Par Jules Gheude
Ce jeudi 25 octobre, à la Chambre, plusieurs intervenants francophones ont souhaité bonne chance au Premier ministre pour ses relations futures avec son « cher ami Emmanuel Macron », après le choix du gouvernement belge pour le F-35 américain. Tel fut notamment le cas du président de DéFi, Olivier Maingain, qui s’est vu rétorquer par le député MR Richard Miller : Si la France avait été tellement européenne, pourquoi n’a-t-elle pas répondu à l’appel d’offres de l’Etat belge ? L’argument a été repris, le soir même, par Charles Michel, sur le plateau du RTL-TVI.
S’il est exact que la proposition française en faveur du Rafale de Dassault Aviation s’est faite en dehors de l’appel d’offres lancé par le gouvernement belge, il n’en demeure pas moins que, sur le plan juridique, rien ne pouvait l’empêcher d’être prise en considération.
Le paragraphe 9 de l’appel d’offres précisait, en effet : The issuance of this RfGP is not to be construed in any way as a commitment by the Belgian Government to conclude an agreement or a contract. En d’autres termes, l’appel d’offres ne pouvait être invoqué comme un obstacle à l’introduction d’une autre proposition.
Mais, dès le départ, la N-VA avait fait son choix. Face au vingt milliards de compensations proposés par la France, le ministre de la Défense, Steven Vandeput, se contenta de répondre : C’est trop beau pour être vrai ! Et Bart De Wever ferma ensuite définitivement la porte : L’avion de combat français Rafale n’est pas un bon plan, il n’est pas suffisamment performant pour notre défense. 3,4 milliards pour un appareil qui permet de ne rien faire, cela n’a aucun sens.
Bref, c’était le F-35 ou la crise gouvernementale. Tel est le critère qui a prévalu pour Charles Michel.
Ce qui est cocasse, c’est de voir la N-VA engager la Belgique jusqu’en 2040, lorsqu’on sait que l’article 1er de ses statuts vise la disparition de la Belgique et l’émergence d’une République flamande.
Ce qui est cocasse, c’est de voir le Premier ministre agir comme si la Belgique était pérenne, alors que, dans sept moins, au lendemain des élections législatives et régionales du 26 mai 2019, le Royaume risque de devenir ingouvernable. Les récentes élections communales et provinciales ont, en effet, confirmé le constat de Bart De Wever, selon lequel Flamands et Wallons vivent sur deux planètes distinctes et constituent deux démocraties.
Lorsqu’on lui fait observer que, derrière le F-35 américain, il y a Donald Trump, Charles Michel répond : Mais il ne sera plus là dans 40 ans. Et la Belgique, sera-t-elle encore là dans cinq ans ? Souvenons-nous des propos tenus, en janvier 2016, par Liesbeth Homans, la ministre flamande de l’Intérieur (N-VA) : Nous ne sommes pas demandeurs d’une énième petite réforme de l’Etat, donc, je pense qu’en 2019, il s’agira d’autre chose : la scission de la Belgique ou en tout cas le transfert aux Régions et entités fédérées d’un maximum de compétences, ce qui amènerait la Belgique à disparaître d’elle-même. J’espère que la Belgique n’existera plus en 2025.
Quand on sait que le F-35 ne sera livré qu’à partir de 2023…
Pour ce qui concerne les fameux « retours sociétaux », il convient de rappeler l’avertissement qu’avait lancé Claude-France Arnould, l’ambassadrice de France à Bruxelles, par le biais du journal flamand « De Standaard » : Si l’on pense qu’il est possible d’acheter le F-35 tout en développant le SCAF (Système de Combat Aérien futur), je dois souligner que cette idée relève d’un malentendu.
On sait que Charles Michel n’avait pas apprécié et qu’il avait chargé son conseiller diplomatique de rappeler l’intéressée à l’ordre… En attendant, ses beaux discours en faveur de la construction européenne ont perdu en crédibilité.
Une chose est sûre : si, à court terme, les Wallons se retrouvent «assez bêtement belges tout seuls », pour reprendre l’expression de François Perin, ils réaliseront très vite leur cauchemar. Alors, ils se souviendront des propos du général de Gaulle : Les Wallons retrouveraient au sein de la France la fierté d’appartenir à une grande nation, la fierté de leur langue et de leur culture, le goût de participer aux grandes affaires du monde et de se battre pour de grandes causes humaines.
Voilà un critère qui en valait bien d’autres. Comme l’avait d’ailleurs déclaré le père de notre Premier ministre au « Figaro », en 1996 : Entre un Etat wallon replié sur lui-même et la France, je choisis la France, car la Wallonie c’est un cul-de-sac économique, social, culturel.
Lire aussi l’article de Philippe Walkowiak sur le site de la RTBF.
Pfff !!!! N’importe quoi de la part de Maronron. Je ne connaissais pas le sujet et viens d’aller lire ceci :
https://www.challenges.fr/politique/macron-regrette-l-achat-de-f-35-par-la-belgique_622145
J’allais répondre qu’il ne vise qu’Européens, alors qu’en Belgique, ce sont des visées différentes, même si il serait pas mal de renouveler la flotte aérienne. Encore faut-il avoir les sous ? Je ne connais pas le budget Belge et en France tout est magouille et ne suis pas dans les secrets des comptes. Je ne le souhaite pas ce serait un vrai casse-tête.
N’empêche que le Président Français se prend une fois de plus pour un monarque et décideur à la place du pays Belgique. Non mais des fois, qu’il s’occupe de son pays avant d’aller voir dans un autre, même si nous appartenons à l’Europe.
Cela ne m’empêchera pas de dormir. 🙂
J’aimeJ’aime
Que faut-il espérer ? Simplement que la France se place comme le chat aux aguets en attendant le dénouement de 2019 et le dénuement annoncé de la souris Wallonie.
La Wallonie française n’implique pas seulement le retour dans le giron de la Nation mais aussi la vengeance de » Waterloo » face aux « Brexiteurs britanniques » et à » la Prusse de Mekel ».
Si le Président Macron, qui connaît l’Histoire de France mais l’évite à l’occasion, ne profite pas de l’opportunité, nous, Wallons, devront encore subir » l’occupation belgicaine » jusqu’à l’élection d’un président français républicain et nationaliste .
J’aimeAimé par 1 personne
Si un jour la Belgique disparait, les flamands n’auront qu’à garder leurs F-35 et nous, wallons, en rejoignant la France, on aura, au final, des Rafales… On se consolera, en sachant, que l’Etat belge à commander (apparemment…) des blindés à la France! En attendant, toujours mieux que rien. Mais là, c’est clairement un mauvais choix. Mais comme c’est la Flandre qui dicte sa loi et petit toutou Michel qui exécute!!! 1er ministre de pacotille d’un pays qui est en sursis…
J’aimeAimé par 1 personne
Le « marché » était sans doute conclu depuis des années. Le Royaume de Belgique est dirigé par les intérêts flamands voire flamingants depuis la fin du XIXe siècle; rappel toujours utile: de 1884 à 1914, tous les Premiers Ministres ont été des catholiques flamands et même de 1892 à 1894, le gouvernement ne comptait que des ministres flamands. N’imaginez quand même pas un seul instant que ces politiques n’ont pas intensément travaillé pour leur patrie: la Flandre.
Certains n’ont pas bien lu, dirait-on, le communiqué du Président Macron. Bien sûr, il aurait préféré le choix du Rafale de Dassault mais il reconnaît que ses propositions sont venues un peu tard vu qu’il n’était pas aux responsabilités. Jules Gheude parle avec raison du paragraphe 9 de l’appel d’offres, laissant malgré tout ses chances à Dassault Aviation. La NVA ment donc en affirmant que la chose était juridiquement impossible: c’est précisément l’inverse. La NVA ment encore quand elle affirme que le prix du Rafale n’a jamais été avancé avec précision. On peut en dire autant de l’appareil de la Lockheed. La furtivité supposée du F35 n’est plus un argument technique décisif suite aux parades mises au point par les techniciens russes ou chinois. M. E. Macron déplore enfin que la Belgique, en cas de refus du Rafale, ne se soit pas orientée vers des appareils conçus et fabriqués en Europe.
Ce qui fait mal aux belgogagas, c’est que le Président a révélé à tous l’hypocrisie de la clique gouvernementale belge, marionnettes wallonnes comprises.
J’aimeJ’aime
La France humiliée par les belgicains. Que va faire Macron ?
Il dispose de moyens de pression considérables. S’il avait l’étoffe
d’un Bonaparte il mettrait la Belgie a genoux, Pourquoi ne pas
remettre en cause le statut de Bruxelles qui n’est que la capitale
provisoire de l’Europe ? Bonn et Strasbourg pourraient se partager
la capitale de l’europe. Stopper le projet de liaison Seine Escaut
qui favoriserait antwerpen au détriment des ports francais et
pourqiuoi pas soutenir enfin les mouvements wallons rattachistes ?
J’aimeJ’aime
Vous rêvez ?
J’aimeJ’aime
Malheureusement LA VOIX DU NORD est intégrée dans le groupe
Rossel medias ainsi que d’autres journaux régionaux francais
Le groupe Hersant a vécu et son meilleur tittre LE FIGARO est
Aux mains de Dassault
J’aimeJ’aime
Voici un excellent complément à l’article de Monsieur Gheude; il provient du site du RWF nos homologues pour le RETOUR A LA FRANCE !
Oct. 23 2018
Choix du F-35 : l’industrie wallonne roulée dans la farine
Ainsi donc le gouvernement N-VA/Michel devrait opter pour le F-35 en remplacement du F-16.
Il s’agit de la fin de la saga d’un marché truqué dès le départ. Tout était décidé depuis des années entre les industriels, les hommes politiques et les militaires flamands. Sans oublier leurs copains des Pays-Bas qui en sont déjà équipés.
Mais laissons la parole à Francis Van de Woestyne, l’éditorialiste à la Libre qui est pourtant très loin d’être francophile (22 octobre 2018) :
« Le choix de l’avion français, le Rafale, eût été plus raisonnable. Mais les Français ont cru déceler, dans l’appel d’offres, des éléments favorables à l’avion américain (la furtivité et la capacité nucléaire requise). Dès lors, l’Hexagone n’a pas déposé d’offre officielle… tout en souhaitant qu’elle soit quand même examinée. Ce stratagème a handicapé le dossier français. Pourtant… Choisir l’avion français, c’eût été une manière de donner du crédit à l’Europe de la Défense que l’Union tente à grand-peine de mettre sur pied. Et que dire des retombées économiques ? Il apparaît que le choix du F-35 avantagera grandement l’industrie flamande.
Pour le dire crûment : le choix du F-35 pourrait mettre en péril les finances belges, défavoriser la Région wallonne (ndr : c’est largement le cas), mettre notre Défense à la botte des Américains et freiner la construction d’une Europe de la Défense. C’est beaucoup… »
Ndlr: Le silence des industriels de Wallonie ne vous semble-t-il pas étrange ? Que signifie les » six cent millions » de retour ? Sur quoi portent-ils ? De simples pièces de rechange ou de l’avionique ? Comment encore se fier à Charles Michel et à Richard Miller qui défendent bec et ongles le Royaume de Belgique ?
J’aimeJ’aime
La Wallonie ne sera jamais rattachée à la France. La Flandre colonisera la Wallonie, la colonisation de l’ardenne par les flamands et les hollandais a déjà commencé, et ce n’est que le début.
J’aimeJ’aime
Effectivement ,,Mr Dubois,,cela est un fait et une réalité: mais est ce une raison pour baisser les bras et attendre passivement, même avec le peu de moyens que nous avons ,et le déni wallon , que tout soit effectivement « colonisé « au point qu’il n’y ait plus rien à dire?
C’est un choix.
Bien à vous
J’aimeJ’aime
Et qu’avez-vous jamais fait pour que cela – la colonisation… – ne se produise pas ? Avaler les couleuvres du nationalisme belge ?
Vive la Wallonie sortie de l’infâme Belgique ! Vive la France ! Vive la Wallonie, Région de France !
J’aimeJ’aime
A Monsieur Dubois
Chacun est libre de ses opinions. Vous avez choisi comme Michel
Petain la voie du déclin. Libre á vous. Pour ma part j’attends avec
impatience la fin des transferts nord sud. A ce moment comme l’a
dit Philippe Moureaux plus besoin de Belgique, Et je me réjouis
du succés du Vlaams Belang l’épée dans le dos de la NVA
Avec eux ce será Belgie barst et tout de suite.
J’aimeJ’aime
Monsieur Lefebvre Beau slogan, qui ne vaut à ce jour absolument rien. Les Wallons apprennent de plus en plus le flamand, je le vois tous les jours au Forem. Partez vite en France.
J’aimeJ’aime
Moi, je partirais bien en France et tout de suite… Mais pour le moment, ce n’est pas possible!!! Cependant, je me sens comme un apatride! Je me sens toujours wallon (régionalement parlant) mais j’aimerais tellement que cette Wallonie appartienne à un vrai pays, une vraie patrie: la FRANCE! Et si la Wallonie ne devrait jamais devenir région de France, je le deviendrai par moi-même… Je me laisse encore du temps jusqu’aux élections de mai 2019… après ça, si rien ne bouge, il faudra que je prenne une décision pour et par moi-même…
J’aimeJ’aime
Oui Monsieur Dubois certains parents wallons inciviques envoient
leurs enfants appremdre á aboyer flamand. Ils pourromt devrenir
technicien de Surface chez un Flamand arrogant. Mais vous avez
tout faux car la Flandre assouplit ses exigences linguistiques
face á la pénurie de main d’oeuvre. Et ce n’est qu’un debut
car la dénatalité flamande comme l’allemande est telle que
le recours a une main d’oeuvre étrangère s’impose. Et souvent
cette main d’oeuvre est francophone bilingüe francais árabe.
Ah si les Wallons boycottaient les prpduis flamands….
J’aimeJ’aime