Par Paul Durieux
Ne vous moquez pas des Français, comme à la RTBF ou RTL, et observez bien les taux de taxation. Là, les « petits belges » s’étouffent d’effroi et il ne fait plus aussi bon de vivre dans notre royaume surréaliste…
Je me suis toujours demandé comment faisaient mes nombreux amis du Gard pour mener un train de vie comme le leur alors que nous faisions partie en général de cette classe dite moyenne. Bien sûr, je ne parle pas de millionnaires ou de milliardaires qui ont tout avantage à profiter des largesses du très injuste impôt des personnes physiques belge. Mais au fait, ai-je des amis parmi ces gens qui savent oh combien utiliser niches fiscales, paradis fiscaux et autres subtilités du système pour ne pas payer le juste impôt ? Poser cette dernière question est y répondre !
Bien sûr, il existe beaucoup d’autres paramètres pour comparer de façon juste tout ce qui concourt à une vie de qualité. Si j’en avais les moyens, le temps et les compétences techniques, je pourrais réaliser nombre de vidéos qui pour la plupart plaideraient pour la qualité de vie en France, mais chuuuuuutttttttttt… Il ne faut surtout pas que les Wallons soient informés objectivement. Ceci dit, soyons objectifs : le paradis sur terre n’existe nulle part !!!
En Belgique, il est tout à fait vrai que nous sommes taxés à mort. D’ailleurs les médias Français ne parleront jamais de la manière dont nous le sommes. Nombrilistes comme ils le sont, ils croient qu’ils sont taxés à mort. Indépendamment tout de même de la CSG, de la Taxe d’habitation, différente de la taxe foncière j’insiste, ils ne travaillent d’abord en général que 35 h. Et la retraite à 62 ans.
Je me souviens avant l’Euro, c’est important avoir eu un salaire de 92.000 FB. Net, j’avais 52.000 FB. Je travaillais dans une filiale bancaire Française, avec la loi Belge avais le salaire d’un cadre sans en avoir le titre.
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Sans parler du « numerus clausus » en vigueur en France depuis quarante ans et où l’on se prépare, pénurie de médecins aidant, à reléguer dans les oubliettes de l’Histoire! Et chez nous? Que fera-t-on de cet « outil » instrumentalisé par le communautaire?
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Excellente question, Jean-Luc !
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Cher Président,
Merci pour cette vidéo de France-Info, réponse pédagogique claire à la haine anti-française belge.
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Merci, cher Jean-René !
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A lire ce long texte dans le Figaro, il semble que l’Etat belge n’applique pas la même politique envers ses contribuables. Si Monsieur Macron est le président des riches alors la Belgique gouvernementale est la protectrice des richissimes depuis 1830.
Prélèvement à la source: vous avez jusqu’à minuit pour choisir votre taux d’imposition
• Par Renaud Bernard
• Mis à jour le 15/09/2018 Le Figaro
NOS CONSEILS – Le taux par défaut appliqué par le fisc n’est pas toujours adapté à votre situation, notamment si vous avez dans le couple des revenus très disparates, ou si vous souhaitez rester discrets sur votre patrimoine.
Plus que quelques heures pour se décider. Si vous ne l’avez toujours pas fait, vous avez jusqu’à minuit, ce samedi, pour décider du taux qui vous sera appliqué dans le cadre du prélèvement à la source. Au 1er janvier prochain, l’impôt sur le revenu sera en effet prélevé chaque mois sur votre salaire ou votre pension en fonction d’un taux qui vous a été communiqué par l’administration fiscale sur votre avis d’imposition, reçu entre la fin août et début septembre. Ce taux est également consultable dans votre espace personnel sur impots.gouv.fr. Pour l’année 2019, le taux qui vous a été communiqué, calculé d’après les revenus perçus en 2017 déclarés en 2018, s’appliquera de janvier à août, puis il sera revu pour la période s’écoulant de septembre à décembre, en fonction des revenus de 2018 déclarés en 2019.
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Par défaut, l’administration transmet un taux conjugalisé qui tient compte de votre situation familiale (célibataire, couple marié ou pacsé, enfants à charge…) et de l’ensemble de vos revenus et charges. Il est identique pour chacun des conjoints ou partenaires de pacs. C’est celui que l’administration transmettra à votre employeur.
Vous pouvez choisir un taux individualisé
Mais ce taux conjugalisé n’est peut-être pas le mieux adapté à votre situation. Un couple marié ou pacsé présentant des disparités de revenus importantes peut préférer opter pour un taux individualisé en fonction des revenus de chaque membre du couple. Le taux individualisé ne modifie en rien le montant total de l’impôt à payer mais il change la répartition de son paiement entre les époux ou partenaires. Ce choix étant personnel, chacun des conjoints peut l’exercer sur son propre espace personnel sur Internet.
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Attention, dès que l’un des conjoints ou partenaire de pacs opte pour un taux individualisé, l’autre se verra automatiquement appliquer le taux individualisé qui lui est propre.
Et si vous ne souhaitez pas, dans un souci de confidentialité, divulguer votre taux à votre employeur, vous pouvez demander à l’administration fiscale qu’elle transmette un taux neutre, calculé selon une grille forfaitaire prédéterminée (Bofip-BOI-BAREME-000037-20180515), correspondant à celui d’un célibataire sans enfant, et ne tenant compte que des salaires, à l’exclusion de tout autre revenu (revenus fonciers, de placement…). Ce choix intéressera les contribuables qui souhaitent jeter un voile pudique sur la composition de leur patrimoine et l’ensemble de leurs revenus.
Attention, si le taux neutre est inférieur au taux individualisé, vous allez verser moins que le montant de l’impôt réellement dû. Il vous faudra alors calculer le complément de versement à effectuer et faire le règlement en allant sur votre espace personnel. À défaut, vous subirez une pénalité pour insuffisance de paiement. À l’inverse, si vous avez des enfants, demander le taux neutre peut vous conduire à une retenue sur salaire bien plus élevée que le prélèvement normalement dû, la grille appliquée par le fisc ne tenant pas compte du quotient familial. Et ce n’est qu’en septembre de l’année suivante que le fisc vous remboursera le trop-versé.
Exemple: Maryse et Jean ont trois enfants et gagnent respectivement 40.000 € et 25.000 € par an. Le taux par défaut applicable à chacun de leur salaire sera fixé à 4,2 %. S’ils optent pour le taux individualisé, Maryse supportera l’intégralité de la charge de l’impôt sur le revenu avec un taux de 6,7 %, Jean n’étant pas imposable. Avec le taux neutre, le salaire de Maryse sera amputé d’une retenue de 12 % et celui de Jean d’une retenue de 7,5 %. Ils paieront trop en 2019 et devront attendre septembre 2020 pour être remboursés. Un manque de souplesse qui fait perdre beaucoup d’intérêt à ce taux.
Une démarche rapide
Pour choisir son taux, rien de plus simple: il vous suffit d’aller sur votre espace personnel du site impots.gouv.fr (rubrique «Gérer mon prélèvement à la source») et de cocher le taux que vous souhaitez voir appliquer sur vos revenus dès janvier 2019.
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Vous pouvez aussi appeler votre centre des finances publiques ou vous rendre dans ses locaux. Vous trouverez ses coordonnées sur votre avis d’imposition. Une fois le nouveau taux choisi, le fisc le transmettra à l’organisme collecteur (employeur, caisse de retraite…) dès la fin du mois de septembre. Attention, la date du 15 septembre n’est pas une date couperet. Elle laisse juste le temps au fisc de pouvoir mettre en place le dispositif du prélèvement à la source et de transmettre le taux à appliquer dès 2019 au tiers collecteur. Il vous sera toujours possible de le modifier même après le 15 septembre, sans attendre janvier 2019. Mais, il n’est pas certain que votre nouveau taux soit pris en compte dès janvier, le changement pouvant prendre jusqu’à trois mois après votre demande.
(ndlr: pour les tableaux explicatifs, navré, rendez-vous sur le site du Figaro)
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