Jules Gheude dans le Monde

Cela fait plus de 30 ans que Jules Gheude, ancien collaborateur de François Perin, dont il revendique l’héritage, s’emploie à étayer, dans les médias, le choix sinon la nécessité d’une réunion de la Wallonie à la France.

Il vient de signer une tribune dans le journal français Le Monde, auquel nous renvoyons nos lecteurs :

https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/05/07/et-si-en-2024-la-wallonie-devenait-francaise_6125096_3232.html

10 réflexions sur « Jules Gheude dans le Monde »

  1. Pour un rattachiste, marcher dans les pas de Monsieur Gheude ouvre la perspective confiante de la réalisation d’un projet de libération qui prit corps en 1912 quand Jules Destrée écrivit sa célèbre Lettre au Roi sur la séparation de la Wallonie et de la Flandre.
    Ce texte fondateur de la conscience wallonne et le Congrès wallon, du 7 juillet 1912, établirent les fondements de la libération du peuple wallon. Mais, ce faisant, également la libération du peuple flamand.
    Il ne s’agissait pas de jeter l’opprobre sur nos proches voisins séculaires mais de briser les chaines que l’ Europe britanno-germanique, par le Traité de Vienne (1915), nous imposèrent, par haine de la France napoléonienne qui avait osé la défier.
    Les hasards de l’Histoire permirent, jusqu’à aujourd’hui, de protéger la dynastie des Saxe-Cobourg-Gotha.
    Mais heureusement, « de worm » ( le ver en NL) est dans le fruit et il se développe à un rythme lent mais assuré.
    Les Flamands ne comprirent jamais le refus des Wallons, en 1917, de l’offre allemande d’appliquer la Séparation administrative qu’ils avaient eux-mêmes élaborée et conceptualisée en 1912.
    A ce jour, personne en Wallonie ne comprend pas les refus répétés de 1917 et de 1945, sauf à considérer la caractéristique de beaucoup de politiciens: LA FROUSSE !
    Remercions la Flandre de « faire le job » à notre place et, au lieu d’hurler au loup à chaque avancée institutionnelle, nous devrions plutôt les aider.
    Qu’à cela ne tienne, puisqu’il ne faut rien attendre des partis politiques wallons, espérons que Bart De Wever parvienne à entraîner la parti Vooruit dans son projet confédéraliste.
    En 2024, alors, face à la NVA, à Vooruit et au Vlaams Belang, la messe sera vite dite au parlement « belge ».
    Et Monsieur Gheude aura raison.

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  2. La destruction du viaduc Herrmann-Debroux.

    Voici encore un exemple du manque de réactivité POSITIVE de la Wallonie gouvernementale.

     » Le gouvernement bruxellois a annoncé, par voie de communiqué, que le Plan d’aménagement directeur (le PAD) « Delta – Herrmann-Debroux » a été approuvé en deuxième lecture. Le plan prévoit notamment la démolition du viaduc Herrmann-Debroux, annoncée en mai 2019. »

    Cette décision unilatérale de la Région bruxelloise émeut, remue et panique le gouvernement wallon.
    Le vice-président wallon, Willy Borsus (MR) s’étonne de la concrétisation du projet bruxellois et déclare : “Bruxelles fait cavalier seul”.
    Et après ?

    Monsieur Borsus devrait en profiter et offrir de la place en Roman Pais ( Brabant wallon pour les Belges) ou dans les autres provinces wallonnes aux bureaux et entreprises qui n’en trouvent plus en Région bruxelloise;
    Il devrait plutôt faire la promotion de sa Région auprès des patrons d’entreprises qui perdent de l’argent chaque jour à cause de l’engorgement des voies de circulation bruxelloise.
    Si la Wallonie ne le fait pas la Flandre sautera sur l’occasion, trop belle pour elle.
    Ne pas oublier que la Flandre œuvre afin assujettir Bruxelles par son encerclement . Et, voilà que « Bruxelles-Ecologie-Les Verts » lui apporte idiotement de l’aide en coupant une artère primordiale vers Namur..

    Alors, il faut profiter de la « folie écologiste » des Brusselaires et ravir à la « capitale des Belges » tout ce qui est bon à prendre pour la Wallonie en matière d’entreprises privées. Les ministères déménageront plus tard.
    Il est préférable que les Wallons travaillent chez eux et qu’ils cessent de turbiner pour un Etat qui, depuis 1830, leur est totalement étranger sauf pour le rançonner.

    Les vingt années françaises napoléoniennes n’ont pu transformer les habitudes provinciales, issues du Moyen-Age et de l’Ancien Régime, chez les Flandriens, les Brabançons et les Wallons.

    De facto, comme Monsieur Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir, l’Etat belge se débat dans un esprit confédéral depuis sa naissance sans se l’avouer.
    S’il existe un Etat belge, il n’y a pas de PAYS belge mais trois pays étrangers: un néerlandais, un français et un allemand.
    Cette réalité devrait engendrer chez les politiques wallons des réactions égocentriques de survie.
    Mais là encore, le gouvernement wallon va hurler et  » laisser passer la caravane ».
    La NVA, elle, planche sur cette réalité depuis des années.

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  3. Bien dommage qu’on ne puisse pas lire tout l’article de M. Gheude!!! A moins d’être vacci… ou heuh pardon abonné! LOL

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  4. Nous devrions surtout saluer la fin de notre vieil ennemi le CVP/CD&V, sixième et dernier parti des Flandres, le rapprochement entre la NVA et Vooruit.
    Les nouvelles sont bonnes, moins d’1 siège sur 6 dans le corps électoral flamand pour la famille royale, la liste civile octroyée au début de chaque règne, survivance du modèle de la monarchie orléaniste de juillet, ne sera pas accordé grâce au soutien du PTB/PVDA, dans la marge d’erreur du trio de tête en Wallonie+l’effondrement du PS bruxellois, 4ème, qui fait du PS un parti plus wallon.
    La dernière poignée des vieux patriotes de Wallonie, la nôtre est de moins en moins seule.
    « La victoire est au bout du fusil » nous disait Mao, 2024, si les petits-belgicains ne nous massacrent pas avant, mais les nationalistes flamands, dans ce cas, la France, l’humanité entière, nous octroieront une postérité immortelle. L’Histoire se souviendra de nous, mes Compagnons.

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  5. D’une façon générale, je constate que la mise en ligne des commentaires est beaucoup trop lente. Un jour pour alerter sur le sondage « rattachiste » de 7sur7. Il faudrait résoudre ce problème. Cet avis est adressé au gestionnaire du blogue.

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  6. J’écoutais, dernièrement, les réponses de Philippe Martinez, Secrétaire général de la CGT, aux questions d’ Elisabeth Martichoux (LCI). Sincèrement, j’avais l’envie de m’écrier: Paul Magnette et Thierry Bodson sortez de ce corps.
    Comment ces deux socialistes wallons peuvent-ils encore hésiter à devenir français ?
    En France, ils trouveraient leur place dans les combats sociaux qui les animent, alors qu’en Belgique ils se fracassent (et se fracasseront toujours) le nez contre l’inflexible patronat de Flandre !
    Comme le relevait François Hollande, le taux d’adhésion à la FGTB et au PS, en Wallonie, apparaît comme l’impossible rêve aux homologues de France.
    Oui, mais le titre de « président » ou de « secrétaire général » ne se partage pas…
    TRISTE !

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  7. —>Valmy

    En France, beaucoup de politiciens belgicains seraient déjà en prison… dans le meilleur des cas ! D’où leur réticence.

    Bon 14 juillet.

    Vive la France quand même.

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