Récemment en visite à Dunkerque, un responsable touristique me déclara » nous sommes flamands ici « .
Ma réponse fut très rapide: » Personne n’ignore l’existence de la Flandre flamingante, alors répondez-moi en néerlandais « . Fin du dialogue !
Les Flamands de France et de Belgique ne doivent pas se bercer d’illusions, la France s’est toujours battue pour Dunkerque et ne l’abandonnera pas de sitôt, tenant compte des intérêts colossaux que cela représente.
Quant à Lille, malgré l’écusson au lion jaune à l’épaule gauche des gendarmes, celle-ci se trouve en Flandre wallonne ou française. Rappelez-vous, il y a quelques années lorsque des activistes flamands, venus de Belgique, se voulurent un peu trop menaçants la France déploya des unités d’intervention, qui effectuèrent dans les bâtiments de la mairie de Lille un exercice de « nettoyage ».
Le message fut clairement perçu de l’autre côté de la frontière.
Il existe bien évidemment une poche ethnique et dialectale flandrienne entre la frontière belge, le cours d’eau l’Aa et la Lys. Cela signifie plus ou moins 60.000 locuteurs potentiels fin du XXe siècle. Et, nos voisins de la Région flamande dépensent beaucoup d’argent en soutien à l’enseignement du néerlandais.
Valmy
On en restera de grâce aux résultats du traité d’Arras (en flamand: Atrecht) de 1482, nonobstant évidemment ces kyrielles de nom de lieu cachant mal leur origine flamande, entre-temps anecdotique (Sint-Omaars, Valencijn, Kamerijk, Wittesand, etc. …). Cette région fait un peu office d' »Alsace du Nord », comparable à la Communauté germanophone de Belgique (totalement belgicaine) et la Pologne de l’Ouest (Silésie, Poméranie), tous territoires fermement insérés dans leurs pays respectifs. Quant à l’écusson flandrien français, il faut savoir qu’il est identique à celui des indépendantistes flamands (belges), de griffes noires, et non rouges (cf. le drapeau flamand). Personnellement, je n’aime pas le voir en « Flandre » française.
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Une partie de ma famille réside à Lille et dans la périphérie lilloise. Elle est l’héritière de la Flandre gallicante de l’Ancien régime, échange volontiers avec ses voisines belges et verrait d’un très bon œil un rapprochement institutionnel avec la Wallonie. La frontière est l’un des derniers vestiges d’une époque révolue: tant d’alliances matrimoniales, tant de patrimoines communs…Quant à Dunkerque, je partage l’opinion de Valmy!
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Il faudrait plutôt parler de Flandre picarde et non wallonne. Le wallon n’est pas parlé dans la province de Hainaut. Certes, il existe une « bande » territoriale d’une dizaine de km de largeur partant de Nivelles et aboutissant à Couvin en passant par Charleroi et Philippeville que l’on peut qualifié de wallo -picarde.
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La France a tort de tolérer ces revendications patoisantes. Les Rois
n’ont eu de cesse d’éradiquer les patois et d’assurer l’unité du pays
par la seule langue francaise, Quant á défendre Dunkerque l’on
repassera. L’actuel locataire de l’Elysée, incapable de vendre
les Rafales aux Belgicains a de surcroìt accepté l’invitation de
la marionnette de Laeken et signé le traite Seine Nord qui
privilégie Antwerpen au détriment des ports francais. Quant a la
Wallonie elle fut totalement ignorée au profit de brussel et Gent.
Aucune protestation des nains politiques wallons.
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Un clin d’œil de Flamands de « Belgique » aux Wallons.
Un article paru sur le site de DOORBRAAK, le 23/12/2018, sous la plume de Jasmijn Walldorf.
Titre original : In België kan je geen verkiezingen winnen.
Les articles paraissant dans Doorbraak se révèlant toujours très longs, en voici les titres de chapitres plus la traduction du chapitre « clin d’œil » .
En Belgique vous ne pouvez pas gagner des élections.
a) La Belgique une république bananière.
Le dernier fait d’armes de Michel II fut tout aussi idiot que sa démarche à Marrakech.
b) La comedia dell’arte de Laeken.
c) Un virage n’est pas l’autre.
d) Frankenstein
la Belgique est un Frankenstein aux membres morts et à la tête de Cerbère.
Notre démocratie et notre système électoral tremblent sur leurs fondations et présentent plus de crevasses que le viaduc de l’ E17 à Gentbrugge.
Si, aujourd’hui, nous pouvions avoir des élections libres avec le droit de vote alors à peine 50% des Belges se rendraient aux urnes.
En Belgique, vous ne pouvez pas gagner les élections.
Vous pouvez seulement les gagner dans la Flandre conservatrice, dans la Bruxelles écologiste ou dans la Wallonie gauchiste.
Le gouvernement fédéral n’a pas de réelle valeur démocratique mais il est plutôt le consensus d’un consensus sur base de différentes élections avec d’autres partis, d’autres politiciens et d’autres idéologies.
Lorsque vous devez poursuivre une politique avec des médias wallon et flamand qui proposent des interprétations différentes de la réalité, le chaos est complet.
La Belgique n’est qu’un Frankenstein aux membres morts et à la tête de Cerbère.
Il faut réformer le système ou réformer le pays parce qu’ à l’occasion on tombera sans courant pour ramener Frankenstein à la vie.
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Le site Doorbraak est intéressant. Il se réfère Aux fondamentaux
du mouvement flamand indépendantiste. Il faudrait un grand cartel
flamingant avec un seul article L’indépendance, La Catalogne
montre le chemin a parcourir. Les indépendantistes catalans sont
résolus et en dèpit des menaces des violences policières espagnoles
et de l’incarcération de députés légitimement élus le président Torra
ne cèdera rien. Que dire de l’union européenne qui tolère des
prisonniers poltiques ? Le Vlaams Belang est l’épée dans le dos
de la NVA. Voter utile c’est voter VB et ce dernier parti se doit
de dénoncer inlassablement les traìtres qui soutiennent l’Etat
belgicain. Ah si en Wallonie il y avait un équivalent de ce parti
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