Une Wallonie sans tête

Par Claude Roland

Regardons autour de nous la réalité actuelle.

Les médias « francophones » sont majoritairement bruxellois, certains même proches des médias flamands, et diffusent l’identité bruxelloise, belgicaine au mépris de l’identité wallonne qu’ils noient dans l’identité vide de « francophones ». En clair, la population wallonne est manipulée par ces médias bruseleer : RTBrux, RTL, Le Soir, La Libre, la DH et même les médias wallons dépendant de leur grand frère bruseleer (Sud-Presse/Le Soir et l’Avenir/La Libre) dans le but de nous unir à Bruxelles, comme francophones (exit l’identité wallonne) dont la capitale est Bxl et la Wallonie, une simple extension au sud de Bruxelles.

Et dès qu’un politique wallon ose déclarer son régionalisme et ose mettre en doute l’utilité du brol wallo-brux, il est vilipendé sur la place médiatique comme le méchant qui veut couper les subsides des pauvres bruseleer.

Et ça marche ! Les Wallons perdent leur identité, se disent francophones, se solidarisent de Bruxelles et deviennent belgicains.

Tabou sur la Wallonie qui s’endette pour soutenir Bruxelles, son enseignement et ses institutions. Tabou sur les CPAS bruseleer qui, débordés, au bord de la faillite, poussent leurs allocataires majoritairement migrants à s’installer en Wallonie.

Quant à la Flandre, elle a trouvé mieux qu’une séparation pure et simple qui laisserait la Wallonie et ses territoires qu’elle (la Flandre) et les Pays-Bas convoitent, lui échapper.

Elle prend son indépendance, tout en gardant la main sur la Wallonie, via l’état belge qui est sous son contrôle. C’est une forme de kolonisation.

En même temps, la Flandre construit son union avec les Pays-Bas. Union dans laquelle nous sommes de facto, intégrés, sans notre avis, sans même en parler, puisqu’en fait c’est l’union de 2 pays (Flandre & Hollande) dans laquelle la Wallonie n’a que peu à dire.

22 réflexions sur « Une Wallonie sans tête »

  1. Voilà un texte qui parle d’identité. Bien. Identité wallonne, identité bruxelloise, identité « francophone », identité flamande, identité hollandaise. Bien. Mais Quid de l’identité française ? Cette orientation identitaire là est-elle complètement étrangère en Wallonie et à Bruxelles ?

    J’aime

    1. Faute de temps (j’ai écrit ce texte dans le train), je n’ai pas évoqué la France.
      La France dérange une Belgïe de plus en plus néerlandaise.
      1) La Flandre avance dans son union avec les Pays-bas et nous aligne sur leurs positions (fusions des armées, des ambassades) et politiques extérieures communes, tout en s’écartant de la France.
      2) Flamands et Bruxellois feront tout pour empêcher la Wallonie de se rapprocher de la France. Les premiers parce que la Belgïe doit s’intégrer avec les Pays-Bas. Les seconds car Bxl doit rester la capitale et le centre de tout. Et surtout car ils ont besoins des ressources wallonnes.
      3) Enfin les Wallons sous influence bruxelloise, ne sont pas prêts au rattachisme. Il leur faut d’abord se libérer du brol wallo-brux et des bruseleer et leur médias, pour ensuite oser penser à sortir de la Belgïe. Et seulement ensuite envisager un rapprochement avec la France.

      Aimé par 1 personne

    2. Monsieur Lenain,
      Merci d’avoir rappelé aux Wallons l’importance de l’identité.
      Entamer un combat par l’étude des problèmes sociaux, économiques, politiques et juridiques, c’est bien. Souder les consciences par la révélation d’une identité, c’est mieux. Nous aurions même dû commencer par là. Les bouleversements structurels ne réussissent qu’avec les armes de l’identité culturelle, linguistique, religieuse ou philosophique. C’est d’ailleurs ainsi que la Flandre est devenue ce qu’elle voulait devenir.
      Par ailleurs, les doutes que vous semblez exprimer sur l’identité française des Wallons tempère mon enthousiasme.
      Nous sommes Français, Monsieur Lenain. Nous sommes Français « du dehors » comme vous êtes Français de l’Hexagone. Vous n’avez pas le monopole de l’identité et la civilisation française n’a pas de frontières.
      Nos parlers picard et wallon sont constitutifs de la langue française. Nous sommes nourris au même patrimoine littéraire. Nous avons fait partie du Duché de Bourgogne. C’est un Wallon qui a permis à Louis XIV de prendre sa douche au château de Versailles. Nous avons intégré la République en 1794. Nous avons participé à toutes les guerres de l’Empire. Et nous avons choisi un gallinacé comme symbole de notre identité.
      Mieux encore. Nous partageons les mêmes défauts et les mêmes contradictions. Paris accueille les Jeux Olympiques avec un slogan anglais : Made for sharing. Liège accueille les manifestations qu’elle organise avec un slogan anglais : Liege together. Le Président de la République française étale son modernisme en semant ici et là de petites phrases en anglais. Le Président de la Communauté française de Belgique affirme son allégeance à la Flandre en parlant flamand à l’Organisation internationale de la Francophonie…
      Amicalement,
      Adrien Lhomme

      J’aime

      1. M. Lhomme, comme vous l’avez vous même noté, la Flandre est devenue ce qu’elle voulait être, donc ce qu’elle était déjà. Grâce à des élites qui ont agi et continuent d’agir en ce sens.
        Mais la Wallonie ne cherche pas à être ce qu’elle est. Elle refuse d’être ce quelle est, elle se refuse de se reconnaître comme française.
        Votre sentiment d’être pleinement français est minoritaire, très minoritaire.
        Si la Wallonie rejoint la France, ce ne sera donc pas par sentiment identitaire, ce sera par contrainte et intérêt. Comme il en fut pour Nice, la Savoie, la Lorraine, la Franche-Comté, la Provence, etc, etc.
        Donc quand il faudra que l’argent français remplace l’argent flamand, parce que les élites wallonnes savent qu’une prise dindependance de la Wallonie serait une option bien trop risqué, et sous la condition que les intérêts de ces élites soient préservés.

        J’aime

  2. La Wallonie est un oiseau (ou une volaille), un coq sans tête!!! Et nous, on est roulé (roulade) dans la farine! LOL
    M. Lenain a raison de soulever ce problème d’identité: le wallon ne se sentira jamais français (puisqu’il se sent d’abord belge), sauf si on le lui impose, par la force des choses, en cas d’une Wallonie seule et en dernier recours alors peut-être que…
    Moi, perso, si je me sens régionalement wallon (comme un breton se sent breton parce qu’il est né en Bretagne, etc…), je me sens français depuis pratiquement une bonne dizaine d’années maintenant! En revanche, je n’ai pas encore pu l’appliquer concrètement dans ma vie (en devenant français), la Wallonie n’étant toujours pas française à ce jour et habitant toujours sur le territoire belge également!
    J’aimerais vraiment, mais je suis frontalier et mon épouse (française) ne veut même pas aller s’installer en France (à cause du système scolaire qu’elle préfère ici plutôt qu’en France pour ses enfants) alors que moi je ne demande que ça!!! On y gagnerait sur toute la ligne en plus! Le belge veut s’installer en France et la française ne veut pas!!! C’est un comble!!!!!!

    Aimé par 1 personne

  3. Ce que je pointais, M. Roland, dans votre liste d’identités dont la francaise est absente, absence qui n’est pas un vrai oubli, c’est plutôt la faible capacité globale des franco-belges, même rėunionistes, d’avoir une approche autre que sentimentale de leur situation !
    Par exemple, les Hollandais et les Flamands ne « convoitent » pas la Wallonie ! Le marché unique européen la leur donne déjà !
    Par contre, pour le moment, pour garder le contrôle de Bruxelles, la Flandre a besoin de conserver celui de l’Etat belge, donc de rester avec la Wallonie dans cet Etat ! Ce qui lui coûte entre 5 et 10 milliards € par an ! La Flandre ne tient pas à rester avec la Wallonie pour l’exploiter ! C’est la Wallonie qui tient à rester avec la Flandre, pour son argent public ! Ces milliards pour la Wallonie, c’est le prix payé par la Flandre pour garder Bruxelles. Et, à ça, Bruxelles ne peut rien changer !

    J’aime

    1. Bonjour,
      Je ne suis pas très bien votre argumentation.La Flandre doit garder le contrôle de l’Etat..etc…..
      Mais je suis d’accord que l’approche des francos-belges est trop sentimentale…..
      IBauthière

      J’aime

  4. Messieurs Lhomme et Lenain ont tous deux raison.
    Les Wallons jusqu’à ce jour agissent comme des provinciaux français romantiques. Cela n’a rien de péjoratif. A partir du moment où ils peuvent vivre en français, ils obéissent au Maître.
    Ce fut le cas sous les Bourguignons ( sauf les liégeois et les Franchimontois), sous les Habsbourg autrichiens et espagnols mais non sous les Orange-Nassau.
    Ils accueillirent la République et l’Empire pour lesquels ils se dévouèrent sans limites jusqu’à la dramatique césure qu’accepta, hélas, le « Diable boiteux » au nom de la France.
    Par contre, sous les Saxe-Cobourg que leurs parlementaires acceptèrent sous la contrainte, l’Histoire montre quelques rébellions. Mais ces rébellions furent matées et reléguées aux coulisses avec l’assentiment leurs parlementaires. Parlementaires plus soucieux de quémander de l’argent aux Flamands, après les avoir laissé piller les richesses de leur population au nom de « la petite patrie belge, du Roi Albert Ier, des anciens combattants et des petits princes ».
    Comme chez leurs lointains prédécesseurs gaulois les révoltes wallonnes n’ont jamais abouti. Pire, au 16e siècle l’Union d’Arras, union wallonne par excellence, préfèra (DEJA) se lier aux Habsbourg d’Espagne pour des raisons économiques, par crainte (DEJA) de se voir abandonner par les provinces de Flandre et de Brabant composant l’Union d’Utrecht.
    Cet aveuglement incompréhensible conduisit les Wallons, à travers les siècles, aux pires misères des guerres et des désolations économiques (encore aujourd’hui!).
    « L’Identité wallonne », ouvrage réalisé en 1991, à l’occasion du dixième anniversaire de la création de la Région wallonne dévoile toute la complexité de l’âme wallonne et par là même toutes ses faiblesses.
    Aujourd’hui comme après 1830, il nous faut regretter la « prudence » de la France, face à l’Europe, à l’égard des Wallons.
    Comme les Irlandais du Nord et les Ecossais, les Wallons et, aussi, les Flamands devraient pouvoir mettre en cause l’édifice étatique où ils végètent. Une Belgique à quatre entités autonomes serait déjà un énorme progrès ! Espérons qu’après le Président Macron apparaîtra un Président qui tendra la main aux Wallons.

    J’aime

  5. Monsieur Magnette se donne deux à trois chances sur dix pour réussir sa mission de rassembler une  » gouvernance fédérale belge » (RTBF, le 07/11/2019).
    Monsieur Macron déclare la mort cérébrale de l’OTAN (RTBF, le 07/11/2019).
    Monsieur Gheude pose la bonne question: Et si on actait le décès de la Belgique ? (GEWIF, le 07/11/2019)
    Pourquoi donc Monsieur Macron ne constate-t-il pas, « en même temps » , la mort cérébrale de la Belgique ?

    J’aime

  6. Identité wallonne ??? Il n’y a pas d’identité humaine sans culture et il n’y a pas de culture sans langue. La langue est un élément essentiel de la culture. On devrait donc plutôt parler d’une ‘identite » francophone. Celui qui,pour quelque motif que ce soit, renie la langue de ses ancêtres mérite le mépris car,dès l’instant où il a choisi cette option,il a cessé d’être un homme pour n’être qu’un valet.

    J’aime

    1. Mais Monsieur Scaillet, LA LANGUE FRANCAISE qui unit tous les Wallons par delà les villages et provinces n’efface pas des particularités humaines.Les Liégeois se distinguent, malgré tout, des Namurois, des Hennuyers, comme des Ardennais et des Lorrains ( fallacieusement dénommés Gaumais). Mais, s’il n’existait aucune frontière d’Etat entre la République française et la Région wallonne, la population du Hainaut ne se distinguerait pas de celle de la Picardie, de l’Artois, du Cambrésis, de la Flandre wallonne. La population de la Botte du Hainaut, du Namurois et de la province de Luxembourg ne se distinguerait pas de celle de la Champagne-Ardenne et de la Lorraine.
      Tout en Belgique a été pensé pour séparer les Wallons de leurs frères et cousins de France. Rappelez-vous l’expression « Outre-Quiévrain », qui a disparu depuis peu, abusivement utilisée par les journaliste et les commentateurs de la radio « francophone belge ». Dans le mental des auditeurs, Quiévrain se situait  » au bout du désert  » , alors que cette cité se trouve à un jet de pierre de Charleroi !
      Les Wallons sont intrinsèquement français, comme le distinguait déjà le Roi Henri IV, puis Richelieu et Mazarin, au 16e et 17e siècles.
      Par contre si tout français est francophone TOUT qui se dit francophone n’est pas nécessairement français. Et, en Belgique, l’insidieux politique des unitaristes use de la supercherie sémantique entre francophone et français !
      En Belgium, deux mots de vocabulaire doivent disparaître: francophone et néerlandophone, au profit de français et de néerlandais !

      Aimé par 1 personne

      1. Rien que d’entendre Frankeuphones, le sud de la Belgique,au sud du sillon Sambre et Meuse,j’ai « le poil qui se hérisse »….. Je parle français.Je suis wallonne.Je crois que plus récemment la Reuteubeuf a fait quelques progrès dans l’usage des appellations…mais ce n’est pas encore parfait!!!!!!

        J’aime

  7. « francophone », est-ce bien le nom d’une identité, même avec un F majuscule ?
    Bart de Wever est « francophone », la reine d’Angleterre aussi.
    Pourtant, c’est bien ainsi que se désignent les habitants non flamands et non « germanophones » de Belgique, qu’ils soient de Wallonie ou de Bruxelles. Même ceux qui se considèrent comme rattachistes, ce qui est un comble…
    Pourtant, les Canadiens « francophones » se nomment volontiers « canadiens français ».
    Pourquoi donc ne pas utiliser le terme « Belges français » ou, à tout le moins celui de « Franco-Belges  » (ce qui est ma pratique) ?
    Et faut-il s’en prendre à la « Communauté FRANCAISE de Belgique », la seule entité belge à se nommer « française « , de surcroît dans la Constitution belge ?
    L’usage du mot « francophone » en Belgique est un usage anti-français.
    J’invite les réunionistes à faire un pas cohérent en changeant de vocabulaire pour se nommer et nommer leurs « semblables »…

    J’aime

    1. C’est simple:francophone veut dire qui parle français.
      Nous ne sommes pas (encore) Français.
      Nous sommes des Belges parlant le français.
      Ne cherchons pas la petite bête.
      Les Canadiens sont des Canadiens francophones.
      La communauté française est une communauté Bruxello-Wallonne francophone.

      J’aime

  8. Sans doute, gagner du temps est toujours la seule tactique des partis franco-belges. Et 4 ans de plus, ce sera bon à prendre, avec des transferts financiers nord/sud maintenus. Mais il faut quand même former un gouvernement, qui associe Flamands et Franco-Belges, et le faire vivre pendant ces 4 ans, et c’est de plus en plus difficile, car il faut pour cela donner du grain à moudre aux partis flamands, donc de nouvelles régionalisations de compétences, et pour cela, commencer à menacer les organes vitaux de l’Etat central belge (Justice, Fiscalité, Sécurité sociale, …).
    La décomposition de l’Etat belge est un processus lent, parce que le sort incertain de Bruxelles empêche les nationalistes flamands d’aller vite. L’Etat belge conserve son utilité tant qu’il sert à la Flandre de moyen de contrôle de Bruxelles. Du coup, la Flandre continue à financer la Wallonie, tout en réduisant ses transferts…C’était bien une base majeure du deal de 2011 : la scission de BHV contre le maintien desdits transferts, mais, malheureusement, à un niveau réduit. C’est le moyen de chantage de Namur : « je te cède sur Bruxelles, aussi peu que possible, et tu continues à me financer, autant que possible ». Di Rupo l’a dit tout récemment : pas d’accord avec la NVA (pour un volet régional de plus) sans « réforme de la loi de financement » (pour donner de l’air à la Wallonie, à Bruxelles, et à la Communauté française). Mais la presse ne rend pas vraiment compte du volet financier des négociations, sa partie la plus cachée…

    J’aime

    1. Monsieur Lenain, très sincèrement « Franco-Wallon » serait plus juste culturellement – linguistiquement – ethniquement parlant.
      Le terme belge doit s’effacer devant la réalité..
      Si les Romains créèrent des provinces belgiques, personne ne peut certifier sur quelle base il choisirent ces adjectifs.
      Pour le reste, disparu jusqu’au 16e siècle, ce mot fatal fut exhumé par des intellectuels et des politiques qui ne savaient comment nommer les populations diverses des Pays-Bas habsbourgeois.
      Quant aux Bruxellois laissez les donc, svp, sur leur îlot brabançon. Bruxelles appartient au Brabant flamand ( il faudrait préciser néerlandais méridional) géographiquement – historiquement- ethniquement parlant.
      De Jules Destrée à ce jour, Bruxelles, pour le malheur des Brabançons autochtones, se compare à Dubaï soit 2/3 de non européens.
      Quant au dernier 1/3 d’européens, le petit pourcentage de brabançons autochtones disparait dans la masse de 27 nationalités .
      TOUT CELA N’A RIEN A VOIR AVEC LES WALLONS !
      Ceci étant , la France d’aujourd’hui ne ressemble plus à celle de Louis-Philippe 1er. Elle peut revendiquer ce que la Grande-Bretagne lui a enlevé et rappeler à l’Europe l’édification du MONSTRE Belgique. Les Néerlandais et les Allemands seraient eux-aussi intéressés .

      J’aime

  9. J’essaie de m’en tenir à des termes factuellement et juridiquement exacts. Jusqu’à présent, il n’y a pas de partis politiques « wallons »…Ce qui est quand même très significatif.
    La grande majorité des Wallons se disent « Belges » et non « Wallons ». Comme une majorité des Bruxellois.
    Côté « Sud », Il y a uniquement des partis politiques « francophones » communs à la Wallonie et à Bruxelles (où les partis flamands font moins de 10 % des voix électorales). Ce qui est encore très significatif.
    Le terme « francophones » est typiquement « belge ». Moi, Français, je lui préfère le terme de « Franco-Belges » (français de culture, citoyens de l’Etat belge). A défaut de pouvoir employer celui de « Belges Français » (comme celui, courant, de « Canadiens Français » !). C’est pourquoi j’aime bien le terme (constitutionnel) « Communauté FRANCAISE de Belgique » ! Terme qui dérange à la fois les Belgicains et les ultra-régionalistes wallons (et les nationalistes flamands aussi, je suppose) !
    Je considère que les Franco-Belges de Bruxelles ont autant vocation à rejoindre la France que les Franco-Belges de Wallonie. Ce sera à eux d’en décider, ou pas, le moment venu (comme les Savoyards et les Niçois, en 1860…).
    Je note que les réunionistes eux-mêmes peinent à se dire « Français »; ils préfèrent se dirent eux aussi « f/Francophones », ou Wallons s’ils sont de Wallonie.
    Bruxelles n’est pas plus « flamande » que Gibraltar « espagnole » , si on s’en tient au sentiment d’appartenance de sa population (et je pense aussi à Hong-Kong…). Et la population de Bruxelles n’est pas plus composite que celle de notre département « français » de Seine-Saint-Denis (1,5 million H, dont plus de la moitié d’origine étrangère extra-européenne…), une population qui est quand même essentiellement « française » (juridiquement et linguistiquement, si ce n’est de sentiment…).
    Je refuse de confondre Bruxelles « lieu de pouvoirs » (anti-wallons d’un certain point de vue wallon), et Bruxelles « population ». Quand l’Etat belge disparaitra, ce « lieu de pouvoirs » bruxellois disparaitra aussi. Restera la « population », qui, très majoritairement, n’a pas envie de devenir d’appartenance et de citoyenneté flamandes.

    J’aime

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s