L’enjeu économique est trop important pour nous laisser prendre en otage par les autres entités fédérées. »
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