Jean Defraigne est de ces personnalités qui, par leur engagement, nous ont transmis l’amour de la Wallonie et de la France. Son parcours politique, au sein du parti libéral, l’a élevé jusqu’aux plus hautes fonctions de l’Etat belge mais, pour ce Liégeois, c’est ailleurs qu’il fallait trouver « une patrie à aimer ». Dans la biographie qui lui est consacrée sur le site officiel de la Wallonie, son engagement pour la Wallonie est ainsi résumé :
Membre du Congrès national wallon (1970-1971), favorable depuis les années soixante à une profonde réforme de l’État, membre du Groupe Liège 2000 (1990), vice-président de l’Institut Destrée (1992-1998), membre du directoire de Wallonie libre (1995), sympathisant de « Wallonie, Région d’Europe » et du Mouvement wallon pour le Retour à la France, Jean Defraigne enregistre avec satisfaction la réforme qui organise l’élection directe des parlementaires wallons. Défenseur du maintien des communes fouronnaises en Wallonie, il s’était opposé, dans les années septante, au choix de Bruxelles comme capitale de la Communauté française. Une fois la Région bruxelloise reconnue, il n’hésite d’ailleurs pas à s’interroger sur la nécessité de conserver la Communauté française, recommandant au sein de son parti la formule d’un fédéralisme reposant sur trois régions. En 2000, il observe que l’État belge est dépassé. Le Ministre d’État aspire à voir la Wallonie devenir la 23e région de France.
Monsieur Defraigne était un « Grand Homme politique », tourné vers l’avenir de la Wallonie. Il n’existe malheureusement plus de mandataire de ce niveau, ni dans notre région, ni au fédéral.
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Je ne connaissais pas. Condoléances.
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Permettez-moi de reprendre les présents mots de Monsieur Bertrand, « Monsieur Defraigne était un « Grand Homme politique », tourné vers l’avenir de la Wallonie » pour m’associer à son hommage MAIS pour signaler que la Présidente du Sénat belge, sa fille sauf erreur, semble ne pas suivre les pas du père. Que du contraire!
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