Après la défaite des Diables rouges, hier soir, nous renvoyons à un de nos articles écrit quand s’est achevée l’aventure brésilienne, il y a quatre ans : Ceci n’est pas du chauvinisme.
Après la défaite des Diables rouges, hier soir, nous renvoyons à un de nos articles écrit quand s’est achevée l’aventure brésilienne, il y a quatre ans : Ceci n’est pas du chauvinisme.
Voilà, la France a fait preuve de plus de réalisme et d’intelligence dans la gestion de ce match.
Reste plus qu’à espérer de terminer 3ème pour les belges (ainsi on ne parlera plus à chaque fois de Mexico 86 comme apothéose belge) et on terminerait sur une bonne note ce Mondial en Russie…
En ce qui concerne la France, j’espère qu’elle va aller au bout…A fond avec la France, allez les Bleus!!!
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Depuis 1945, les réunionistes de Wallonie partagent dans la presse puis sur les sites sociaux une frustration profonde nourrie par la lassitude d’un combat sans cesse renouvelé contre le Golem Belgique, cet Etat artificiel animé par deux traités celui de Vienne, 1814-1815, et celui de Londres du 19 avril 1839.
Ces deux traités scellèrent le sort des populations de Flandre et de Wallonie à un point tel que deux siècles plus tard elles s’entredéchirent toujours dans le désintérêt total des puissances créatrices et l’opposition réactionnaire des dirigeants « belges ».
Alors que les historiens admettent la nocivité du Traité de Versailles du 28 juin 1919, ils lui attribuent notamment l’une des causes profondes de la Seconde Guerre mondiale et acceptent la qualification de « diktat » prononcée par les allemands.
Or, il existe une similitude flagrante entre le traité de Vienne et celui de Versailles à savoir : l’HUMILIATION des Wallons, des Flamands et particulièrement de la France AMPUTEE des provinces wallonnes dont la principauté de Liège (officiellement unie à la France depuis le 3 mai 1793) .
Mais, contrairement à l’Allemagne absente des négociations à Versailles, il faut effectivement relever la présence des plénipotentiaires de toutes les parties en cause, à Vienne et à Londres toutefois il ne faut pas occulter ni oublier l’occupation de la France et des provinces wallonnes par les troupes « alliées » de 1815 à 1818 ainsi que la menace armée permanente de la Grande-Bretagne.
Ces éléments coercitifs devraient rendre, rétroactivement, les deux traités caducs si la cause se défendait aujourd’hui devant une cour internationale de justice, comme depuis la loi Taubira de mai 2001, plusieurs associations, dont le Mouvement international pour les réparations (MIR), ont porté plainte à Fort-de-France pour le rôle de la France dans la traite négrière pour des faits passés avant 1837.
Un appel à réparation devrait conclure à nier la légitimité de la création du royaume de Belgique comme une sorte de Crime contre l’Humanité.
Les Flamands pourraient pointer, pour la période de 1830 à 1930, « la persécution de tout groupe ou de toute collectivité identifiable pour des motifs d’ordre politique, racial, national, ethnique, culturel, religieux ou sexiste ou en fonction d’autres critères universellement reconnus comme inadmissibles en droit international ».
Les Wallons pourraient pointer, pour la période de 1940 à aujourd’hui, : « les actes de ségrégation commis dans le cadre d’un régime institutionnalisé d’oppression systématique et de domination d’un groupe racial sur tout autre groupe racial ou tous autres groupes raciaux et dans l’intention de maintenir ce régime ».
Pourquoi une telle proposition qui pourrait déclencher les sarcasmes? Elle suit en fait la lecture de deux articles intéressants sur le site du Mouvement flamand DOORBRAAK.
D’abord un message conjoint des députés flamands Veerle Wouters, Barbara pas et Hendrik Vuye en date du 11 juillet 2018. : LE GOUVERNEMENT MICHEL S’AVERE UN DANGER POUR LE PROJET NATIONAL FLAMAND.
Morceaux choisis : Le gouvernement Michel n’est qu’un grand mensonge. Ce gouvernement n’accomplit aucun changement. CE GOUVERNEMENT MONTRE SIMPLEMENT QU’AU SEIN DES STRUCTURES BELGES IL EST IMPOSSIBLE D’APPORTER LE CHANGEMENT. Que la stratégie de la participation, pour laquelle la NVA a opté pour, n’a pas permis à la Flandre d’avancer d’un pas en avant mais au contraire l’a fait reculer de plusieurs pas. Ce gouvernement prouve la pertinence et l’importance du projet national flamand. Il faut promouvoir la Flandre et convaincre les Flamands. Après tout, Michel I prouve la faillite de l’arrêt communautaire. Il y a des élections en octobre 2018 et mai 2019. Celui qui opte pour une halte communautaire opte pour un appauvrissement supplémentaire de la Flandre. Les Flamands doivent devenir des combattants et revendiquer ce qui leur vient. Les Flamands sont majoritaires et doivent aussi se comporter comme une majorité, et non comme une minorité. Des pas de géants peuvent être accomplis dans la réforme de l’État sans une majorité des deux tiers si les flamands débordent les frontières de partis et privilégient l’importance de la Flandre, alors ils pourront beaucoup. Il ne faut pas célébrer la Flandre uniquement le 11 juillet mais tous les jours. La Flandre et la prospérité peuvent devenir synonymes si les Flamands le veulent vraiment. Là se trouve la force du projet national flamand.
Puis un message criant de vérité valant un tir direct de la part de Pieter Bauwens, en date du 11 juillet 2018, contre les élucubrations du professeur Van Parijs à vouloir imposer l’anglais pour sauver l’insauvable Belgium : LA BELGIQUE EST UN LUXE QUE NOUS NE POUVONS PLUS NOUS PERMETTRE. LES GASPILLAGES DOIVENT CESSER.
Morceaux choisis : Dans le monde du professeur de Paris, tout le monde parle l’anglais académique. Mais dans le monde ordinaire, cela pourrait bien être décevant. Van Parijs est un membre de « re-bel », qui signifie « repenser la Belgique » un club où les belgicistes réfléchissent à la façon dont ils peuvent sauver la Belgique et où la langue anglaise serait la langue véhiculaire. La fin justifie les moyens. Pour sauver la Belgique, il faut faire des choses folles. Exclure une partie de votre démocratie, par exemple. Que faites-vous avec cette partie de votre population qui ne connaît pas l’anglais ? Cette partie de la population qui est incapable de suivre ou de mener une discussion politique dans cette autre langue ? N’ont-ils alors pas droit à la démocratie belge ? DE TAAL IS GANZ HET VOLK ! Il est un préalable fondamental pour faire partie de notre Nation, notre Communauté et de participer au Forum public pour déterminer notre identité c’est la connaissance de la langue. La langue est de cette façon « Ganz het volk ».
Comme quoi, les enfants gâtés du Belgium rêvent d’indépendance et la NVA va subir de fortes pressions, ce qui expliquerait que Ben Weyts (N-VA) remette le confédéralisme sur la table (Belga le samedi 14 juillet 2018). Avis aux rêveurs d’une Belgique de mille ans !
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On parlera encore longtemps de la défaite jugée imméritée contre la
France.
Toutefois, ne m’intéressant pas particulièrement au football et au cyclisme, voici un commentaire Éditorial de Géry De Maet dans la DH du 13 juillet 2018. Ces derniers classent les critiques belges dans la case « Dénigrements ».
Tout comme en 1990, beaucoup n’ont jamais avalé le but de David Platt survenant à la dernière minute après deux tirs de Scifo sur le piquet. Quatre ans plus tard, aux Etats-Unis, c’est un penalty non sifflé sur Josip Weber qui envoya durablement l’arbitre Roethlisberger aux gémonies.
En 2002, est-il besoin de rappeler que le but refusé à Marc Wilmots face au Brésil a déclenché un nouveau scandale national ?
Et voici qu’aujourd’hui, certains accusent même la Fifa (ndr : la presse flamande, évidemment) d’avoir tout fait pour qualifier la France à travers un arbitre à sa solde.
Bizarrement, lorsqu’il est question du Mexique en 1986, les mêmes se gardent bien de mentionner les deux buts largement entachés de hors-jeu contre l’Union soviétique.
De même que pour l’actuelle Coupe du Monde, on oublie que le Panama et la Tunisie n’étaient pas des foudres de guerre, que le Japon a été éliminé au forceps, le Brésil avec un brin de chance et que les choix tactiques en demi-finales n’étaient peut-être pas les meilleurs.
C’est dire que le chauvinisme et la mauvaise foi ne nous sont pas plus étrangers qu’à nos voisins. Pourquoi d’ailleurs, serions-nous si différents ?
Saluons plutôt le fair-play des Anglais, dont la déception doit être aussi grande, eux qui n’ont plus jamais été en finale depuis 1966. En espérant tout de même les battre samedi.
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