Un moment de respiration

La violence a surgi dans le quotidien de nos sociétés démocratiques et ce qui nous unit à la France est tout à coup devenu plus réel, mais de cette démonstration-là, on se serait bien passé. La menace est toujours présente, il faut sans doute apprendre à vivre avec elle : osons vallée de la Semoisnéanmoins sourire à la vie. Puisque tout le monde s’accorde à dire qu’il est temps de respirer, de retrouver son souffle et ses habitudes, nous signalons que, dimanche passé, « le JT de 13h de TF1 -un des plus populaires en Europe- a consacré son zoom… aux Ardennes franco-belges ». Comme on l’a écrit sur le site du journal La Meuse, « les images sont très belles, mettent remarquablement en avant la beauté de la région, de Botassart, de la vallée de la Semois et du château-fort de Bouillon ». Et tant pis si Bouillon renvoie à Godefroid de Bouillon et à la prise de Jérusalem par les croisés en 1099, une terminologie qui n’a plus beaucoup de sens en 2015, sauf dans l’esprit surchauffé des djihadistes.

Voici le lien vers la séquence, apaisante :  les Ardennes franco-belges.

5 réflexions sur « Un moment de respiration »

  1. SACHONS DIRE NON.
    Il est difficile pour l’Occident de répondre à bien des questions qui concernent  » l’Orient compliqué » (expression de Ch. de Gaulle).
    Une donnée doit en tous cas rester certaine à l’intérieur de l’Europe : nous devons être plus que jamais strictement vigilant à l’endroit de nos processus démocratiques. Le vrai croyant de n’importe quelle religion doit avoir une âme assez grande pour accueillir sa Foi sans devoir l’imposer aux autres par toutes sortes de procédés. Toute croyance religieuse, toute spiritualité respectueuse des individus et de la Loi mérite considération, mais elle doit impérativement rester exempte de prosélytisme. N’ayons aucune complaisance dans un cas contraire et inspirons-nous du souffle d’Antigone, l’immortelle insoumise décrite par Sophocle. Sachons DIRE NON. Refusant d’honteux compromis avec la tyrannie, l’insoumission rapproche des dieux. Mais pour être efficace, cette attitude devra être obtenue par la nécessaire cohésion de nos diverses sociétés culturelles qui seront psychologiquement ébranlées par d’incessantes attaques (attentats et cyber-psyops) programmées par l’E.I dans le but de les diviser.

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    1. Ah! Que cela est bien pensé et bien écrit. MAIS: ces maudites élections et cette soif du pouvoir !
      Loin de moi l’idée bannir le suffrage universel, toutefois, il devrait être rendu OBLIGATOIRE. De plus, le mode électif devrait être amélioré afin d’éviter les tours de passe-passe.
      Enfin, les mandats politiques devraient contenir un clause d’interruption , par exemple: pas plus de trois ans suivis d’une pause de trois et ainsi de suite.
      Rien n’est parfait, bien entendu, mais il faut éviter les « longues carrières » et les « successions familiales d’Ancien Régime ». Sans oublier le référendum lorsque cela s’avère nécessaire.

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    2. Le message de l’évangile peut être (en tant que disciple du Christ, je dirais « doit être ») proposé mais jamais imposé!!! Je suis chrétien protestant-évangélique et la Bible me demande de proclamer le message du salut en Jésus à ce monde perdu. Maintenant, le proposer n’est pas l’imposer, chacun est libre de le recevoir ou pas! Mais on ne peut jamais empêcher les gens de le proclamer. On nous oblige assez à tout accepter (euthanasie, mariage homosexuel, etc…) sans avoir le droit de ne rien dire ou faire contre ces idéologies, sans être directement taxé « d’homophobe »! Alors empêcher un chrétien de parler de sa foi, c’est aussi de l’homophobie ou de la « christianophobie » (si vous préférez), si on y va par là. La laïcité si elle est nécessaire, ne doit pas devenir une sorte de « nouvelle religion » qui impose aux autres « de la fermer »! Personnellement, quand je témoigne de ma foi (dans le privé, au boulot dans des discussions,…), je l’annonce à qui veut l’entendre et puis je n’y reviens plus (sauf si la personne veut en savoir plus ou émet le désir de…). Mais on peut pas, globalement, m’empêcher de le faire, d’en parler!

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  2. Très belle vidéo de cette région « Ardennes » en effet!!! Quand je me rends dans le Nord-Pas-de-Calais, région d’origine de mon épouse, j’aime passé par Sedan, Charleville-Mézières, pas loin du Lac des Vieilles Forges, en traversant les Ardennes pour arriver dans l’Aisne (Hirson, La Capelle, Le Nouvion-en-Thiérache…) pour arriver ensuite dans l’Nord (Le Cateau, Inchy, Caudry…). Au contraire de mon épouse qui préfère l’autoroute (Namur-Charleroi-Valenciennes-Cambrai). Mais comme j’aime pas les autoroutes, j’préfère passé par l’ancienne route Nationale 43. On met plus de temps mais moins de kilomètres et c’est plus joli. Merci pour cette vidéo.

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  3. Très beau reportage en effet sur l’Ardenne, avec un petit bémol malheureusement très significatif : vers 6’35, le journaliste commente le départ d’un bateau remontant la Meuse, au départ de Givet, « dernière ville française », et qui, lors de son arrivée à Dinant, « première ville belge », s’exclame : « Ici, le dépaysement est immédiat avec ses maisons au décor et couleurs très flamands »
    Pourtant, Givet et Dinant son aussi wallonnes, ardennaises et francophones l’une que l’autre, mais la seconde se voit privée de cette triple reconnaissance du fait de son appartenance à la belgië , de plus en plus perçue dans le monde comme exclusivement flamande au point même que les villes wallonnes auraient pris un aspect « flamand », et même « très flamand » (passe encore qu’on eût dit cela de Tournai – qui serait devenue, à la place de Lille, la grande métropole du Nord si elle était restée française et n’avait pas été coupée de son hinterland, en lieu et place lieu de son actuel statut de chef-lieu d’arrondissement d’une province déshéritée au sein d’un non-pays – car Tournai appartient bien à la Flandre gallicane, mais Dinant ! !). La belgië est bien une prison et un mouroir pour les francophones : dans ce non-pays qui n’est pas le leur, leur identité s’efface petit à petit. Que restera-il dans un siècle de l’identité française de la Wallonie, si pour son malheur, la belgië devait malgré tout survivre ? (ce qui semble vraisemblable, puisqu’objectivement les Flamands, malgré leurs rodomontades, n’ont aucun intérêt à sa disparition, et que les Wallons s’y accrochent désespérément, en bons adeptes de la servitude volontaire).

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