Non, il ne s’agit pas d’écrire un article sur des temps à jamais révolus, parce qu’on refuserait de voir le monde qui change.
En cette fin d’année 2017, alors que le « modèle belge » est à l’agonie, le Courrier international s’est penché sur ce qu’il appelle « le bel automne français ». On y apprend que « dans le classement Soft Power 30 », établi par deux institutions américaines, « la France a très poliment ravi la première place aux Etats-Unis, devenant ainsi le pays le plus influent de la planète ».
Et aussi : « Le quotidien économique allemand Handelsblatt a attribué le titre de ‘personnalité de l’année’ à Emmanuel Macron. L’article consacré au président français est rédigé par l’ancien chef du Parti social-démocrate Sigmar Gabriel, qui voit en lui ‘une chance pour l’Allemagne et pour l’Europe' ». Selon le Handelsblatt, en récupérant le siège de l’Autorité bancaire européenne en novembre, la France a montré « pourquoi elle, et non l’Allemagne, pourrait bientôt diriger la finance européenne ».
Bien sûr, il est beaucoup question d’Emmanuel Macron dans les articles rassemblés par le Courrier international. Sur la question climatique, « Macron dicte l’ordre du jour, revendique le monopole de la juste interprétation et veut être le maître du jeu », écrit-on dans le quotidien allemand Die Welt. Le New York Times, pour sa part, juge que la diplomatie française comble le vide laissé par les Etats-Unis dans le monde arabe : « Il y a un an, personne n’aurait imaginé qu’Emmanuel Macron puisse être le visage de la diplomatie occidentale au Moyen-Orient. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. »
Dans le magazine Foreign Policy, dépendant du Washington Post, on s’est intéressé à la récente inauguration du Louvre Abou Dhabi. Voici quelques extraits de cet article :
« Quand il est arrivé aux Émirats, peu après un discours prononcé par Trump à Séoul contenant une menace militaire directe contre la Corée du Nord, Macron avait un message très différent à adresser à ses hôtes. Il les a invités en substance à savourer non seulement les vins et les produits de luxe de la France, mais aussi et surtout sa culture et les valeurs universelles et humanistes qui sont les siennes. (…) »
« L’œcuménisme militant de Macron était lourd de sous-entendus. En affirmant que ‘de manière indétricotable, irréductible, nos religions sont liées, nos civilisations sont liées’, il a dénoncé ‘ceux qui veulent faire croire, où que ce soit dans le monde, que l’islam se construit en détruisant les autres monothéismes’. La France, a-t-il souligné, ‘doit être à vos côtés pour lutter contre tous les obscurantismes’. Pas besoin d’être historien pour apprécier l’habileté avec laquelle Macron rattache l’héritage culturel de la France aux événements actuels.
« Évoquant la lumière qui filtrait depuis le désert et la mer environnants à travers l’immense dôme ajouré, Macron tenait sa transition vers le siècle des Lumières, la lumière de la raison. Avec un admirable culot, le président en a profité pour promouvoir l’enseignement du français dans les écoles émiraties, affirmant : ‘Le français, c’est la langue de la raison, c’est la langue de la lumière’. »
A côté de ça, « Macron ne craint pas d’incarner le hard power de l’armée française. Dans un style gaullien, il a déclaré lors de sa visite sur la base navale 〈française d’Abou Dhabi〉 : ‘Notre présence ici est le signe d’une France qui tient son rang dans un ordre mondial profondément bousculé’. » Militairement parlant, la France ne dispose évidemment pas de moyens comparables à ceux des États-Unis mais, bien décidée à combattre les djihadistes dans la bande sahélo-saharienne, elle « a convoqué un sommet international pour financer cette force antiterroriste et ‘le lobbyiste de service, Emmanuel Macron, a réussi à faire délier le cordon de la bourse à d’autres contributeurs' », écrit-on sur le site d’information burkinabé Wakat Séra, lequel précise que l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis « s’engagent à injecter respectivement 100 millions et 30 millions d’euros ».
Dans Il Foglio, le quotidien milanais qui s’adresse à l’intelligentsia de la droite italienne, on est manifestement séduit par la France d’Emmanuel Macron :
« En Europe… il y a une oasis de bonheur qui s’appelle France. Où non seulement les populistes ne gagnent pas, mais où les astres se sont magiquement alignés, pour le bénéfice d’un pays qui n’a pas de problème de stabilité, ni de gouvernabilité, ni de leadership et qui, grâce à un système qui parvient à rassembler en faveur de quelque chose et pas uniquement contre quelqu’un, commence à récolter les fruits de son formidable soft power.
« Citons la conquête du siège de l’ABE, l’Autorité bancaire européenne, qui quitte le Royaume-Uni, une victoire arrachée à l’Allemagne. Et auparavant, la conquête de la direction de l’Unesco (avec l’ex-ministre Audrey Azoulay), la conquête des Jeux olympiques de 2024, la conquête de la Coupe du monde de rugby 2023 (une année importante, celle du bicentenaire de l’invention de ce sport)…
« En Europe, ces dernières années, nous avons appris à comprendre ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, ce qui donne des résultats et ce qui n’en donne pas, ce qui menace le continent et ce qui le sauve, ce qui stimule la croissance et ce qui l’entrave. Mais quantité d’observateurs –et pas seulement en Italie- oublient souvent que, à côté des directions à éviter (souverainisme, populisme, nationalisme), il en est une qu’il faudrait suivre, et qui est aujourd’hui indiscutablement celle de la France.
« La France est aujourd’hui un petit miracle, non pas parce que les astres se sont alignés miraculeusement, mais parce que ceux qui la dirigent récoltent les fruits d’un système qui ne pouvait que trouver en Emmanuel Macron, 39 ans, un digne héritier de Charles de Gaulle. Le modèle français fonctionne parce que la France, depuis 1958, a choisi de miser sur un système qui permet de gouverner la fragmentation et qui empêche la fragmentation de gouverner le pays (‘Comment gouverner un pays qui possède 258 variétés de fromages ?’ aurait déclaré de Gaulle). (…)
« Pour ceux qui n’aiment pas la France (mais qui sont ceux qui aujourd’hui n’aiment pas la France ?), il est dur de l’admettre, mais à une époque de l’histoire où les partis qui ne se renouvellent pas meurent (et la France nous dit beaucoup sur l’avenir des partis socialistes) et où les systèmes institutionnels ne résistent pas à la multitude de variétés de fromages qui, après chaque élection, finissent au Parlement, les grands dirigeants d’Europe devraient trouver une manière de discuter d’une harmonisation institutionnelle dont on parle peu et qui mériterait peut-être plus d’espace dans notre débat public que les idioties sur la démocratie directe : qu’attendons-nous pour exporter le modèle français dans toute l’Europe ? (…)
« Si le soft power de la France fonctionne –et aujourd’hui, tous les classements sur le soft power nous indiquent que celui de la France fonctionne même mieux que celui des États-Unis, mais oui !-, ce n’est pas un hasard : la France a trouvé une manière efficace de gouverner ses 258 variétés de fromages. Et, peut-être, lors de la prochaine campagne électorale dans notre pays, y aura-t-il quelqu’un qui aura le courage d’expliquer qu’avant de penser à européaniser l’Italie il faut comprendre comment franciser l’Europe. »
» Avec un admirable culot, le président en a profité pour promouvoir l’enseignement du français dans les écoles émiraties, affirmant : ‘Le français, c’est la langue de la raison, c’est la langue de la lumière’. » »
Bravo, mais il ne faudrait pas permettre, en France, à des illuminé(e)s d’éteindre la lumière que projette cette belle langue.
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Eh oui! Tout cela, qui est vrai, parce que la nature a horreur du vide, l’évaporation des Etats-Unis et le suicide collectif des Britanniques. Mais le vide ne suffit pas: au vide anglo-saxon aurait pu succéder un anéantissement de la France noyée par une onde bleu marine bien peu séduisante. Tout cela, parce qu’un homme, venu de nulle part, a proposé de nouveaux horizons, enthousiasmants, à des gens déboussolés, leur rendant de l’espoir avec un nouvel oxygène.
Chez nous, qui comblera le vide quand la bulle d’un état artificiellement maintenu en vie éclatera? Y aura-t-il quelqu’un, que l’on ne connaît pas encore, qui montrera une nouvelle route pleine d’espérances?
A en juger par le renouvellement des élites en Wallonie, leur imagination au pouvoir, on est loin de l’émergence d’un Macron!
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En fait, nous ignorons tous comment les événements se dérouleront. Sauf erreur de jugement, il n’y a pas vraiment de pilote dans l’avion. Exista-t-il en Europe un véritable soulèvement populaire visant à la création d’une nation ? Peut-être, les Polonais en 1830 ou, aujourd’hui, les Catalans et encore ?
Très souvent, les « départs de feux » montrent des caractéristiques d’exaspération paysanne, religieuse, ouvrière qui deviennent incendies à la suite de menées ou d’interventions extérieures.
Dans son livre « Histoire d’une Nation introuvable », François Perin ne prévoit aucun soulèvement populaire, pas plus au nord qu’au sud, sauf accident.
En 1950, lors de « l’Affaire royale », comme les résistants avaient été prudemment désarmés à la libération, par les Britanniques (encore eux), les armes manquèrent aux Wallons pour transformer une levée antiroyaliste en révolution républicaine pro-française. D’ailleurs, les Américains veillaient déjà au grain par crainte des communistes.
Quant aux grèves de 1960, le « soufflé » retomba par la volonté des partis politiques, tous unis contre la Wallonie en voie de démantèlement industriel.
Donc, il faut avancer avec ce qui peut nous aider.
Effectivement, ce serait déjà une avancée à pas de géant si la Belgique se transformait en une entité « confédérale » découpée en quatre Régions autonomes et devenues ainsi étrangères de facto.
Cela signifierait la disparition légale et institutionnelle de liens, fictifs ou réels, communautaires et la cessation de pseudo-liens de cousinages par-delà les frontières (cfr. Les états d’âmes de Rudy Demotte le « picard-flandrien »). La question Flandre-Bruxelles, ne nous intéressera plus !
Il ne faut jamais perdre de vue la volonté d’indépendance de la Flandre et le désir de l’Ostbelgien de ne plus demeurer trop longtemps « wallonne ».
Comme le déclara Dave Sinardet : « L’histoire nous apprend d’ailleurs qu’une confédération ne jouit jamais d’une longue vie, mais est une étape transitoire vers une fédération (comme ce fut le cas pour la Suisse) ou vers une scission totale (comme dans le cas de la Communauté d’Etats de Serbie-et-Monténégro). Dans le contexte politique belge, il y a de grandes chances qu’une étape transitoire ne soit pas possible, car cette proposition de confédéralisme est vue par la plupart des partis francophones comme une façon de jouir des avantages d’une Flandre indépendante sans en avoir les inconvénients. Bref, pour paraphraser Oscar Wilde, la « Confédération belge » de la N-VA est une Flandre indépendante qui n’ose pas dire son nom ». (La Libre du 13 novembre 2013 )
Et, « enrober d’une sauce de belgitude une séparation quasi totale du pays est peut-être la seule manière de faire passer la pilule aux 90 % des Flamands qui ne sont pas séparatistes. » (La Libre du 13 novembre 2013 )
Quant aux Wallons, qui ne sont pas séparatistes à 98 %, ils ne doivent pas perdre de vue qu’à l’horizon 2022, la Flandre mettra fin aux transferts financiers vers leur Région, Geert Bourgeois la encore rappelé le 10 juillet 2017.
Comme le soulignait Jean-Claude Marcourt : “En 2022, il faudra faire mieux avec plus de compétences et moins d’argent. Il faut donc augmenter la richesse collective.”.
Conclusion, il nous sera bien plus aisé de réagir et d’en appeler à la France, dès que nous serons devenus totalement autonomes grâce au nouveau découpage de l’Etat belge. D’autant que l’argent manquera cruellement !
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Une Belgique confédérale transitoire composée de quatre régions dont deux, et deux seulement, seront appelées à « faire mieux avec plus de compétences et moins d’argent » et donc « à augmenter la richesse collective » me paraît être un fameux pari sur la comète.
D’abord, parce que celui qui se veut ainsi prophète de notre lendemain aura été aux manettes de la Région très longtemps et que ses seuls titres et qualités de Ministre de l’économie et responsable des instituts para-publics de gestion, ne suffisent pas à me convaincre. Pourquoi Marcourt serait-il en effet capable de concevoi, de définir et de mettre en oeuvre demain une stratégie collective quand il a failli jusqu »ici?
Ensuite, parce que je ne puis imaginer, faute d’une nouvelle classe politique , que ces gens, toujours les mêmes, recrutés dans les mêmes viviers éculés, aient l’humilité de reconnaître leur incurie et d’en appeler alors à la France.
Le feraient-ils, ce serait dans la minable posture des bourgeois de Calais, que les amis de Marcourt, Moreau en tête, seont incapables d’endosser.
Ceci confirme qu’il est moins dangereux de rêver la nuit que le jour.
Après tout, de Van Cau à Magnette en passant par Spit, je peux rappeler tant de discours euphorisants du style: « la Wallonie qui gagne »!
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En 2022 plus de transfert Nord Sud donc plus besoin de Belgique
comme l’a dit Philippe Moureaux. Les Wallons vont payer cher
leur belgitude ils l’auront bien merite
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Nul besoin de rêver, il s’agit malheureusement d’une constatation. Depuis le Congrès de 1945, la classe politique wallonne (tous partis confondus) ridiculise la Wallonie et l’appauvrit par une incompétence que l’on peut qualifier de voulue, puisqu’elle n’envisage aucun futur, aucun avenir à la population dont elle a la responsabilité. Or, cette classe politique (tous partis confondus) connait parfaitement les tenants et les aboutissants. En conclusion, elle trahit en toute connaissance de cause pour un dessein inqualifiable: l’asservissement du peuple wallon à une structure étatique et institutionnelle artificielle: un « Etat tampon » germanique face à la France. En fait, à l’exception de quelques détails, on dirait que le seul but politique en Europe reste de tailler des croupières à la France et la Wallonie en est victime. Que les Britanniques dégagent mais il reste les USA et son toutou allemand ! Le drame, la France a subit, aux cours des décennies, tellement d’avanies de la part de ses voisins que son personnel politique n’ose plus réagir comme Charles De Gaulle !
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Lorsque je lis les commentaires sur la Libre ou le Soir, et que je vois des Wallons pro Francken, cela me laisse sans voix. Aduler un type qui méprise les Wallons, est un comportement incompréhensible de la part de Wallons. Complètement délirant même…
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Cela relève effectivement de la psychanalyse, comme aussi la banalisation au sud du pays des insultes racistes proférées sur les terrains de football flamands (« Les Wallons, c’est du c… »), comme s’il ne pouvait exister de racisme à l’égard du Wallon en Flandre. Au nord, elles sont qualifiées de « propos taquins et ludiques » par l’Union « belge » de football!
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Permettez-moi de vous présenter l’opinion de Marc Rousset ,
économiste, ancien haut dirigeant d’entreprise ( lu dans Boulevard Voltaire). Cette opinion permet de comprendre l’attrait de Wallons pour le Secrétaire d’Etat Francken qui ne les mépriserait pas si leurs dirigeants ne s’aplatissaient pas devant la Flandre depuis 187 ans. En politique personne ne respecte les les capitulards.
ISRAËL DONNE L’EXEMPLE DE LA FERMETÉ ENVERS LES IMMIGRÉS CLANDESTINS
Le marais centriste « En Marche » de Macron, face à la marée migratoire de plus de 300.000 immigrés extra-européens par an, ne fait que pratiquer la politique d’Henri Queuille.
Macron, espérons-le, sera le Gorbatchev de la pensée unique avec, pour succéder à « En Marche », une union des droites et une révolution conservatrice que le peuple de France attend depuis cinquante ans, suite à la folle plaisanterie irresponsable de Mai 68 !
Son gouvernement semble prendre conscience, mais avec des mots seulement, de la gravité du problème migratoire, du Grand Remplacement en cours de la France par les immigrés économiques extra-européens. Alors que rien n’est fait en pratique, si ce n’est pour se donner bonne conscience face aux pays africains et aux belles âmes, d’affréter les premiers avions qui nous ont déjà amené à nos frais quelques immigrés de plus en provenance d’Afrique. Quant au ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, il a tenu à faire savoir publiquement qu’il ne voulait surtout pas « passer pour le facho de service »…
C’est paradoxalement d’Israël, d’une façon très opportune, que nous vient l’exemple en matière migratoire. Après l’Australie, Israël nous démontre que seules des actions fermes au nom du réalisme, du bon sens, de l’efficacité, de l’éthique de la responsabilité, de la raison d’État, de l’identité des peuples et leur sécurité, et non des discours humanistes au nom de la morale individualiste ou chrétienne, peuvent régler le problème migratoire.
En effet, 40.000 immigrants africains arrivés illégalement sur le sol israélien seront confrontés, dès début janvier 2018, au dilemme suivant : départ « volontaire » vers le Rwanda ou la prison. Le gouvernement de Netanyahou souhaite expulser les Érythréens et les Soudanais infiltrés sur le territoire israélien. Il considère, à juste titre, que l’immense majorité d’entre eux sont des demandeurs d’asile « fictifs » attirés uniquement par de meilleures conditions de vie, bref, des immigrés économiques – ce qui est aussi le cas en France.
Des ghettos sont apparus dans le sud de Tel Aviv. Kigali a accepté d’accueillir 10.000 migrants moyennant 5.000 dollars par personne. Les contribuables européens devront sans doute, eux aussi, payer un jour une deuxième fois pour réparer les erreurs laxistes bien-pensantes de leurs dirigeants, style François Mitterrand (« Ils sont ici chez eux ») ou de madame Merkel (« Wir schaffen das »/On peut le faire, c’est-à-dire, résoudre sans difficulté le problème migratoire).
Les immigrés africains qui accepteront de plier bagage en Israël recevront un pécule de 3.500 dollars. Ceux qui refuseront auront, au moment de la prolongation de leur permis de résidence, trois mois pour partir ou se retrouver sinon derrière les barreaux d’une prison, et non pas dans un centre de rétention avec un régime de semi-liberté. Tout est fait pour les pousser au départ.
Il convient de noter également que l’immigration sauvage s’est totalement tarie en Israël avec la construction d’une clôture électronique le long des 240 kilomètres de frontière avec l’Égypte par où passaient les immigrés clandestins. Cela n’est pas sans nous rappeler ce que vient de réaliser la Hongrie en Europe et le mur de Trump, déjà construit en partie par les gouvernements états-uniens précédents, avec le Mexique.
Qui veut la fin doit se donner les moyens ! Tout le reste n’est que littérature. Israël, après l’exemple « fasciste » couronné de succès de l’Australie, montre à nos supposées élites, aux Macron, Raffarin, Juppé, Pécresse – qui osent revendiquer une filiation avec de Gaulle, ce même de Gaulle qui ne voulait pas que son village s’appelle un jour « Colombey-les-Deux Mosquées » -, qu’on peut le faire, pour reprendre la fameuse phrase de Mme Merkel !
Winston Churchill disait que « le courage est la première des qualités humaines car il garantit toutes les autres ». Le marais centriste « En Marche » de Macron, face à la marée migratoire de plus de 300.000 immigrés extra-européens par an, ne fait que pratiquer la politique d’Henri Queuille. Elle ne consiste pas à résoudre les problèmes, mais à faire taire d’une façon malhonnête ceux qui les posent, afin de se faire élire !
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Sous Mitterand la France etait la quatrième puissace industrielle
du monde sous Hollande la cinquième sous Macron la sixième
un declin continu. Pas de triomphalsme.
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Un rayonnement de la France qui, manifestement, agace Hermann Matthys, sur le site du Vif en ligne dans une « opinion » explosive, à la limite de l’insulte. Le vocabulaire employé traduit sa haine pour une France qualifiée de « cimetière économique » et inspirée par le « néo-colonialisme parisien ». Tout cela pour faire pièce à l’achat d’un chasseur français ( qui ruinerait toute collaboration avec le Pays-Bas!) et pour resituer la perspective de l’abandon du nucléaire dans son contexte historique qui a fait de la Belgique une « colonie énergétique de la Ve République ».
On savait une certaine Flandre revancharde vis-à-vis de ses élites francophones de Gand et d’Anvers, au point les éradiquer, on la savait hostile aux minorités francophones de la périphérie, au point de les contraindre au silence (en ce compris les recensements linguistiques et autres questions parlementaires relatives aux déclarations fiscale)…Les porteurs d’eau de la N-VA, aujourd’hui, s’attaquent frontalement à un état dont le seul tort est aussi d’appartenir à une culture qu’ils ont en horreur. Pour le faire taire sur la scène européenne et internationale?
Au nord, sur tous les plateaux, un seul mot d’ordre: « Silence, on tourne ». Et tous, d’Arlon à Mouscron, de Visé à Charleroi, se taisent comme un seul homme, comme Charles le Petit qui siège au 16, rue de la Loi.
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Ah! Si » ce dossier pouvait néanmoins aboutir à un accord confédéral: le Rafale pour Florennes et le F-35 pour Peer/Kleine Brogel ». « Dans ce dossier, il sera également intéressant de voir en quelle mesure les partis francophones sont capables de résister au « colonialisme flandrien ». CHICHE ! Le gouvernement tombera bien avant…
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Je tiens à attirer l’attention sur le fait que « Boulevard Voltaire » est un site d’information créé par Robert Menard; selon mes informations, il serait proche de l’extrême droite. Si tel était le cas, il serait judicieux de le signaler aux lecteurs de l’A.W.F. dont le valeurs sont loin d’être compatibles avec ce site.
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