« Grèce: j’ai honte pour l’Europe », proclame Elio Di Rupo sur le site du PS. « Au cours des dernières années, aucun autre peuple européen n’a consenti autant de sacrifices que les Grecs. » C’était la position du Parti socialiste avant le référendum de ce dimanche. On sait maintenant que la Grèce a pris le risque de se fâcher avec l’Union européenne en refusant de se plier à la volonté de ses créanciers.
« Je soutiens la Grèce, je soutiens Syriza. L’attitude de l’Union européenne est intenable, non seulement pour les Grecs mais aussi pour la zone euro. Après cinq années d’échecs cuisants, ces penseurs continuent à mener une politique d’austérité insupportable. » Ces propos, Elio Di Rupo les tenait déjà devant les militants socialistes il y a une semaine. Le magazine Le Vif/L’Express les rapporte en introduction d’un article intitulé « Le psychodrame grec réveille la fracture francophone ».
La réaction de la Grèce divise l’opinion publique. Héroïque aux yeux de certains, criminalisée par d’autres, elle n’a pas fini de se débattre au milieu de ses difficultés financières. « Il y a un parallèle évident à faire entre ce qui se passe en Grèce et la situation en Wallonie », a déclaré Pierre-Yves Jeholet, chef de groupe MR au parlement wallon. Voici comment il s’en explique dans le Vif/L’Express :
« L’endettement de la région s’élève à 20 milliards d’euros. Nous devions avoir un déficit de 450 millions d’euros en 2015 mais, à la suite de l’ajustement budgétaire, il s’élèvera à 685 millions. Le Conseil économique et social wallon met en garde contre un déficit qui pourrait s’élever à plus d’un milliard en 2018. Ce sont des chiffres qui interpellent quand on sait qu’en outre, le mécanisme de transition de la loi de financement imposera la perte progressive de 550 millions d’euros d’ici dix ans et que la fin de mécanismes de solidarité coûtera quelque 600 millions d’euros. »
Et d’enchaîner : « La Grèce est dans le mur et, à ce rythme-là, la Wallonie va dans le mur ! La vérité, contrairement à ce que dit Elio Di Rupo, c’est que les responsables grecs manquent de courage et de sens des responsabilités. Le discours est le même au niveau du gouvernement wallon. Christophe Lacroix, ministre du Budget, affirme qu’on ne peut pas pratiquer l’austérité pour l’austérité. Mais c’est se mettre la tête dans le sable, car nous sommes exactement dans un scénario à la grecque ! »
Existe-t-il vraiment un parallèle entre la Grèce et la Wallonie ? L’assujettissement de la Grèce à l’Europe ressemble-t-il à celui de la Wallonie au royaume de Belgique ? Les composantes de la dette grecque ressemblent-elles vraiment aux composantes de la dette wallonne ? Les fraudes bancaires en Grèce ressemblent-elles vraiment aux fraudes bancaires au royaume de Belgique ? Qui oserait la sortie de la Wallonie du royaume de Belgique comme s’échafaude les sorties de la Grèce et de la Grande – Bretagne de l’ Europe ?
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En tout cas, il est symptomatique que les médias belgicains et eurocratiques parlent des Wallons comme ils parlent des Grecs : des bons à rien, des chômeurs, etc.
Détruire le peuple Grec pour sauver l’Europe des banksters.
Détruire le peuple Wallon pour sauver la Belgique du Bilderberg.
Qui se ressemble s’assemble… L’Europe est une secte, l’entité belgicaine aussi.
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