Quand il s’agit de réduire les droits sociaux, les mesures prises par le gouvernement fédéral pénalisent davantage les francophones et cela n’a rien de surprenant, parce qu’ils sont les plus fragiles et parce que le rapport de force, au niveau politique, est nettement favorable à la Flandre. Il ne suffit pas d’avoir un premier ministre wallon et socialiste pour échapper à la réalité d’un pays de moins en moins solidaire.
Lu sur le site du journal Le Soir :
La grande majorité des personnes privées d’allocations depuis le 1er janvier vivent en Wallonie et à Bruxelles. Charleroi, Mons, Liège et Verviers sont les plus touchées.
Lorsque le gouvernement Di Rupo avait adopté la mesure, la FGTB avait prédit un « tsunami social ». Si la vague d’exclusion du chômage tant redouté est là, elle est essentiellement francophone, et spécifiquement wallonne. Selon les chiffres du ministère de l’Emploi, la Flandre ne compte que 17 % des exclusions, contre 66 % en Wallonie. Au total, 25.040 personnes ont perdu leurs allocations d’insertion sur les premiers mois de l’année 2015.
Ces premières statistiques montrent une réalité sociale qui est aussi très contrastée au sein des Régions. Plus de 51 % des chômeurs sanctionnés viennent des seules provinces de Liège et du Hainaut, et sont essentiellement concentrés dans les plus grandes villes (Mons, Charleroi, Liège, Verviers…). D’un autre côté, Luxembourg, Brabant wallon et Namur apparaissent relativement protégés.
Autre aspect, et ce n’est pas une surprise : les femmes sont les premières touchées par les exclusions (61 %). Une situation qui s’explique par le fait que les femmes sont davantage sous contrat à temps partiel. Elles totalisent donc plus difficilement les périodes de travail minimales pour bénéficier des allocations de chômage.
Que faisiez-vous durant la « bonne période » ? Vous chantiez, la Flandre en est fort aise, et bien dansez maintenant …
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Comment se fait-il que les « ministres » et les « syndicalistes » wallons puissent s’étonner de cette situation ? Ils ne doivent plus rien attendre du « Fédéral » parce que tous les montreurs de « marionnettes francophones » sont de Flandre et la Flandre a décidé de raboter toutes les dépenses. Pour le reste, tout est dit dans le présent article !
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