Bart De Wever veut une vraie petite révolution
Dans la revue interne de la N-VA, le dirigeant nationaliste flamand estime que le gouvernement fédéral, même s’il reflète les aspirations flamandes, n’offre pas une solution structurelle pour l’avenir de la Flandre.

/ © Belga
« Vakantie ». Bart De Wever n’a pas voulu lâcher les militants N-VA sur les routes sans une piqûre de rappel administrée via la revue interne du parti. Pas d’euphorie : la Flandre n’est pas au bout de ses peines, car « elle n’a pas son avenir en main ».
Sans doute, concède le président de la N-VA dans son billet d’humeur un brin maussade, « l’actuel gouvernement fédéral reflète les aspirations flamandes, mais il n’est pas une solution structurelle ». Le bout du tunnel ne sera en vue que « lorsque les entités fédérées détermineront leur propre politique, avec leurs propres moyens et sous leur propre responsabilité ».
Ce qui exige une vraie petite révolution. « Il faut inverser la logique : les entités fédérées doivent percevoir les impôts et verser une dotation à l’Etat fédéral pour son fonctionnement. »
A côté de ça, le tax-shift était une promenade de santé.
Pierre Havaux
En fait, rien ne presse (apparemment ) pour la NVA mais cinq ans se révèlent une éternité en politique et la formation nationaliste, la plus sérieuse de notre histoire contemporaine, ne peut pas s’offrir le luxe de rater le but que TOUTE la Flandre politique s’est donné. Il ne faut jamais oublier les votes majoritaires au Parlement flamand qui ont marqué les repères à suivre. Nos politiciens wallons tentent de faire accroire que les votes des parlementaires flamands relèvent du folklore mais, à leur place, je m’empresserais d’ ouvrir les yeux de mes concitoyens du « sud de la Belgique ».
J’aimeJ’aime
Petit détail sémantique, la N-VA est peut-être une formation nationaliste flamande, mais les autres partis sont tout autant (si pas plus !) nationalistes, mais belges. Ce qui n’est guère mieux, ou plutôt pire pour nous.
J’aimeJ’aime