REJOIGNEZ L’ALLIANCE WALLONIE – FRANCE !
Mouvement de citoyens libres et informés
AWF Cap 2015
La démocratie ne s’arrête pas avec les élections…
Mémorandum de l’ AWF
En Belgique, jamais l’hypothèse de la réunion de la Wallonie à la France n’a été évoquée par les partis politiques traditionnels.
La réunion à la France se fera cependant quand les centres d’études des partis verront l’impasse dans laquelle les a plongés l’option d’une Belgique confédérale pour la Wallonie et Bruxelles.
Le rôle de l’AWF est donc de sensibiliser les citoyennes et citoyens wallons afin qu’ils se mettent en mouvement pour que s’impose le débat sur l’avenir français de la Wallonie. Seul un mouvement de citoyens sera capable de faire évoluer l’opinion publique wallonne.
En France, la question « belge » est évoquée, mais non‐ingérence et non‐indifférence restent les maîtres-mots des responsables politiques français. Les marches citoyennes de plus de 4 millions de Citoyens français, mais aussi les centaines de milliers de marcheurs wallons et bruxellois viennent de nous démontrer l’attachement de nos populations aux Valeurs républicaines de Liberté, d’Egalité et de Fraternité.
- En Belgique, le débat est dominé par trois problèmes.
– Le premier est économique et social, portant sur le chômage et les moyens d’une relance par une coalition fédérale. Il est commun à tous les pays européens.
– Le deuxième repose sur des sociétés aux aspirations de plus en plus distanciées. La Flandre peaufine en douceur son confédéralisme pendant que les Régions wallonne et bruxelloise s’accrochent à un fédéralisme dont ne veut plus le Nord.
– Le troisième est purement institutionnel. Toute question traitée au niveau fédéral a un caractère institutionnel (cf. le survol des avions à Bruxelles). Tous les ministères régaliens ou importants (Intérieur, Armée, Justice…) sont aux mains des Flamands.
En Belgique, nous cumulons trois problématiques pendant qu’en France, les débats se focalisent sur l’économique, le sociétal et la réforme des régions et des départements.
Si l’idée régionale ne progresse pas, en tout cas pas avant que l’on ne constate l’impasse budgétaire wallonne, à fortiori l’idée de la réunion à la France ne progressera pas plus, les deux idées étant liées.
Rappelons l’analyse de l’AWF
1 . La fin de la Belgique est inéluctable à court ou moyen terme parce que :
– la Flandre considère que le modèle fédéral belge est un échec et qu’il faut passer au confédéralisme ;
- pour la Flandre, la 6e réforme de l’État n’est qu’une étape avant la 7e réforme qui touchera le cœur de la sécurité sociale, ce qui signifie passer d’un modèle de société qui aujourd’hui est commun à la France et à la Belgique à un modèle anglo‐saxon dont une majorité de Wallons ne veut pas ;
- tous les observateurs internationaux de la vie politique s’accordent à considérer qu’un État fédéral ou confédéral n’est viable qu’à partir du moment où il réunit un minimum de 6 entités (cf. l’Allemagne, la Suisse, les États-‐Unis, le Canada…).
2. L’analyse du professeur Gazon, corroborée par d’éminents professeurs en économie, démontre qu’aujourd’hui, chiffres à l’appui, une Wallonie indépendante n’est pas viable au niveau de ses finances publiques.
Une Fédération Wallonie‐Bruxelles ne l’est pas plus pour des raisons politiques (95 % des Bruxellois ne voient pas leur sort lié à celui de la Wallonie). Par ailleurs, nous assistons à un développement important de l’identité bruxelloise (70 % se disent aujourd’hui bruxellois avant tout)
3. Par défaut, la Communauté de destin avec la France s’impose. C’est le choix de la raison. C’est aussi le choix de la solidarité interrégionale et du refus de sacrifier au minimum deux générations de Wallons sur l’autel d’une Belgique devenue mortifère pour la Wallonie.
4. Monsieur Jacques Lenain, haut fonctionnaire français, a développé sur le site de l’AWF (http://www.alliancewalloniefrance.wordpress.com) le projet « d’intégration-autonomie » de la Wallonie à la République française, qu’il appartiendra d’utiliser au mieux pour que sortent renforcés ET la Wallonie ET la France dans le respect de l’héritage wallon.
5. La Wallonie a la chance de partager la langue française avec la France, langue internationale présente sur les 5 continents et forte de centaines de millions de locuteurs au travers de la francophonie. ( plus besoin de se farcir le néerlandais pour obtenir un emploi même en Flandre : voir le cas de Courtrai où les entreprises exigent de leur personnel wallon la connaissance du néerlandais, ce qu’elles n’exigent pas pour les citoyens français.) Des études sérieuses ont démontré que la Wallonie n’avait besoin que de 10 % de bilingues français-‐néerlandais pour des emplois situés dans l’administration bruxelloise ou fédérale.
UN PLAN « F » : tout se passe aujourd’hui comme si l’hypothèse FRANCE n’existait pas, même à titre de simple hypothèse de travail. Il nous faut un PLAN « F »
Les études des économistes, et notamment celles du professeur Gazon, n’ont jamais été ni démenties ni relayées dans l’opinion.
De Namur à Liège, ou de Charleroi à Nivelles, les confidences faites à l’AWF par d’anciens responsables politiques wallons de premier plan lors de nos conférences-débats restent cachées sous le manteau.
Le site internet de l’Alliance Wallonie‐France, dont la qualité est incontestable, reçoit de nombreuses visites, mais n’est que rarement évoqué, pour ne pas dire jamais…
Nous souhaitons, au sein de l’Alliance Wallonie-‐France, que la question de la réunion de la Wallonie à la France ne soit plus soutenue par le seul élan d’émotions, d’états d’âme ou de sentiments francophiles, moteur certes indispensable à la persuasion, mais soutenue aussi par une argumentation objective et claire qui emporte la conviction.
Que l’AWF soit la lumière qui brille même dans l’obscurité la plus profonde est l’objectif de notre mouvement.
Wallonie, région de France à statut spécial
La Wallonie telle qu’elle est dessinée actuellement est d’une importance tout à fait comparable aux futures régions françaises.
Dès à présent, nous demandons aux responsables wallons d’activer comme partenaire privilégié de la France les accords de coopérations signés en 1999 et en 2004 dans les domaines suivants : coopération linguistique, culturelle et scientifique, échange permanent d’informations, échange d’expériences et de personnes, conclusions d’ententes sectorielles, collaboration directe entre institutions diverses (chambres de commerce, universités, entreprises, associations, etc.), élaboration et réalisation de projets conjoints, transfert réciproque de technologies et de savoir-‐faire, organisation de rencontres professionnelles, séminaires, ateliers au bénéfice d’experts et de porteurs de projets, réalisation d’études et d’expertises, promotion réciproque de produits et de services, promotion de partenariats interentreprises et création de sociétés mixtes.
Il y a lieu de mettre en application les décrets signés entre la France, la Wallonie et la Communauté française Wallonie ‐ Bruxelles.
Le gouvernement français et le parlement wallon doivent dès à présent prendre des initiatives concrètes. Et les citoyens en proposer.
Il nous faut donner du souffle à ce mouvement citoyen qu’est l’Alliance Wallonie-‐France, spécialement dans les partis francophones dits traditionnels, pour qu’il atteigne sa pleine envergure.
Notre programme 2015
Nous entendons agir, non seulement en Wallonie, mais aussi en France, pour qu’apparaisse ce mouvement pluraliste de citoyens porteurs de débats publics transparents sur l’avenir des relations entre la Wallonie et la France.
Avec des citoyens, des artistes, des syndicalistes, des économistes, des journalistes, des universités, des grandes écoles, des étudiants… Toute une société qui se met en route pour plus de justice, plus de fraternité et plus de solidarité.
Le concept d’intégration ‐ autonomie de la Wallonie au sein de la République française tel que développé sur notre site par M. Jacques Lenain est celui qui nous permettra le mieux de rencontrer l’adhésion de la société wallonne. Nous jouirons ensemble d’une plus grande solidarité et nous serons citoyens français tout en restant wallons toudi, et belges pour ceux qui en ont la fibre.
Comme pour les Bretons, les Basques, les Alsaciens, les Corses ou les Savoyards, il pourra y avoir des citoyens français d’identité française, wallonne ou belge selon les sensibilités de chaque citoyen.
« FRANCE – WALLONIE »
Nous mettons nos forces en commun !
Tel est le sens de la campagne que nous lançons en France et en Wallonie.
Venez donc nous rejoindre et nous aider !
Site de l’AWF : www.alliancewalloniefrance.wordpress.com
Contacts :
Président : Paul Durieux, pauldurieux2003@yahoo.fr – 04 263 69 17 ou 0476 654 329
Secrétaire : Marie Malotaux, marie.malotaux@gmail.com – 081 583 743
Trésorière : Renée Decroisson, renee.decroisson@live.be – 04 380 40 63 ou 0499 381 084
Administrateurs :
Alain Balsat, a.balsat@skynet.be – 04 263 54 18 ou 0496 515 045
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Louis Cartilier, cartilouis@yahoo.fr – 04 265 59 44 ou 0476 266 924
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Georges-Henry Simonis, ghsimonis@voo.be – 0485 535 623 ou 071 611 275
Michel Pieret, pieret.michel@skynet.be – 0495 214 370
Philippe Fery, philoufery@gmail.com – 0476 249 840
Paul Mélot, paulmelot1@gmail.com – 0497 606 094
pour mémoire…
“Ces hommes qui ont changé l’univers n’y sont jamais parvenus en gagnant des chefs, mais toujours en remuant des masses.”
Napoléon
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