Par Adrien Lhomme
La Belgique se meurt, la Belgique est morte …
Bart De Wever résume de façon magistrale la situation en déclarant : « la Flandre vote à droite, la Wallonie vote à gauche. Combien de temps encore cette mascarade ? »
Charles Michel aurait pu s’excuser d’avoir provoqué le séisme en esquivant une fois encore le débat communautaire. Il a préféré vanter l’action de son gouvernement.
Elio Di Rupo s’est précipité sur les chiffres pour trouver une « combinazione » qui pourrait le ramener au pouvoir.
Au lieu de nous donner enfin une vision et un projet d’avenir pour la Wallonie, nos hommes politiques sont repartis vers la pratique des rustines : démagogie, paroles rassurantes, mensonges par omission, tabous, refus du débat, diabolisation de l’adversaire politique, placement de cordon sanitaire là où la morale démocratique impose la négociation et l’émergence de solutions…
La Belgique se meurt, la Belgique est morte …
La Flandre a choisi le modèle économique anglo-saxon. Elle ne veut plus payer nos dettes.
La Wallonie a choisi un modèle économique régulé par l’Etat. Elle doit assumer elle-même les dérives de son budget.
Nos frères flamands ont le droit de choisir leur destin. Nous avons le droit de choisir le nôtre mais nous n’avons pas le droit de mordre la main de celui qui nous nourrit.
Peut-être serait – il temps de rappeler à nos « aveugles » en politique non pas les miracles de Jésus de Nazareth mais bien les personnalités françaises favorables à la réunion de la Wallonie à la France.
Cela sans retourner à l’histoire de la monarchie française qui s’échina à nous arracher aux germains de tout poil.
En France, des personnalités comme Alexandre Adler, Jacques Attali, Jean-Pierre Chevènement, Nicolas Dupont-Aignan, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, Jacques Myard et Éric Zemmour s’étaient exprimés sur le sujet, ne refusant pas la possibilité d’une telle réunion.
Quoique peut écrire la presse « francophone belge » subventionnée beaucoup de Wallons pensent qu’ils seraient mieux traités par la France qu’ au sein du Royaume de Belgique.
Ils y trouveraient enfin la fierté d’appartenir à leur Nation naturelle.
Ils retrouveraient, hors de l’immersion imposée au néerlandais, la fierté de leur langue et de leur culture malgré la mode de l’anglicisme à Paris. Civils ou militaires, ils participeraient à nouveau aux affaires du monde comme ils le firent sous les Rois de France et encore sous Napoléon Ier.
Toutes choses qui leur sont refusées dans leur association contre nature imposée par les Anglais.
Ils en sont frustrés et ils en perdent le moral et la volonté de se battre contre l’évidence actuelle.
Pourtant si de VRAIS WALLONS les réveillaient de leur cauchemar, ils se retourneraient contre leur faux bergers, d’autant que personne ne leur rappelle qu »en 2010 près de 66% des Français se déclaraient disposés à accueillir les provinces wallonnes dans la République en cas d’éclatement du Belgium.
Comment réagirait le Président Macron ?
Bonne question sinon qu’il propose son clone et ami Charles Michel à la tête de l’Europe. Après Marrakech, il faut craindre que le Président ne porte des lunettes noires.
Mais on peut espérer qu’il intervienne positivement en notre faveur afin de sauver son Europe chérie.
La géopolitique au 21e siècle diffère de celle du 19e siècle et les Britanniques refluent sur leur île.
Antwerpen n’est plus un pistolet braqué sur le cœur de l’Angleterre. Bien associée à Rotterdam, elle ne risque plus l’appellation de Département des Deux Nethes.
Que du contraire, avec sa cousine batave elle n’attend qu’une chose l’ouverture autoroutière et ferroviaire de la Wallonie vers la France afin d’écouler encore plus facilement les marchandises qui s’entassent sur ses quais.
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