Par Paul MÉLOT
Le climat délétère des négociations visant à former un gouvernement fédéral de la dernière chance (?) dans une Belgique en voie d’évaporation – un pays incapable de mettre sur pied un gouvernement n’est plus un Etat – occulte parfaitement une autre réalité, tout aussi dramatique : l’avenir de la Communauté française. Les rédactions, yeux fixés sur les aides à la presse, feignent de ne pas voir et prévoir l’avenir, tout comme les organisations politiques gouvernant à échéance de six mois…
Financer un « pacte » qui n’a par ailleurs d’excellent que son nom, supporter une dette de plus en plus lourde, ne pas – plus- pouvoir faire appel aux régions elles aussi exsangues (voir la désastreuse Loi de financement), être amené, demain, comme en Flandre, à réduire les budgets culturels, surtout RTBF y compris, attendre 2024 pour voir les pleins effets de la cotisation dite de « responsabilisation » des pensions (+ ou – 450 millions d’euros supplémentaires dans un budget déjà en difficulté annuelle de 700 millions d’euros!!!) : c’est comme s’il ne se passait rien…
Quand de plus en plus de voix, wallonnes surtout, vu un certain mutisme du côté de Bruxelles, déclarent que la seule issue consiste à fabriquer une Belgique à quatre régions, il faut bien sûr préciser que la fin congénitale programmée de la Communauté française lors de son accouchement aux forceps sur les fonts baptismaux n’empêcherait en rien des accords bilatéraux entre régions. Allo les partis ?????
Très juste Monsieur Mélot.
Certes le passé n’augure pas nécessairement du futur. Toutefois, un Etat Belgique (le pays Belgique n’ayant jamais existé, excepté le nom de l’entité administrative romaine avant les invasions germaniques) à quatre régions autonomes aurait l’avantage de renouer approximativement avec les réalités et coutumes de voisinage quasi millénaires de nos comtés, duchés et provinces.
Jamais au grand jamais, sauf dans les manuels et livres de propagande belge, aucune union naturelle ne lia les différentes provinces, sauf celle des princes qui les emprisonnèrent par leur soif d’appropriation.
Et comme vous l’écrivez très judicieusement : » la fin congénitale programmée de la Communauté française lors de son accouchement aux forceps sur les fonts baptismaux n’empêcherait en rien des accords bilatéraux entre régions. »
Peut-on espérer alors que les partis politiques wallons perdent enfin leur « peau d’âne » belgicaine ?
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Que la Belgique soit unitaire ou articulée sur 4 régions aucun interèt.
La Flandre désormais érigèe en nation peut proclamer unilatéralement
son indépendance mettant fin a ce pays artificiel voulu par l,Angletrre
pour se venger de Napoleón. Par contre supprimer la Communauté
francaise c’est affaiblir la Francophonie sachant que cette Communautè
est l’un des principaux contributeurs au sein de l’OIF.
Un sommet de la Francophonie a Bruxelles voilà que craint par
dessus tout la Belgie. Quant Aux politiciens wallons faut-il encore
en parler. Aucun n’a protesté lors de la rècente visite d’Etat
du President francais sur l’absence de visite en Wallonie. Trop
dangereux car les vive la Wallonie francaise auraient retenti.
Rappelons.nous que Baudouin n’a jamais rendu au Général
De Gaulle la visite que ce dernier lui avait conentie. Trop
dangereux.
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En ce 15 janvier 2020, Monsieur Magnette et tout le PS savent clairement que le SPA est d’abord flamand puis socialiste. Le nier rendrait le PS encore plus coupable » d’unitarisme alimentaire belge » au détriment de la Wallonie !
» En Flandre, le CD&V n’est pas le seul parti à soutenir la N-VA. Comme l’écrit De Morgen, le sp.a souhaite également « vérifier » la sincérité de Bart De Wever. À la réception de Nouvel An de la N-VA, De Wever a en effet tendu la main aux socialistes, plaidant pour un relèvement des petites pensions. Sa tentative de rapprochement semble davantage convaincre le sp.a que les socialistes francophones pour qui un gouvernement avec la N-VA, qu’un « grand canyon » sépare du PS, n’est pas une option. L’ancien informateur Johan Vande Lanotte (sp.a) estime que les déclarations de Bart De Wever pourraient être « une ouverture importante ». (le Vif du 14/01/2020).
A méditer.
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