Les énergies que nous payons en Wallonie (gaz et électricité) ont un prix parmi les plus élevés d’ Europe. Lisez votre facture en détail et vous constaterez que le coût de l’électricité et du gaz représente en soi, surtout pour l’électricité, moins de 50 % de la somme qui vous est réclamée.
La cause en revient à la société, différente selon le lieu où vous résidez, qui assure la distribution et le transfert de l’énergie. Ce sont ces sociétés qui se sucrent en vous facturant la location du compteur, la distribution de l’énergie, le transport de celle-ci, une redevance fixe, une taxe CV offshore. Votre facture se met alors à flamber d’autant plus que vous verrez des taxes venir s’ajouter : une cotisation (j’adore ce mot tellement mal choisi en l’occurrence) fédérale belge, une cotisation énergie et une redevance raccordement. N’oubliez pas d’y ajouter 21 % de T.V.A. et vous obtiendrez deux énergies particulièrement onéreuses.
Comment s’étonner dès lors que certaines couches de la population parmi les plus pauvres peinent à régler le montant de leur facture ?
L’affaire se corse lorsque nous apprenons que ce sont nos fournisseurs, la société que vous choisissez (Engie-Electrabel, Lampiris, Luminus-EDF etc…) qui supportent la facturation de la totalité du prix qui vous est réclamé et donc les impayés.
Si le recours introduit par la Febeg, Engie et Lampiris pouvait aboutir, il serait bien que la région wallonne mette de l’ordre dans les prix prohibitifs réclamés par les sociétés qui assurent la distribution et le transport du gaz et de l’électricité. Ce serait tout bénéfice pour le citoyen wallon.
Paul D.
Ils déplorent qu’en Wallonie, moins d’un quart des factures d’électricité concernent encore l’électricité proprement dite. Le reste couvre la distribution et le transport (41%), les certificats verts et les taxes et autres prélèvements.
Tous les risques
C’est pourtant le fournisseur qui est chargé de faire tout le travail de facturation vis-à-vis du client, en assumant les risques en cas de défaut de paiement.
En 2013, la Febeg avait chiffré les frais irrécouvrables supportés par les fournisseurs à 37 millions d’euros.
Comme toujours !!!!
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Monsieur Jules Gheude a écrit l’article suivant, » Bon vent à la Wallonie ! », dans le Le Vif 30/07/17 à 08:30 – Mise à jour à 13:04.
J’en ai extrait certains éléments intéressants en fonction du présent sujet.
(…) C’est cette situation qui a amené Bart De Wever, le président de la N-VA, à parler de deux démocraties en Belgique. (…) C’est la raison pour laquelle le projet confédéral que la N-VA entend mettre sur la table des négociations en 2019, prévoit, comme c’est le cas en Allemagne, un mécanisme de solidarité objectivement (?) mesurable et qui amène chacun à être vraiment responsable.
Les derniers scandales, dont celui de Publifin, auront été la goutte qui a fait déborder le vase. ( …) (…) (…) ( …) Mais le PS ne porte-t-il pas une lourde responsabilité dans cette évolution ? Les pratiques déviantes n’ont-elles pas contribué à accentuer la méfiance du citoyen envers le politique et à gonfler les voiles de l’embarcation populiste ?
(…) Et le changement implique une forte dose de détermination, de courage politique.(…) La majorité dont dispose le nouveau gouvernement wallon est étroite. L’application de certaines mesures nécessitera l’apport de voix extérieures. (…) Plutôt que d’adopter une stratégie d’obstruction systématique, l’opposition se grandirait en se montrant adulte et responsable.Trop de temps a été perdu.
Pour opérer véritablement son redressement, pour décoller enfin, la Wallonie a besoin de l’engagement de chacun.Si des résultats significatifs peuvent être rapidement engrangés, ils permettront aussi de modifier la vision que la Flandre a de nous. ( ????? )
Là, je ne saisis plus la pensée de Mr. Gheude ? Selon moi, la situation en Wallonie et les méthodes étranges de sa gouvernance, comme la manipulation du coût des énergies au détriment de la population, doivent être radicalement corrigées pour le seul bien des citoyens !
Une question angoissée : pourquoi devrions-nous modifier notre façon d’être uniquement pour les beaux yeux de la Flandre ? Monsieur Gheude troquerait-il le rattachement contre un confédéralisme belgo-bénéluxien ?
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