Vacances, la France en tête

Cela sent les vacances. Le soleil s’impose enfin dans le ciel et dans les esprits. Il semblerait qu’à Namur, le PS et le CDH soient près d’un accord pour gouverner la Wallonie, où l’on Wallonie chaleur de vivrene pense déjà plus qu’à la chaleur de vivre. En Flandre, il y a les incertitudes autour de l’avenir de Kris Peeters mais, à part ça, la plaine est fumante et tremble sous juillet. La formation d’un gouvernement fédéral reste au frigo, le temps que l’été passe.

apéroAh le petit vin blanc qu´on boit sous les tonnelles… A l’heure de l’apéro, beaucoup de Wallons sont heureux de vivre en France. Il est vrai que le soleil brille ailleurs qu’au pays du guide Michelin, l’offre touristique a fortement augmenté dans le monde et la démocratisation du transport aérien profite davantage aux destinations plus lointaines. Mais en France, un Wallon se sent quand même un peu chez lui.

Le succès du Tour de France est en partie celui des paysages qu’il donne à voir. Avec ses montagnes et ses bords de mer, ses villes patrimoniales et ses petits villages tranquilles, la France nous est familière, et son pouvoir de séduction reste intact. La France est la première destination touristique du monde et le tourisme constitue un secteur clé de son économie. Il représente plus de 7% du PIB et deux millions d’emplois directs et indirects. Pour autant, la filière doit s’adapter pour faire face à la concurrence des autres pays et capter l’augmentation du flux touristique mondial. Celui-ci doit doubler d’ici à vingt ans, passant de 980 millions à 1,8 milliard de visiteurs internationaux annuels.

Cette information, reprise sur un site gouvernemental français (lien), rappelle que les vacances, au pays des 35 h/semaine, c’est aussi bon pour l’économie. Il s’agit même d’un secteur d’avenir, dont la croissance apportera de la richesse et des emplois, à condition de ne pas s’endormir sur ses lauriers car, première destination mondiale avec 83 millions de touristes étrangers, la France est seulement troisième pour ce qui est des recettes. Un enjeu majeur consiste donc à renforcer l’offre touristique pour améliorer l’attractivité de la France, et ainsi devenir la première destination touristique mondiale en termes de touristes et de revenus.

Dans un marché global où, de plus en plus, les pays sont comparables à des marques, voire à des produits de consommation, la France occupe encore une place de choix. La Wallonie gagnerait sans doute à s’y associer. Selon un rapport élaboré en 2010 par le Département du tourisme de Wallonie (lien), le secteur touristique wallon génère près de 60.000 emplois (équivalents temps plein) et représente 5 % du P.I.B. Il dispose d’un important potentiel de création d’emplois directs et indirects difficilement délocalisables et constitue un axe de développement économique certain.

G.R.

5 réflexions sur « Vacances, la France en tête »

  1. « La Wallonie gagnerait sans doute à s’y associer. » (voir texte ci-dessus). Ce n’est pas gagné quand on observe, depuis des décennies, les refus répétés d’autorités locales et régionales de se brancher ( voies routières et ferroviaires) sur la France, alors qu’il s’agit d’intérêts économiques à l’échelle européenne.

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  2. La France est ma destination préférée de vacances, et ce, depuis que j’suis petit!!! Que de beaux endroits en France: Fréjus (Côte-d’Azur), Portiragnes (Béziers, Languedoc-Roussillon), la Bretagne (Côtes-d’Armor), l’Alsace (Colmar, Munster), la Baie de Somme (Le Crotoy), le côte d’Opale (Wissant, Cap-Blanc-Nez, Cap-Gris-Nez), les Pyrénées-Orientales (Font-Romeu), le Massif Central (Chambon-sur-Lignon), le Vercors (Saint-Jean-en-Royan), etc…, etc… Mon rêve ça serait de refaire la descente dans le Sud par le tracé de l’ancienne nationale 7, en passant par Mâcon, Dijon, Orange, Montélimar et puis Menton comme terminus, comme mes grands-parents le faisaient dans les années 60…la belle époque!!!

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  3. Avez-vous lu que la nouvelle carte administrative de la France présente, pour aujourd’hui, treize régions. D’un point de vue wallon, il semble que cette carte offre plus d’espoirs de connexions logiques tant sur le plan humain, géographique, économique qu’historique. La « grande Picardie » voit le jour soit un vaste attrait naturel pour le Hainaut. La Champagne-Ardenne rejoint l’Alsace-Lorraine un réel accrochage naturel pour la province de Namur et la province de Luxembourg. Serait-ce de bon augure ?

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  4. @Valmy:

    perso, je trouve que ne pas mettre les Picards avec le Nord-Pas-de-Calais est une ineptie!!! Sinon, pour le reste ben je sais pas trop qu’est-ce que ça va changer pour les français en fait??? A part peut-être une perte d’identité pour certains…et puis comme entendu en France, quelles villes vont devenir chef-lieu de région dans les nouvelles entités???

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  5. Lorsque je découvre certaines régions de France, je me sens légèrement dépaysé, mais il s’agit du dépaysement qu’un Alsacien éprouve à Brest ou un Languedocien à Lille. Cette sensation est d’ailleurs éphémère, deux jours suffisent pour qu’elle s’estompe. Autrement dit, la France n’est pas pour moi « l’étranger » ; je présume qu’il en va de même pour tous les rattachistes, mais il conviendrait que les Wallons dans leur ensemble se sentent chez eux en France, et renoncent à ce besoin morbide d’afficher des différences le plus souvent imaginaires, en tout cas fortement exagérées. Au sujet du nouveau découpage administratif, je demeure perplexe. Je crains que les nouvelles régions soient des entités beaucoup trop vastes, trop éloignées des populations, et qu’une nouvelle féodalité soit en train de naître, dans une logique européiste dont tous les intéressés pâtiront.

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