Par Valmy
Pourquoi la NVA retarderait-elle à 2024 sa proposition confédérale ?
Pour faire plaisir au CD&V et VLD, deux partis girouettes hésitant entre hégémonie politique en Belgique et saut dans l’inconnu de l’indépendance ?
Electoralement parlant, ce serait suicidaire pour la NVA !
« CD&V et Open-VLD proposent une 7e réforme de l’Etat qui permettrait de transférer notamment la totalité des soins de santé aux entités fédérées. Cette réforme n’interviendrait toutefois qu’en 2024, pour laisser aux institutions concernées le soin de se préparer à la scission de la sécurité sociale. »
Mais pourquoi la Flandre, majoritaire au parlement, ne propose-t-elle pas aujourd’hui cette révision des articles de la Constitution nécessaires à son objectif ? Nous votons le 26 mai 2019 et en cas d’une éventuelle dissolution anticipée des Chambres législatives fédérales, des élections ont lieu dans les 40 jours (article 106 du Code électoral). Sauf erreur de calcul, le gouvernement devrait tomber le 17 avril et nous sommes le 12 mars ?
Qu’attendent donc les hérauts et les héros de la Flandre flamboyante pour donner le signal de son émancipation ? Le message aux Wallons aurait l’avantage et l’honnêteté de la clarté et ces derniers n’auraient alors comme choix que de passer, HONTEUSEMENT, sous les fourches caudines du pouvoir flamand ou, avec CRAN, de sauter le Rubicon de la frontière (encore) étatique qui les sépare de la France.
Le choix des Flamands est cornélien. Ils poussent leurs pions mais les Wallons ne leur résistent pas. Or, les reculades des « demandeurs de rien » affaiblissent la marche en avant des nationalistes de tous les partis politiques de Flandre et la « passivité collaborationniste » des gouvernants wallons avantage les « hégémonistes belgicains » du CD&V et VLD.
En fait la Flandre Libre souhaite que la Wallonie Libre actionne la SEPARATION ADMINISTRATIVE avortée en 1917 ! C’est tout bête mais c’est humain: on attend toujours le courage du voisin…
Le seul parti sèparatiste est le Vlaams Belang
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