Journée des familles aujourd’hui à Boom, organisée par la N-VA. Des centaines de personnes étaient présentes. Au sein des militants, Bart De Wever est toujours aussi populaire. Des militants qui se disent de manière générale satisfaits du travail accompli au fédéral notamment.
Entre 3500 et 4000 personnes étaient présentes pour fêter cette première année de la N-VA au sein du gouvernement lors d’une journée des familles du parti à Boom. Les militants se disent satisfaits de cette première année même s’ils ont dû faire « des concessions » selon leur propos. Des militants qui rappellent qu’il reste encore 4 ans pour poursuivre les réformes. « Des réformes importantes » a indiqué Bart De Wever lors de son discours. Il souhaite un taxshift fiscal important. « Donner plus et prendre moins », selon ses propos. Il a rappelé aussi l’importance d’une réforme de la sécurité sociale. En fin de discours et plutôt discrètement, le bourgmestre a mis l’accent sur le communautarisme. L’objectif principal de la N-Va, c’est l’autonomie de la Flandre.
« L’ADN du parti ne va jamais changer. Nous avons un gouvernement qui nous plaît. On veut continuer avec ce gouvernement. Je suis quelqu’un de très loyal et qui a une parole et le parti aussi. Mais à long terme, on veut que la situation se normalise et qu’on puisse donner aux francophones et aux Flamands, les gouvernements pour lesquels ils ont voté. Avec une Flandre autonome, un modèle confédéraliste. C’est avantageux pour les Flamands, mais aussi pour les francophones », a indiqué Bart De Wever.
La N-VA pose ses conditions à un taxshift
Par ailleurs, la N-VA est prête à débattre du taxshift dans un esprit ouvert mais la classe moyenne ne doit pas en être la victime et un virage fiscal n’est possible que si « nous déplaçons et baissons les impôts« , a indiqué samedi Bart De Wever toujours à l’occasion de la journée des familles organisée par le parti nationaliste à Boom sous le slogan « un an de changement ». La N-VA a deux exigences en matière de taxshift. La classe moyenne ne doit pas en être la victime: « Le Flamand qui travaille, le petit épargnant, les propriétaires et les locataires ne doivent pas payer des impôts qui sont seulement dus par les hauts revenus. Cela nous ne le permettrons pas. » Ensuite un virage fiscal n’est « possible que si nous réorientons et diminuons les impôts. Et cela veut dire que nous devons encore épargner dans les dépenses de l’Etat« , ajoute le président de la N-VA. Pour le président des nationalistes flamands, la sécurité sociale n’est pas encore assez efficace. « Trop de moyens sont encore affectés aux structures au lieu d’aller aux gens qui en ont vraiment besoin. Nous voulons une sécurité qui soit sociale et sûre. Ainsi les gens pourront compter sur de l’aide dans les périodes difficiles et les personnes âgées pourront envisager sereinement leur vieux jours et personne ne devra alors vivre dans une misère noire. »
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4 réflexions sur « Bart De Wever rappelle l’objectif de la N-VA: « Une Flandre autonome » »
« En fin de discours et plutôt discrètement, le bourgmestre a mis l’accent sur LE COMMUNAUTARISME (c’est moi qui souligne). »
Quand nos dirigeants, quand nos hommes politiques, quand nos journalistes sortiront-ils de ce langage schizophrène qui ne vise qu’à rendre le problème belge incompréhensible pour quiconque… ?
Je me souviens être intervenu, dans les années ’80, lors de la Conférence des C.E.L.F. qui se tenait à Delémont – avec la présence de René Lévesque, Jean-Pierre Chevènement… –, pour tenter de faire supprimer, par les dirigeants wallons de l’époque (André Damseaux…), cette notion malsaine de « communautaire / communautarisme » incompréhensible, bien évidemment, pour un Français – qui y est naturellement, si je puis dire, hostile – pour un Suisse, pour un Québécois, un Franco-Canadien, un Louisianais, un Valdôtain…
En vain, bien entendu !
Trente-cinq ans après, c’est toujours le même discours… Plus d’une génération !
Pauvre Wallonie, pauvre peuple… !
Pour ceux qui croyaient que la NV-A s’était endormie (dans le « gouvernement » fédéral)!!! C’est la classe politique wallonne qui dort!!! Jusqu’au réveil soudain et douloureux… Ils veulent (les nationalistes flamands de tous poils) deux gouvernements, deux entités, ils n’osent pas encore dire deux pays mais ça ne saurait tarder lorsque toutes les réformes de l’état auront été épuisées jusqu’à ne rien laisser de la Belgique! Et alors s’ouvrira devant les wallons le meilleur choix possible: LA FRANCE!!!
Jean-René DHEUR a évidemment tout à fait raison. Le terme « communautaire », comme « celui de « francophone » permet de jeter un voile impudique sur les réalités ethniques (osons le mot !) de ce non-pays.
Historiquement, il est vrai que la revendication flamande était culturelle. Englobant l’ancien territoire flamand comprenant Bruxelles, ville historiquement flamande, la revendication s’est affublée du terme « communautaire » pour bien montrer qu’il n’y a pas de différence entre Flamands de Flandre et Flamands de Bruxelles. Il s’agissait donc de défendre une communauté. L’usage du terme est parfaitement correct du point de vue flamand.
Evidemment, par la suite, les « Flamands francophones » qui occupaient de nombreux postes clés dans les médias (la RTB, par exemple), l’administration et la politique, craignant comme la peste le réveil d’un autonomisme wallon, lui-même précurseur de l’irrédentisme français se sont jetés sur le terme en l’utilisant avec le bonheur que l’on sait. (Les plus anciens se souviendront de l’expression « partis dits-communautaires »… utilisé avec tellement de succès à la RTB au même titre qu’ils utilisérent pendant très longtemps le terme de « Communauté francophone » au lieu de « Communauté française »)
Bref, au même titre que « francophone », le terme « communautaire » permet de gommer l’existence d’une réalité, l’identité wallonne. Or, celle-ci vaut bien la Bretonne ou n’importe quelle autre identité participant du fait français.
La « communauté » entre la Wallonie et Bruxelles risque de prendre un sérieux coup de boutoir avec les événements à caractères financiers (diète budgétaire) prévus par la NVA, suivie d’ailleurs par toute la Flandre politique, visant particulièrement les organismes administratifs relevant de la sécurité sociale.
A cela, la mise au pas d’une parlementaire belgo-turque bruxelloise par le CDH, peut à terme provoquer des dérives communautaires autres que belgo-belges. Dérives qui risquent de s’apprécier différemment de « Schaerbeek à Bastogne ».
Ne surtout pas oublier le rêve flamand de liquider les baronnies bruxelloises, ou du moins d’en réduire le nombre.
L’apparition de formations politiques issues de l’immigration poussera la Flandre à mettre sur la table le dossier de l’évaporation des communes bruxelloises afin de pouvoir noyer dans la masse autochtone et européenne les poches allogènes.
Vis-à-vis de Bruxelles, comme de la Wallonie, l’arme fatale flamande reste le « pognon » ! C’est l’argument qui infléchit souvent certains choix d’autant qu’il existe une sensibilité historique bruxelloise (même francophone) positive envers la Flandre et une antipathie congénitale bruxelloise (surtout francophone) à l’encontre du Wallon.
« En fin de discours et plutôt discrètement, le bourgmestre a mis l’accent sur LE COMMUNAUTARISME (c’est moi qui souligne). »
Quand nos dirigeants, quand nos hommes politiques, quand nos journalistes sortiront-ils de ce langage schizophrène qui ne vise qu’à rendre le problème belge incompréhensible pour quiconque… ?
Je me souviens être intervenu, dans les années ’80, lors de la Conférence des C.E.L.F. qui se tenait à Delémont – avec la présence de René Lévesque, Jean-Pierre Chevènement… –, pour tenter de faire supprimer, par les dirigeants wallons de l’époque (André Damseaux…), cette notion malsaine de « communautaire / communautarisme » incompréhensible, bien évidemment, pour un Français – qui y est naturellement, si je puis dire, hostile – pour un Suisse, pour un Québécois, un Franco-Canadien, un Louisianais, un Valdôtain…
En vain, bien entendu !
Trente-cinq ans après, c’est toujours le même discours… Plus d’une génération !
Pauvre Wallonie, pauvre peuple… !
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Pour ceux qui croyaient que la NV-A s’était endormie (dans le « gouvernement » fédéral)!!! C’est la classe politique wallonne qui dort!!! Jusqu’au réveil soudain et douloureux… Ils veulent (les nationalistes flamands de tous poils) deux gouvernements, deux entités, ils n’osent pas encore dire deux pays mais ça ne saurait tarder lorsque toutes les réformes de l’état auront été épuisées jusqu’à ne rien laisser de la Belgique! Et alors s’ouvrira devant les wallons le meilleur choix possible: LA FRANCE!!!
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Jean-René DHEUR a évidemment tout à fait raison. Le terme « communautaire », comme « celui de « francophone » permet de jeter un voile impudique sur les réalités ethniques (osons le mot !) de ce non-pays.
Historiquement, il est vrai que la revendication flamande était culturelle. Englobant l’ancien territoire flamand comprenant Bruxelles, ville historiquement flamande, la revendication s’est affublée du terme « communautaire » pour bien montrer qu’il n’y a pas de différence entre Flamands de Flandre et Flamands de Bruxelles. Il s’agissait donc de défendre une communauté. L’usage du terme est parfaitement correct du point de vue flamand.
Evidemment, par la suite, les « Flamands francophones » qui occupaient de nombreux postes clés dans les médias (la RTB, par exemple), l’administration et la politique, craignant comme la peste le réveil d’un autonomisme wallon, lui-même précurseur de l’irrédentisme français se sont jetés sur le terme en l’utilisant avec le bonheur que l’on sait. (Les plus anciens se souviendront de l’expression « partis dits-communautaires »… utilisé avec tellement de succès à la RTB au même titre qu’ils utilisérent pendant très longtemps le terme de « Communauté francophone » au lieu de « Communauté française »)
Bref, au même titre que « francophone », le terme « communautaire » permet de gommer l’existence d’une réalité, l’identité wallonne. Or, celle-ci vaut bien la Bretonne ou n’importe quelle autre identité participant du fait français.
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La « communauté » entre la Wallonie et Bruxelles risque de prendre un sérieux coup de boutoir avec les événements à caractères financiers (diète budgétaire) prévus par la NVA, suivie d’ailleurs par toute la Flandre politique, visant particulièrement les organismes administratifs relevant de la sécurité sociale.
A cela, la mise au pas d’une parlementaire belgo-turque bruxelloise par le CDH, peut à terme provoquer des dérives communautaires autres que belgo-belges. Dérives qui risquent de s’apprécier différemment de « Schaerbeek à Bastogne ».
Ne surtout pas oublier le rêve flamand de liquider les baronnies bruxelloises, ou du moins d’en réduire le nombre.
L’apparition de formations politiques issues de l’immigration poussera la Flandre à mettre sur la table le dossier de l’évaporation des communes bruxelloises afin de pouvoir noyer dans la masse autochtone et européenne les poches allogènes.
Vis-à-vis de Bruxelles, comme de la Wallonie, l’arme fatale flamande reste le « pognon » ! C’est l’argument qui infléchit souvent certains choix d’autant qu’il existe une sensibilité historique bruxelloise (même francophone) positive envers la Flandre et une antipathie congénitale bruxelloise (surtout francophone) à l’encontre du Wallon.
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