Pourquoi pas nous ?

Par Valmy

La presse et tous les médias nous inondent du trentième anniversaire de la Chute du Mur de Berlin.

En bonne Germaine égocentriste, Angela Merkel exhorte l’Europe à défendre « la liberté » et « la démocratie ».  « Les valeurs qui fondent l’Europe (…) doivent toujours être défendues. A l’avenir, il faut s’engager pour la démocratie, la liberté, les droits de l’Homme et la tolérance ».

« Le Mur de Berlin appartient à l’Histoire et nous enseigne qu’aucun mur qui exclut les gens et restreint la liberté n’est assez haut ou long qu’il ne puisse être franchi ». « Cela vaut pour nous tous, à l’Est comme à l’Ouest », a-t-elle jugé.

Navré mais les « Murs » ne s’élèvent pas seulement en béton. Ils peuvent aussi ressembler à des frontières administratives et étatiques imposées à d’innocentes populations par la loi des plus forts, pour des intérêts égoïstes et, parfois, de court terme.

On croit souvent que le partage, après la Seconde Guerre mondiale, de l’Europe en deux zones d’influence, l’une anglo-saxonne (tiens, tiens) , l’autre soviétique, s’est fait à la Conférence de Yalta de février 1945. En réalité, ce sommet en Crimée entre Staline, Roosevelt et Churchill – où de Gaulle ne parvint pas à se faire inviter – n’a fait qu’entériner un partage déjà ébauché par Churchill et Staline le 9 octobre 1944, à Moscou.

Ainsi, depuis le dix-neuvième siècle, la Grande-Bretagne se trouve toujours à l’œuvre derrière des plans de partage et d’affaiblissement de l’Europe continentale.

Les Wallons, ces Français septentrionaux, et les Flamands, ces néerlandais méridionaux, en savent quelque chose depuis bientôt deux cents années. Afin de ne pas l’oublier, bien avant les Britanniques, les Autrichiens et les Espagnols ne laissèrent pas d’autre choix aux Wallons, aux Flandriens et aux Brabançons que de loger dans un « enclos » pompeusement dénommé « Pays-Bas habsbourgeois ».

Si l’Europe, que l’on nous vante malgré les déboires engendrés par sa gestion politique chaotique, défend réellement la LIBERTE, alors la France et les Pays-Bas se doivent de déposer leur dossier de réunification sur les bureaux de Madame Von Der Leyen et de Monsieur Charles Michel.

Lorsque l’on observe la déliquescence du Royaume de Belgique et la confrontation, naturelle et logique, entre le Nord et le Sud, il n’y a aucune raison, au 21e siècle, d’empêcher la réunification des Pays-Bas à l’image de l’Union d’Utrecht d’avant 1585.

Et il n’existe aucune raison de ne pas restituer à la France ses départements wallons dont, avant tout, l’ancien Pays de Liège qui vota librement son union à la République Française en 1793 !

Ces deux réunifications réenchanteraient l’Europe, une Europe enfin composée de nations, et lui redonneraient une autre image bien plus positive que l’actuelle !

12 réflexions sur « Pourquoi pas nous ? »

  1. Madame Sabine Verhest, publie dans la Libre Belgique du 09 novembre 2019 un Éditorial sur la chute du mur de Berlin, intitulé :

     » rien n’est immuable, quand les peuples sont plus forts que leurs peurs ».

    Le quatrième paragraphe dudit éditorial contient une phrase qui s’applique parfaitement à la Wallonie et à tous les Wallons, citoyens comme responsables politiques:
     » À l’heure où les peuples s’élèvent contre des élites corrompues et l’injustice un peu partout dans le monde, il n’est probablement pas inutile de rappeler l’une des leçons apprises lors de la chute du mur de Berlin :

    RIEN N’EST IMMUABLE LORSQUE LES PEUPLES SONT PLUS FORTS QUE LEURS PEURS.

    La pression populaire a contribué à effacer la frontière interallemande et le rideau de fer. La révolution pacifique des Allemands de l’Est a eu raison de la dictature.

    Et la Wallonie n’est qu’une particratie molle alors: COURAGE, N’ AYEZ PAS PEUR !

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  2. oui pour le texte Et il n’existe aucune raison de ne pas restituer à la France ses départements wallons dont, avant tout, l’ancien Pays de Liège qui vota librement son union à la République Française en 1793 mai comme je peux voir les politiciens en Belgique voudrait bien refaire un gouvernement ici en Belgique non pas pour le pays et encore moins mai pour le portefeuille comme chaque politicien qui se trouve aux gouvernement ,Senna , et a la chambre ce n’ai que les euro qui veule renplire le plus posible leur poche et si il arrive a faire un gouvernement qui est a 9/10 improbable voir impossible la ces le roi qui arrive avec un jeux de carte pour restée le plus lontant posible je suis franc le roi je mans foux je que nous wallons on doit voir claire et vite ces notre avenir car aux plus lontant que on atant aux plus la dette sera lourde et sa ces ce que veux la Flandre van de moortele albert je crie fore et fière vive la France

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  3. mai je me demande quand et qui surtout a le pouvoir de le faire cette séparation je pence que il doit avoir une personne qui la non ou on doit dire oui amen a tout si ces sa la catastrophe n’ai pas loin pour nous bien sure aller la L’ AWF faite quelque chose on peux pas restée comme sa si moi ouvrier vois se qui arrive vous qui faite de la politique il y a lontant que vous aver compris ce qui arrive.
    albert van de moortele

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  4. Bah, ils peuvent bien construire réellement un mur sur la frontière linguistique, je ne vais, de toute façon, plus en Flandre depuis belle lurette!!!
    Et n’oublions pas non plus de restituer les territoires de la Communauté germanophone (Eupen, St-Vith…) à l’Allemagne! Ce qui réjouira sûrement Angela!!!
    Allez, sur ce, une bonne petite « boule de Berlin »! Miam
    PS (post-scriptum): lorsqu’un journaliste a questionné le président du Standard de Liège (B. Venanzi) sur la possible création d’une Beneleague (fusion des championnats belge et néerlandais) celui-ci a répondu: « je préfère aller jouer avec le Standard à Marseille plutôt que contre Nic et Nac »! J’étais plier de rire. Mais il a raison: je vote pour le Standard en Ligue 1 et Virton (où on chante déjà la Marseillaise en cas de victoire) en National.

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    1. Excellente réaction de Monsieur Venanzi. L’A.W.F. lui décerne un « coq d’or »!
      Il est vrai qu’un Standard – Marseille aurait plus de gueule qu’un Standard – Beveren. Il en serait de même pour Lille, Rennes, Saint-Etienne, P.S.G., Bordeaux, Metz, Lyon, pour ne citer que quelques clubs de Ligue 1.

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  5. En soutien involontaire au présent sujet, voici une observation, intéressante de Monsieur Gheude, parue dans DOORBRAAK dont je vous livre la traduction.

    De fragiliteit van het huis ‘België’
    Doorbraak 15 novembre 2019 Jules Gheude
    La fragilité de la maison ‘Belgique’

    « Je veux un gouvernement qui s’appuie sur la base démocratique la plus large possible. Je ne dis pas avec ou sans celui-ci ou celui-là. Mais, si en Flandre, vous excluez le Vlaams Belang, qui est parfaitement légitime, et que vous excluez également la N-VA, vous mettez de côté 46% des électeurs flamands et vous placez une bombe à retardement sous la Maison « Belgique ».

    C’est ce que déclara hier, 14 novembre, Georges-Louis Bouchez, candidat à la présidence au MR.

    On peut se poser des questions sur la nature d’une démocratie qui autorise la participation de partis séparatistes ou extrémistes, de gauche comme de droite, aux élections pour les exclure ensuite en raison du danger réel qu’ils représentent pour cette démocratie.
    On considère que le Vlaams Belang a le droit de participer aux élections, mais on considère aussi d’avoir le droit de l’exclure une fois qu’il a obtenu un score élevé.
    Il n’en demeure pas moins qu’ en Flandre le dernier sondage place le Vlaams Belang au plus haut niveau.
    Et logiquement, un parti séparatiste n’est-il pas appelé à proclamer la séparation dès qu’il atteindra la majorité absolue de manière démocratique?
    Cela montre l’extrême délabrement de la maison «belgique» qui peut s’effondrer à tout moment, alors que les tentatives de l’étançonner semblent de plus en plus vaines.

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  6. Madame, Monsieur, bonjour,

    Je suis français et partage votre mouvement.
    De temps à autre je lis vos articles et commentaires.
    Je me pose une question, et puis je me permets de faire une constation?
    La question que je me pose : quand allez vous réellement bouger pour que la Wallonie devienne un jour française comme elle le fût dans le passé ? Je suis frontalier, je ne vois rien…les gens ne manifestent pas pour se faire entendre !!! Bien entendu ça ne viendra pas du jour au lendemain!
    Ma constation est que la Belgique, devient bien confédérale, car roulant de temps à autre, après chaque panneau de Province franchie, Pour exemple, un panneau Wallonie, vous avez un autre panneau qui indique la limite de vitesse 120 klm/h – 90 km/h pour les départementales et voies rapide, 50 klm/h en agglomérations. Vous avez ces panneaux quand vous passez chaque régions. La flandre, Bruxelles..Pour moi ça veux dire que vous entrez dans une région confédérée. Alors quand cerain me disent, non ! la Belgique n’est pas confédérée, je leur réponds, alors pourquoi avoir mis se genre de panneau routier ? Et là quelque secondes de silence, ils ou elles ne savent plus rien dire ou des réactions fantasques. Si je peux me permettre encore une remarque ? Une Wallonie confédérée ne pourra survivre ainsi, Un jour ou l’autre elle devra redevenir française et les anti-français n’ont pas besoin de venir en vacance chez nous ou faire leur courses.
    Bonne journée

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  7. Les anglais nous disent souvent à nous, français, que la monarchie est meilleure que la république car « le monarque est le ciment de l’unité de la nation ».
    La Belgique montre qu’ils se trompent, d’ailleurs, en europe on retrouve bien peu de pays unis comme la France.

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  8. Tout évolue favorablement, D’ici a 2024 au plus tard le vlaams belang
    será le premier parti en Flandre, La NVA va sombrer pour avoir
    pactisé avec les Belgicains. A ce moment ce será ENFIN Belgie
    Barst, Voilà de quoi réjouir Tous les rattachistes ?

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