Barbecue et Citoyenneté

Par la radio et la télévision nous connaissons tous Devos et Lemmens, marque de sauces bien de chez nous. Les messages publicitaires de cette marque donnent la parole à deux bruxellois bien sympathiques et fêtards, Devos et…Lemmens.

L’humour bien bruxellois, les jeux de mots un peu lourds et l’autodérision sont la règle dans ces messages et je suis persuadé qu’ils contribuent à doper les ventes de la marque, ce qui est la moindre des choses lorsqu’on investit en publicité.

Cependant, le message actuel a quelque chose qui me choque.

Il dit ceci:  » le barbecue rallume la flamme citoyenne. »

Je trouve que c’est faire bien peu de cas de la citoyenneté que de la confondre avec la convivialité d’un bon barbecue entre amis.

Il y a dans la citoyenneté une notion de responsabilité vis-à-vis de la collectivité.

A mon humble avis, mélanger citoyenneté et mayonnaise est inopportun.

Marcel Dehalu

7 réflexions sur « Barbecue et Citoyenneté »

  1. Monsieur Dehalu votre observation pointe une tendance actuelle en Europe celle du TOUT MELANGER . Non seulement c’est inopportun mais encore c’est délibérément voulu ! Il s’agit de déconstruire systématiquement toute forme, toute conception normative. Le mélange des genres ne sert qu’à déboussoler le citoyen, le dégouter et le déconnecter de la chose publique.

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  2. Haha !!! Vous croyez vraiment que la femme ou l’homme de la rue va se poser la question du barbecue, mayonnaise avec la flamme de la citoyenneté ? Bof. Ils la liront, cela ne fera pas « tilt », et ils ne verront que la marque DL, et puis l’idée d’un bon repas en famille ou amis. 🙂
    La citoyenneté je me demande d’ailleurs si en Belgique ou en France, cela ait encore une valeur ? C’est moi qui le pense bien entendu et je n’ai pas de sondages bidon 😉
    Références à ceux dont les médias nous abreuvent ou les politiques pfff ….

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  3. Réponse à l’humour bien belgo-flamand de Monsieur Vandeput Ministre de la Défense (NVA).

    Le gouvernement n’a pas encore osé désigner le nouveau chasseur-bombardier qu’il vient d’ approuver l’achat de deux nouvelles frégates et six navires de lutte contre les mines de nouvelle génération attendus à partir de 2027.

    Un marché d’environ un milliard d’euros à mener en coopération avec La Haye. Le remplacement de nos frégates assure l’avenir de la Marine belge (sic) et une meilleure protection des voies d’accès maritimes importantes pour les économies belge (sic) et européenne », a affirmé le ministre de la Défense, Steven Vandeput (N-VA).

    Ce programme fait partie de deux projets de remplacement menés en coopération avec les Pays-Bas, l’un pour remplacer les actuels navires de lutte contre les mines, sous la houlette de la Belgique et celui du remplacement des frégates, confié aux Néerlandais.
    Chacun des deux pays a prévu d’acquérir deux frégates, pour un coût d’environ un milliard d’euros et six navires de lutte contre les mines de nouvelle génération, pour un montant identique. Le remplacement des frégates soutient notre ambition d’être un partenaire fiable au sein de l’Otan. « Notre pays coopère avec la marine néerlandaise depuis des décennies et cette coopération est unique dans notre environnement international. La construction en commun d’un même type de navire conduit également à des avantages opérationnels, financiers et en matière de gestion et consolide la coopération belgo-néerlandaise entre les deux marines », a conclu M. Vandeput.

    Et pour les Wallons, la même chose également avec en prime l’achat des F35 américains, l’avion préféré des Néerlandais !.

    Merci, Charles Premier !

    A signaler à notre actuel Régent du BW (plus que Premier ministre) que le rapprochement des Néerlandais méridionaux de Flandre et des Néerlandais septentrionaux ne concerne pas vraiment la Wallonie. Et que la défense des ports de Zeebrugge, d’Antwerpen, de Rotterdam et d’Amsterdam importe beaucoup plus à l’Allemagne (relire 14/18 et 40/45) qu’aux Wallons.

    Par contre la Wallonie, appartenant au bassin mosan, se branche incontestablement sur la France et son réseau fluvial tant sur le plan intérieur que dans un contexte international. Par la Sambre et la Meuse, la Wallonie connecte Dunkerque et Le Havre au Rhin, au Main et au Danube jusqu’à la Mer Noire (Oh ! Combien stratégique).

    Par la Meuse la Wallonie se nourrit de la France depuis l’époque gallo-romaine à nos jours par le recours au transport fluvial. Aujourd’hui, à nouveau, de plus en plus de marchandises sont livrées par voie d’eau. Ainsi pour pallier la très mauvaise volonté du chemin de fer belge ainsi que l’engorgement du réseau routier du royaume , la voie fluviale présente également une solution au développement du transport en commun de passagers (les coches d’eau comme dénommé jadis) . Elle permettrait de relier de nombreuses localités situées le long de la Sambre et de la Meuse abandonnées à leur sort et les désenclaver. De nombreux pays à travers le monde utilisent ce moyen de transport à grande échelle. Imaginez une liaison rapide Namur- Dinant-Givet- Charleville-Mézières par la Meuse au nez et à la barbe des francophobes qui bloquent les liaisons ferroviaires vers la France ?

    A ce sujet, les décideurs wallons trouveraient de l’intérêt à lire le « Renouveau du transport fluvial et dynamiques métropolitaines « par Elsa Paffoni ( publié sur Google). Cette thèse de doctorat ouvre des perspectives plus qu’encourageantes ; au point que la Région Ile-de-France va annoncer un appel à projets pour relancer le transport fluvial sur les cours d’eau franciliens.

    En effet, le transport fluvial de passagers (transport en commun comme touristique) connaît un essor qui ne se dément pas. mais le développement des croisières avec hébergement, témoigne aussi de la recherche d’innovation et de diversification des activités de tourisme fluvial dans toutes les régions françaises. Pourquoi pas en Wallonie aussi ?

    Si d’importants investissements ont déjà été consentis en Wallonie dans le domaine du transport fluvial (nouvelles grandes écluses à grand gabarit ) destinés à faire passer des convois poussés, il ne semble pas que la réflexion soit axée sur la diversification des moyens de transports sous l’actuelle tutelle du puissant « lobby » hollando-flamand des camions et des autocars .

    Durant la Seconde Guerre mondiale, le Danube fut un des principaux axes de transport du pétrole roumain, alors la principale source d’approvisionnement allemand, vers les usines du Reich. Durant l’été 1944, la Royal Air Force y largua plus de 1 500 mines,(…) Ce minage interrompit presque entièrement le trafic sur le fleuve.

    En foi de quoi, si les Néerlandais méridionaux de Flandre et les Néerlandais septentrionaux œuvrent à la protection de leurs ports de mer avec l’apport de l’argent des Wallons, le gouvernement wallon se trouve en droit de s’inquiéter si la Zeemacht et la Koninklijke Marine se penchent sur la question de la défense des fleuves de Wallonie. Le terrorisme peut être nautique et donc conduire à des opérations de combats en milieu fluvial sans oublier la guerre des mines fluviales en cas de conflit international ( lire ci-avant). Par contre, la France y réfléchit sérieusement et les généraux wallons feraient bien de lire le « Renouveau de la doctrine fluviale dans les armées du XXI siècle » par Bertrand Lemonnier ( publié sur Google).

    Postface : Avec 2.000.000.000 € exclusivement pour la Zeemacht divisés par 140.000.000 € ( le prix d’un Rafale exporté à l’Inde) les Wallons pourraient obtenir un bon d’achat pour quatorze Rafales . Comme un escadron de chasse français compte une vingtaine de machines (24), réparties en général en trois escadrilles, il resterait au Belgium à financer dix Rafales supplémentaires soit 1.400.000.000 € afin de permettre à la base de Florennes d’entrer par la grande porte dans le système de défense aérien français.

    Ainsi, la Wallonie, tout comme la Flandre, demeure un partenaire fiable au sein de l’OTAN tout en coopérant avec l’Armée de l’Air française ce qui serait unique dans notre environnement international.
    La construction en commun d’un même type d’avion conduira également à des avantages opérationnels, financiers, en matière de gestion et consolidera la coopération wallo-française (ndlr)

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  4. Bonsoir Monsieur,
    Vous n’êtes pas obligé de garder mon commentaire. En tant que modératrice des sites sur le support de chez WordPress vous pouvez mettre mon commentaire à la poubelle. Ce sera ainsi plus simple. Si je comprends bien vous ne supportez que je ne sois pas d’accord avec vous. Dommage de rompre le dialogue. Bonne soirée.

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    1. Bonjour Madame,
      Je ne vois vraiment pas à quel commentaire vous faites allusion dans votre commentaire du 04/06/2018 ? Je viens de vérifier les commentaires qui sont soit en attente, soit indésirables, soit dans la corbeille. Aucun de vos commentaires n’y figure !
      Même si je n’ai pas encore pris le temps de vous écrire comme je l’avais dit, je suis allé consulté votre site que j’ai beaucoup apprécié pour son esthétisme et pour le ton qu’adoptent les différents intervenants.
      Bien sûr, nos sites n’envisagent pas les mêmes thèmes, quoique…!?
      Le fait de ne pas être en accord avec moi n’est pas un problème, bien au contraire. J’aime l’échange de positions qui peuvent être antagonistes. C’est à partir de celles-ci que se construisent des projets argumentés. Dois-je ajouter que la « vérité » d’aujourd’hui ne sera pas nécessairement celle de demain.
      Dès que je serai en vacances, je ne manquerai pas de vous écrire plus longuement.
      Bien à vous,
      Paul DURIEUX

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      1. Bonsoir Monsieur. Merci pour votre réponse. Quant à mon blog ou site, il s’oriente vers la photographie. Le précédent et tout premier ratissait plus large. Vos commentaires sont modérés. Comme les miens d’ailleurs. 🙂
        Pour ceux écrits en réponse dans d’anciens articles postés je passerai sur votre site pour vérifier. Hier lesdits commentaires étaient encore en attente d’être acceptés ou non. C’est bizarre que vous n’ayez rien dans vos commentaires en attente ou indésirables. Je vous en dirai davantage après être passée sur lesdits articles. Dommage, d’habitude je fais des captures d’écran 😉 Bien à vous. Geneviève

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  5. Malgré la propagande parfois nauséeuse de nos instituts belges en tout genre, il semble, contrairement à ce que pense Brindille 33, que les « braves gens » ne s’en laissent pas si facilement compter malgré l’apathie apparente.

    Dans le genre « mayonnaise à table ! », l’aventure expérimentale hors du commun (bien évidemment, c’est du belge surréaliste…) Noir Jaune Rouge ( pardon Blues ) en prend plein la figure.

    Noir Jaune Blues, et après ? Huit mois d’immersion, un vent d’espoir
    Jean-Pierre Jacqmin et Christophe Berti
    Publié à 07h00 le 02/06/2018 RTBF

    « Noir, Jaune, Blues, et après ? », c’est une aventure journalistique hors du commun qui trouve son épilogue – provisoire – dans notre dossier.

    Une aventure qui a débuté en janvier 2017 avec la diffusion, sur les supports de la RTBF et du Soir, de la grande enquête  » Noir Jaune Blues, 20 ans après « , réalisée par Survey&Action et commanditée par la Fondation  » Ceci n’est pas une crise « .

    Une enquête qui montrait les inquiétudes, les questionnements et, parfois, le ras-le-bol des Belges face aux principaux sujets de société.

    Une enquête que les rédactions de nos deux médias ont reçue comme une gifle dans la figure, tant les résultats étaient alarmants, sur le rejet de l’étranger, des institutions, des politiques et… de la presse.

    Vous avez bien lu : les institutions et les politiques !

    Les révoltes et les révolutions mettent toujours du temps à démarrer mais une fois le mouvement lancé plus rien ne les arrête !

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