Wallon, qui es-tu ?

Cette question a été posée par André Patris dans un livre publié en 1990. L’évolution de l’Etat belge devrait la rendre incontournable.

A la demande du gouvernement wallon, l’Institut Jules Destrée vient de réaliser une video présentant la Wallonie, appréhendée essentiellement dans son épaisseur historique, de façon à lui donner une plus grande conscience d’elle-même.

A voir et à partager.

9 réflexions sur « Wallon, qui es-tu ? »

  1. La question posée par André Patris en 1990 relevait déjà d’une angoisse existentielle face aux nuisances délétères qu’exerçaient déjà sur l’esprit et la mémoire des Wallons la désinformation, les messages tronqués et les mensonges des médias et des officines liées au pouvoir belge.
    Si le gouvernement wallon en appelle aujourd’hui à l’Institut Jules Destrée ( qui n’est pas une officine socialiste comme certains voudraient le faire croire) cela signifie qu’il place sa confiance en une institution reconnue, notamment à l’étranger, comme honorable et de haute tenue intellectuelle. Il faut espérer qu’il fera appel plus souvent à cet institut pour que la Wallonie émerge du magma marécageux belgeois.

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  2. Un beau travail, en effet, que cette vidéo d’inspiration historienne. Seul bémol: le choix ultime d’une Belgique fédérale plutôt que le rattachement à la France présenté comme étant davantage « rationnel »…Sans autre explication. Ne serait-ce pas de la manipulation intellectuelle rétrospective? Pourtant, nous disposons du recul nécessaire, aujourd’hui, pour mieux apprécier cette « rationalité ». L’Institut Destrée ne confond-il pas ici histoire et propagande? L’histoire ne serait – elle pour lui que l’alibi de celle-ci?

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  3.  » Seul bémol: le choix ultime d’une Belgique fédérale plutôt que le rattachement à la France présenté comme étant davantage « rationnel »  » Tout à fait d’accord avec votre interrogation, Monsieur Lefèvre. Mais, si l’Institut J; Destrée dépassait la position institutionnelle actuelle de la Wallonie il deviendrait une officine politique partisane. Il doit demeurer une institution d’étude historique neutre afin de conserver sa qualité actuelle. Ce faisant, par la voix et les écrits de Monsieur Destatte, la critique partisane du réunionisme a déjà été formulée. Il s’agissait d’une opinion, certes de l’actuel directeur général de l’institution, mais pas de l’institution en tant que telle. L’équilibre reste précaire.

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  4. Selon la presse, le PS liégeois viserait, aux prochaines élections en 2018, la majorité absolue.
    Comme il apparaît souvent, même sous prépondérance socialiste, que Liège s’oppose régulièrement aux autres provinces wallonnes, serait – il inconcevable de proposer aux élus liégeois de s’inspirer, une fois ne serait pas coutume, du mode d’action de BDW ?
    Contrairement aux autres provinces wallonnes, la Principauté de Liège ( soit, sauf erreur, un tiers du territoire de la Wallonie) vota son union à la France le 20/01/1793.
    La Convention prononça officiellement l’union du Pays de Liège à la République le 03/05/1793.
    Pour la résistance acharnée des forteresses liégeoises face à l’invasion allemande en 1914, Liège fut décorée de la Légion d’Honneur à deux occasions: la première fois le 7/8/1914 mais remise officielle le 24/7/1919 et pour la seconde fois le 7/8/2014 ( le Maire Louis Demeyer reçut la décoration des mains du Président Hollande ).
    Le moment, alors que 2019 impliquera le vote pour ou contre le confédéralisme, n’arrive-t-il pas pour que Liège commémore son union à la France brisée par les forces armées européennes en 1815 ?
    Au nom des peuples à disposer de leur avenir, cette commémoration ne pourrait-elle impliquer (afin de ne pas gêner la France) le dépôt auprès d’une cour de justice européenne ou internationale d’un recours afin de réduire à néant les conséquences funestes des Congrès de Vienne et de Londres (1839).
    La question ne sera la rapidité de la décision en justice mais bien de LA GIFLE au Belgium et à l’Europe !
    Bien évidemment, cela coûterait de l’argent mais pour une fois une dépense somptuaire en vaudrait la peine !

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  5. Triste conclusion on reste en Belgie ce non pays qui étouffe les
    Wallons depuis pres de deux siécles. On paie toujours la catastrophe
    de1814.

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  6. Excellente proposition de M Valmy une occasion d’internationaliser
    le probléme et de faire vaciller le non pays qui opprime les Liegeois
    depuis pres de 200 ans. L’alliance Wallonie France pourrait ouvrir
    une souscription pour les frais d’avocatss j’y participerais volontiers.
    Liège c’est 1000 ans d’indépendance

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  7. Le bal des faux culs ! Qui est le plus Pinocchio ?

    Avant France-Belgique, Charles Michel et Edouard Philippe saluent « des liens profonds et très naturels » (sic)
    Le Vif 08/07/18 à 11:33 -Source: Afp

    « Plus qu’un ami » mais « qui aime bien châtie bien »: les Premiers ministres français Edouard Philippe et belge Charles Michel reviennent sur le lien fort (sic) entre les deux pays, dans un entretien au Journal du Dimanche publié deux jours avant la demi-finale de la coupe du monde de football.

    S’affichant amateur de Jacques Brel, d’Astérix et de Tintin, Edouard Philippe, qui suivra « forcément » le match entre les deux équipes mardi depuis son bureau, souligne que la Belgique, « c’est plus qu’un voisin, un peu plus qu’un ami, même. Nous avons davantage qu’une frontière en commun: une histoire, une culture ».

    (ndlr: a) une drôle d’histoire car le fait que les provinces néerlandaises méridionales et septentrionales ainsi que les actuels « Hauts de France » et les actuelles provinces wallonnes – la Principauté de Liège exceptée – furent achetées, du 14e siècle à la première moitié du 15e siècle, par les ducs de Bourgogne de la maison Valois ne créent pas une histoire commune SAUF de nous avoir fourgués par héritage en 1477 aux satanés Habsbourg.
    b) La frontière commune demeure une frontière de guerre malgré le silence des armes.
    c) La culture commune ne se partage qu’avec les Hauts de France romans et les provinces wallonnes y compris assurément la Principauté de Liège.

    « Impatient » avant la demi-finale, Charles Michel dit la fierté de son « petit pays » d’avoir « cette grande équipe (sic), qui fait évoluer beaucoup de talents individuels, mais joue collectif ».
    ( ndlr: une grande équipe de  » naturalisés commerciaux de tous horizons ». Carlo Miguel confond Belgium et stock américain. )

    « Flamands, Wallons (…) quelles que soient nos origines, dans un pays aussi divers que la Belgique, nous allons soutenir notre équipe des Diables rouges », relève-t-il.
    ( ndlr: là Carlo Miguel se met le doigt dans l’œil car pas question de soutenir des Red Devils à la sauce globish des Saxe-Cobourg ou des Rode Duivels à la sauce ménapienne de Devos-Lemmens. Vive les Bleus ! )

    « La fantaisie, la franchise »
    Pariant sur une victoire 3-1 des Bleus, M. Philippe, qui revendique des racines flamandes via sa mère lilloise (sic), cite parmi les traits de caractère belges « la fantaisie, la franchise, le tempérament industrieux et le sens du commerce, c’est-à-dire des échanges ».

    (ndlr: M. Philippe n’a pas plus appris sur les « amis belges » que M. Chirac. Peut-être lorsqu’il ne vendra pas ses Rafales à la Luchtmacht ? Espérons le car depuis 1830, la Belgium a trahi allègrement la France mais il est vrai que pour la propagande le sang des Wallons reste belge. Quant à transformer Madame sa mère en bourgeoise flamande c’est lamentablement confondre entre Flandre wallonne, gallicane, française et le Westhoek dit Flandre flamingante)

    « Les liens sont profonds (sic) et très naturels (sic)  » et « nos sociétés sont interconnectées, notamment par les liens familiaux, avec des milliers de couples binationnaux », observe quant à lui Charles Michel.
    (ndlr: les plus grands nationalistes flamingants, initiateurs du Los van Frankrijk, se recrutent chez les fransquillons et certains portent même des patronymes wallons)

    « Qui aime bien châtie bien »
    Mais « qui aime bien châtie bien », tacle le Premier ministre belge: « Nous trouvons les Français souvent prétentieux (sic) et les Français ont tendance à nous trouver ridicules (vrai), notamment à cause de notre accent ».(sic)

    (ndlr: en matière de prétention et de chauvinisme Carlo Miguel n’écoute pas assez la RTBF et RTL – vivons ensemble – . Quant aux accents de Wallonie, ils se marient aisément aux accents locaux de la France profonde. Pour le reste les accents des « bilingues » flamands et bruxellois ne concernent pas les Wallons.)

    Edouard Philippe salue enfin l’étroite coopération antiterroriste entre les deux pays ainsi que leur attachement commun à l’Europe.
    « La Belgique a cru (sic) très tôt à la construction européenne et,
    contrairement à d’autres, elle n’a jamais été tentée de revenir en arrière (sic) « , salue-t-il.

    (ndlr: M. Philippe ne connaît vraiment rien au Belgium. C’est bien lamentable que le Quai d’Orsay ne puisse pas communiquer au Premier ministre des informations fiables sur ce royaume de triste mémoire dans l’Histoire de France ? L’Europe pour la Belgium représenta la course en avant afin d’échapper à la dislocation honteuse et à la chute dans le précipice, ce qui explique qu’elle ne peut pas revenir en arrière même si elle le voulait.)

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  8. Je me suis un peu absenté et je reviens d’un peu de vacances en « Baie de Somme » (Le Crotoy, Saint-Valéry, Fort-Mahon, etc…) très belle région quand il y fait beau! Bien plus belle que la « côte belge » ou devrais-je dire la côte flamande!

    Sinon, très bonne vidéo sur la Wallonie, avec des choses que j’ignorais même et un très beau travail de recherche et de mise en images.

    Enfin, j’ai trouvé ceci sur le site de la RTBF:

    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_cinq-raisons-pour-lesquelles-les-belges-ne-s-entendent-pas-avec-les-francais?id=9967830 (en ce qui concerne cette vidéo, le fait que ce France-Belgique arrive (mondial de foot), c’est de « bonne guerre » et si ça reste au niveau de l’humour bon-enfant bien évidemment)

    https://www.rtbf.be/info/regions/hainaut/detail_la-ferme-d-eric-van-steenkiste-etant-a-cheval-sur-la-flandre-et-la-wallonie-ses-bovins-ne-peuvent-pas-se-melanger?id=9936927 (en revanche, pour celle-ci, c’est d’un pitoyable. Un exemple concret que ce pays n’en est plus un!!!)

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  9. La Belgique et Bruxelles valent-elles une messe ? Bon Dieu, NON, excepté pour la Flandre!

    A tous les jeunes wallons, en politique ou non, ni la Belgique ni Bruxelles ne valent une messe, pas plus que de se plier à apprendre la langue de Vondel.
    Certains en ce « plat pays qui n’a jamais concerné la Wallonie » s’inquiètent de la désaffection des élèves wallons pour l’apprentissage de la langue de Vondel (RTBf, Aubry Touriel, 28/07/2018). Il ne faut pas perdre de vue que l’apprentissage du français en Flandre et du néerlandais en Wallonie relève d’un diktat politique soutenu par tous les partis politiques en ce Royaume. La Belgique multiculturelle, bien avant la mode actuelle, doit impérativement se survivre par tous les moyens mêmes les plus rebutants.
    Par bonheur, la liberté de choix en Wallonie facilite l’engouement général, logique et compréhensible aujourd’hui, en faveur de l’anglais et d’autres langues. Or, pour certains déloyaux personnages en Communauté française – Fédération Wallonie-Bruxelles, il est important de convaincre les parents de choisir le néerlandais parce qu’en Belgique « on y est obligé pour trouver un emploi (sic) ».
    Bénies soient les familles manifestant de la répulsion pour le néerlandais. Qu’à cela ne tienne, la solution immonde, afin de lobotomiser les petits wallons en parfait zombies belgicains, se nomme : l’école en immersion. Par chance, la Communauté française – Fédération Wallonie-Bruxelles est à l’os et n’a plus les moyens de mener des politiques nouvelles et désastreuses (cf. Emily Hoyos, le 24/09/2013)
    Cette évolution ne serait pas irréversible. De « mauvais génies en ce Royaume » constatent avec joie un afflux de Bruxellois francophones dans les écoles flamandes. En Région bruxelloise la liberté de choix n’existe pas. Une nuance capitale, svp, ne pas confondre un Wallon avec un Bruxellois francophone ! Destrée en faisait d’ailleurs une description exotique qui se confirme encore actuellement. De plus, avec les générations qui passent, Bruxelles entre en orbite de la Flandre (les affaires sont les affaires !). Les Bruxellois plébiscitent le bilinguisme et les communes à facilités se diluent lentement dans la mouvance flamande.
    Si la Communauté française – Fédération Wallonie-Bruxelles souhaite promouvoir l’excellence en Wallonie qu’elle biffe le néerlandais de son enseignement au profit de langues à diffusion mondiale. L’entêtement contraire serait dévastateur surtout au vu de l’anglicisation de l’enseignement supérieur aux Pays-Bas. L’impulsion initiale à l’anglicisation massive qui se propage maintenant irrésistiblement a été donnée, en fait, en 2003 par le rapport Nederlands, tenzij … (Le néerlandais, sauf si …) de la Commissie Nederlands als Wetenschapstaal (Commission sur le néerlandais comme langue scientifique) de la Koninklijke Nederlandse Academie van Wetenschappen (KNAW – Académie royale des sciences des Pays-Bas). La teneur de ce rapport rend parfaitement l’état d’esprit dans lequel s’inscrit l’anglicisation actuelle, comme l’illustre l’extrait suivant de la conclusion: «L’avènement d’une lingua franca unique à l’échelle mondiale présente d’énormes avantages, surtout dans le domaine de la connaissance. Pas seulement dans les disciplines scientifiques, mais aussi dans les disciplines littéraires ou les sciences humaines. C’est pourquoi il faut encourager l’usage de l’anglais sans rancune et avec entrain ». Le lecteur français ne manquera pas de remarquer avec quelle franchise la «perte d’importance» du néerlandais est rationalisée ». (13/03/2016, Sepentrion, Daardaar).
    Toutefois, en Belgique, la connaissance du néerlandais ouvre-t-elle toutes les portes pour trouver un travail ? FAUX, archi-faux !
    Le 23/04/2014, Trends Tendances publiait un article primé (prix Citi – 2013) de Gilles Quoistiaux, au titre plus qu’évocateur : « Comment les Flamands ont kidnappé l’économie belge ». Le sujet est toujours tabou car il n’existe pas d’avenir professionnel pour les jeunes Wallons « en notre royaume où il fait si bon vivre (sic) ». Dans le privé, les Flamands détiennent SEPTANTE POUR CENT des fonctions de directeur financier, de directeur juridique, de directeur de marketing et SEPTANTE-TROIS POUR CENT des fonctions (stratégiques) de directeur des RESSOURCES HUMAINES. Les Flamands se retrouvent également majoritaires dans le secteur du conseil à savoir les avocats d’affaires (très influents) et les consultants stratégiques.
    JAMAIS les Wallons ne briseront « ce plafond de verre » pour la simple raison que les recruteurs flamands n’engagent et ne promotionnent qu’au travers d’un prisme ETHNIQUE ( ndlr : racial) contrairement à la minorité de recruteurs wallons (ndlr : dindons).
    Dans les institutions centrales, fédérales, du Royaume de Belgique, sans oublier les représentations européennes et internationales, la situation est tout aussi alarmante et défavorable aux les Wallons. Dans les administrations fédérales (civiles et militaires) de l’Etat et dans les institutions « para -étatiques » les lois linguistiques auxquelles feu le Bruxellois, Arthur Gilson, Ministre de l’intérieur PSC de 1961 à 1965, attacha son nom ont produit et produisent toujours leurs effets néfastes et discriminatoires à l’encontre des Wallons par le biais d’un « bilinguisme » qui semble-t-il est à la portée des seuls Flamands. Ainsi tous les postes de commande passent définitivement aux mains des Flamands DONC de la Flandre. (cf. Le Divorce Belge, Lucien Outers,1968).
    Au XXI e siècle, les Wallons vivent, au sein du Royaume de Belgique, une situation similaire à celle de leurs aïeux sous la coupe du Royaume des Pays-Bas avant la révolution de 1830 ! Cette ségrégation, similaire à un apartheid à peine déguisé, rappelle l’application de « l’arithmétique hollandaise » sous le règne de Guillaume 1er d’Orange. Et dire, qu’aujourd’hui, certains au MR et au CDH (ex-PSC) marchent sur la tête et en redemandent. Jusqu’où ira l’aveuglement ? Il devient pressant que les Wallons déchirent le voile de la supercherie belge qui leur dissimule l’horrible réalité.
    Comment faire comprendre aux PS, MR, CDH, ECOLO et PTB que grâce au BENELUX, la Belgique et la Hollande s’activent d’effacer 188 ans « d’erreurs ». A la faveur de cette machine de guerre francophobe et wallophobe, créée en 1944 par les gouvernements en exil des Pays-Bas, de la Belgique (bien merci à P.H. Spaak, bruxellois et PS) et du Grand-Duché de Luxembourg, la solidarité entre Flamands et Hollandais devient plus qu’une union douanière, elle implique aussi un rapprochement culturel et spirituel.
    Il ne faut pas perdre de vue que le Bénélux et l’unité européenne permettent à la « souche néerlandaise », scindée XVIe siècle et en 1830, de reforger enfin un noyau colossal d’activités portuaires, commerciales et industrielles au bénéfice exclusif de vingt-trois millions sept cent mille Grand-Néerlandais (NL + VL). Géographiquement, le Bénélux correspond au royaume uni des Pays-Bas tel qu’il existait entre 1815 (congrès de Vienne) et 1830 (indépendance de la Belgique). Dans cet ensemble qui restaure activement les anciens Pays-Bas si les Wallons ne s’en évadent pas à temps, ils subiront, « parqués dans leur réserve d’indiens », la loi implacable d’un ensemble revanchard majoritairement germanique car il faut additionner à la masse néerlandaise : six cent deux mille Grand-Ducaux (attachés à la Maison de Nassau-Weilburg, liée à la Maison Orange-Nassau), septante mille Allemands de l’Ostbelgien et, se coulant dans l’orbite de la Flandre, un million cent quatre-vingt- quatre mille Bruxellois très particuliers, égocentriques, francophobes et wallophobes.
    Voilà de quoi dégoûter les Wallons de se plier à l’apprentissage du néerlandais comme le voudrait la Communauté française – Fédération Wallonie-Bruxelles, cet outil hypocrite de l’asservissement des Wallons au Royaume de Belgique et par là au Pays-Bas de 1815 ressuscité.
    Le Mouvement flamand et les dirigeants politiques de Flandre s’inquiètent du refus persistant de l’Europe de reconnaître le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, s’agissant de l’irrédentisme de l’Ecosse et de la Catalogne. L’Europe se garde bien de rappeler certains faits historiques survenus en 2008 qu’elle dut accepter ainsi que les USA et l’OTAN.
    En août 2008, la Russie proclama reconnaître l’indépendance de l’Abkhazie et de l’Ossétie du sud. Le Président Medvedev annonça qu’il s’arrogeait le droit d’agir comme les Occidentaux l’avaient fait dans les Balkans (Guerre en Yougoslavie , le cas du Kosovo). Il insistera sur les principes du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, principes invoqués particulièrement par la France pour justifier « l’indépendance du Kosovo ». (Hélène Carrère d’Encausse – La Russie entre deux mondes – 2011)
    En réalité, la reconnaissance russe de l’Abkhazie et de l’Ossétie du sud revêt une toute autre portée, PRIMORDIALE POUR L’AVENIR DE LA WALLONIE ET DE LA FLANDRE : le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes impliquerait non seulement le droit à la séparation mais aussi à l’UNION ! Cela vaudrait également pour l’Irlande et l’Irlande du Nord.
    Si l’URSS des années 1920 put se constituer de cette manière, de quel droit refuserait-on à la Flandre de s’unir enfin aux Pays-Bas et recréer le territoire de l’Union d’Utrecht (1579) anéantie par l’Espagne ? De quel droit refuserait-on à la Wallonie de s’unir enfin à la France après les séparations orchestrées unilatéralement par la Grande Bretagne en 1815 et en 1830 ?

    Il y a là une piste à suivre par les juristes wallons !

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