Bart De Wever rappelle l’objectif de la N-VA: « Une Flandre autonome »

4 réflexions sur « Bart De Wever rappelle l’objectif de la N-VA: « Une Flandre autonome » »

  1. « En fin de discours et plutôt discrètement, le bourgmestre a mis l’accent sur LE COMMUNAUTARISME (c’est moi qui souligne). »
    Quand nos dirigeants, quand nos hommes politiques, quand nos journalistes sortiront-ils de ce langage schizophrène qui ne vise qu’à rendre le problème belge incompréhensible pour quiconque… ?
    Je me souviens être intervenu, dans les années ’80, lors de la Conférence des C.E.L.F. qui se tenait à Delémont – avec la présence de René Lévesque, Jean-Pierre Chevènement… –, pour tenter de faire supprimer, par les dirigeants wallons de l’époque (André Damseaux…), cette notion malsaine de « communautaire / communautarisme » incompréhensible, bien évidemment, pour un Français – qui y est naturellement, si je puis dire, hostile – pour un Suisse, pour un Québécois, un Franco-Canadien, un Louisianais, un Valdôtain…
    En vain, bien entendu !
    Trente-cinq ans après, c’est toujours le même discours… Plus d’une génération !
    Pauvre Wallonie, pauvre peuple… !

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  2. Pour ceux qui croyaient que la NV-A s’était endormie (dans le « gouvernement » fédéral)!!! C’est la classe politique wallonne qui dort!!! Jusqu’au réveil soudain et douloureux… Ils veulent (les nationalistes flamands de tous poils) deux gouvernements, deux entités, ils n’osent pas encore dire deux pays mais ça ne saurait tarder lorsque toutes les réformes de l’état auront été épuisées jusqu’à ne rien laisser de la Belgique! Et alors s’ouvrira devant les wallons le meilleur choix possible: LA FRANCE!!!

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  3. Jean-René DHEUR a évidemment tout à fait raison. Le terme « communautaire », comme « celui de « francophone » permet de jeter un voile impudique sur les réalités ethniques (osons le mot !) de ce non-pays.
    Historiquement, il est vrai que la revendication flamande était culturelle. Englobant l’ancien territoire flamand comprenant Bruxelles, ville historiquement flamande, la revendication s’est affublée du terme « communautaire » pour bien montrer qu’il n’y a pas de différence entre Flamands de Flandre et Flamands de Bruxelles. Il s’agissait donc de défendre une communauté. L’usage du terme est parfaitement correct du point de vue flamand.
    Evidemment, par la suite, les « Flamands francophones » qui occupaient de nombreux postes clés dans les médias (la RTB, par exemple), l’administration et la politique, craignant comme la peste le réveil d’un autonomisme wallon, lui-même précurseur de l’irrédentisme français se sont jetés sur le terme en l’utilisant avec le bonheur que l’on sait. (Les plus anciens se souviendront de l’expression « partis dits-communautaires »… utilisé avec tellement de succès à la RTB au même titre qu’ils utilisérent pendant très longtemps le terme de « Communauté francophone » au lieu de « Communauté française »)
    Bref, au même titre que « francophone », le terme « communautaire » permet de gommer l’existence d’une réalité, l’identité wallonne. Or, celle-ci vaut bien la Bretonne ou n’importe quelle autre identité participant du fait français.

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  4. La « communauté » entre la Wallonie et Bruxelles risque de prendre un sérieux coup de boutoir avec les événements à caractères financiers (diète budgétaire) prévus par la NVA, suivie d’ailleurs par toute la Flandre politique, visant particulièrement les organismes administratifs relevant de la sécurité sociale.
    A cela, la mise au pas d’une parlementaire belgo-turque bruxelloise par le CDH, peut à terme provoquer des dérives communautaires autres que belgo-belges. Dérives qui risquent de s’apprécier différemment de « Schaerbeek à Bastogne ».
    Ne surtout pas oublier le rêve flamand de liquider les baronnies bruxelloises, ou du moins d’en réduire le nombre.
    L’apparition de formations politiques issues de l’immigration poussera la Flandre à mettre sur la table le dossier de l’évaporation des communes bruxelloises afin de pouvoir noyer dans la masse autochtone et européenne les poches allogènes.
    Vis-à-vis de Bruxelles, comme de la Wallonie, l’arme fatale flamande reste le « pognon » ! C’est l’argument qui infléchit souvent certains choix d’autant qu’il existe une sensibilité historique bruxelloise (même francophone) positive envers la Flandre et une antipathie congénitale bruxelloise (surtout francophone) à l’encontre du Wallon.

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