1. Les faits : trois femmes qui font du tourisme cherchent la Grand-Place de Bruxelles. Elles interpellent un passant pour lui demander le chemin à suivre. Ce dernier n’apprécie pas le niqab porté par l’une des dames et le lui arrache. Fait banal, sauf que la femme est une princesse qatarie et que l’homme est le chef du protocole de la ville de Bruxelles. L’information fait le buzz sur la toile et la justice est saisie par l’homme et la femme.
2. Daniel Bacquelaine, considéré comme le père de la législation sur le port du voile intégral tient à préciser : » ce fait divers n’a rien à voir avec la loi en tant que telle même si elle semble être invoquée. Seuls les agents de police ou les personnes assermentées ont le droit de sanctionner une infraction. Personne ne peut se faire justice soi-même, l’application de la loi n’est pas en cause. » Il ajoute : « dans l’espace public, le niqab ne permet pas la réciprocité de la reconnaissance, ce qui constitue une entrave au vivre ensemble. »
3. En 2012, la Cour constitutionnelle belge a rejeté les recours qui avaient été déposés contre la loi anti-burqa. En juillet 2014, la Cour européenne des droits de l’homme a considéré que les libertés de religion et d’expression ne sont pas atteintes par la loi anti-burqa française.
En fait, il est tout autant insupportable d’imposer une vision vestimentaire rétrograde en Occident que d’exposer sa plastique dans des contrées orientales ou africaines où une certaine retenue et une retenue certaine relèvent des us et coutumes. De toute façon, la religion mise à part, les conditions climatiques devraient déjà faire réfléchir les touristes et les voyageurs. Cela exprimé, à l’heure de la communication planétaire personne, et surtout pas les grassement rémunérés de l’ONU, n’a envisagé d’imposer aux sociétés et officines de tourisme de publier des avis portant sur des règles vestimentaires simples à respecter selon les latitudes. Cela permettrait sans aucune provocation de signaler que par ici il existe une large liberté vestimentaire mais que les signes évidents de religions (contraignantes) sont proscrits. Cela permettrait sans aucune provocation de signaler que par là-bas il est demandé de se vêtir plus sobrement, plus pudiquement, sans imposition de traditions religieuses vexantes et remontant à des pratiques antiques.
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