Que la Wallonie se lève

Par VALMY

Michel Sardou chassait ses idées noires en chantant et Di Rupo les chasse en anglais, « Get Up Wallonia » (sic).

Décidément, les pédagogues de l’AWF vont devoir faire des heures supplémentaires.

Pour mettre sur pied son nouveau plan « Get Up Wallonia » (sic), qui sera présenté en mars, le gouvernement de la Région wallonne souhaite sonder ses citoyens.

Get Up Wallonia (sic), c’est le tout nouveau plan (encore un !) qui doit permettre à la Wallonie de sortir la tête de l’eau et de rattraper le retard qu’elle a sur d’autres régions d’Europe comme la Flandre.

Le gouvernement a lancé, lundi matin (16/11/2020), une grande consultation populaire sur Internet via le site web mawallonie.be.

Chaque Wallonne et chaque Wallon aura l’occasion de donner son avis sur ce qu’il faut faire en Wallonie pour que la région décolle.

Sur ce site, vous devez vous inscrire, en indiquant une adresse mail, un mot de passe et la commune dans laquelle vous résidez. Vous serez amené à répondre à plusieurs questions générales sur les priorités qui sont les vôtres. Mais vous serez aussi appelé à contribuer à cette grande réflexion qui doit aboutir au mois de mars 2021 à la présentation d’un plan annonçant des actions concrètes.

Toutes les propositions seront classées et envoyées vers le conseil stratégique de Get Up Wallonia (sic), composé de neuf professeurs d’université. Ces derniers rédigeront une synthèse des propositions qu’ils transmettront au gouvernement wallon. Et si la proposition faite ne vise pas les compétences gérées par la Wallonie, elle serait relayée vers l’entité compétente.

Pour mettre sur pied ce plan, Di Rupo souhaite voir émerger des idées qui « sortent des sentiers battus ».

En Wallonie, depuis vingt ans, c’est une logique de plan qui s’est imposée. En quoi Get Up Wallonia sera-t-il celui qui sortira définitivement la Wallonie de l’ornière ?

Elio Di Rupo jure qu’il assurera jusqu’au bout la gestion de celui-ci, insistant en guise de conclusion sur la nécessité, cette fois-ci, de « dépasser les considérations particratiques et sectorielles ».

Eh! Bien, l’AWF va lui indiquer clairement comment sortir la Wallonie de l’ornière.

9 réflexions sur « Que la Wallonie se lève »

  1. Qu’en pense le ministre président de la fédération Wallonie Bruxelles ardent défenseur de la Francophonie ?
    Le Francais doit ètre la seule langue de la fédération et
    a plus forte raisoin du gouvernement wallon

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  2. @—> Mr Fryns

    D’après un entrefilet de La Meuse (19 novembre), toutes les bibliothèques francophones de Bruxelles ont des adresses internet en brussels.be.

    D’après Pierre-Yves Jeholet, ce n’est pas du néerlandais mais de l’anglais (ouf !) et il aurait ajouté, avec sa morgue habituelle, au quidam qui lui écrivait : « Je comprends votre interrogation, mais c’est là qu’il faut aller se plaindre »

    En Wallonie, on ne compte plus les expressions globish y compris dans les programmes de la lecture publique (bookcrossing, blind-test littéraire, etc) et tous les trois ans, le rapport Pisa nous apprend que l’école n’arrive plus à inculquer le français aux élèves des lycées.

    De même, de plus en plus de publicités sont bilingues néerlandais-français alors que cela ne se justifie pas.

    Je suis moi-même trilingue, il m’arrive de recourir comme tout le monde, à des anglicisme, mais ici, il devient clair que nous avons affaire à un programme de substitution linguistique, avec une volonté consciente et appuyée, et non pas une simple indifférence.

    Le français disparaîtra de Wallonie. C’est le véritable plan B. Parce que le français est le dernier marqueur ethnique des Wallons, ce qui est insupportable aux futur colonisateurs Flamands.

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    1.  » Parce que le français est le dernier marqueur ethnique des Wallons, ce qui est insupportable aux futur colonisateurs Flamands. » (lire PB)

      Monsieur PB, vous m’offrez l’occasion de rappeler Charles Plisnier, auteur du « Nationalisme wallon » et Charles-François Becquet, auteur de « L’Ethnie française ».

      Le marqueur ethnique des Wallons gêne assurément plus les Bruxellois francophones, les Belges francophones, les fransquillons de Flandre. Bref, tous ceux qui n’appartiennent pas au « tronçon séparé de la nation française » et à « l’ethnie française » (Le Français ayant embrassé des éléments raciaux très hétérogènes, il n’y a donc pas de race au sens précis).

       » La frontière linguistique correspond à une frontière raciale. c’est une concordance rare. »

      Effectivement, le Flamand ne craint pas de se déclarer thiois, germain, néerlandais. Ce détail racial, qu’il s’applique, lui permet de se distinguer de tous les autres dont les Wallons. Certes, le Flamand se révèle envahisseur mais au même titre que l’Allemand ou le Néerlandais.

      Par contre, le « Belge », soit aujourd’hui tous ceux qui se sentent déracinés de leur propre choix, sans oublier les monarchistes (!), doit absolument détruire celui qui lui semble le plus faible, donc le Wallon, pour exister encore un petit peu .

      Toutefois, s’il réussissait dans son méfait, il disparaîtra quand même sous le rouleau compresseur de la Flandre, aidée par l’immigration tant européenne que non européenne. La première use largement de l’anglais et la seconde use du néerlandais ( la langue du plus riche).

      il faut espérer que la crise actuelle place la Flandre dans une position financière inconfortable au point de se voir obligée de choisir entre son peuple et…les autres.

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  3. Ce bidule globish aura le mème sort que les Cawa 1 et 2 et le Plan
    Marshal tous des échecs. Aux dernières nouvelles les ministres
    wallon(sic) comme Dermagne apprennent a ABOYER FLAMAND
    pour sauver le brol belgicain honte a eux

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  4. Apparemment, les Wallons n’entendent pas le mot REGIONALISATION lorsqu’ils atterrissent, par hasard, au gouvernement fédéral !

    RTBF Info du 13/01/2021 : La ministre de la Défense, Ludivine Dedonder (PS), a constitué « un comité stratégique » composé de dix experts, pour réfléchir à l’avenir de l’armée belge.

    Elle propose (sic) une actualisation à l’horizon de 2030 ou 2040 et a mandaté, pour coordonner les travaux, le professeur Tanguy Struye de Swielande (UCLouvain) et le colonel Éric Kalajzic. Dix universitaires feront partie du comité, « des personnes réputées actives dans la sécurité au sens large et spécialisées dans des domaines différents ». Un rapport est attendu pour la fin mai.

    NDLR: Tous ces « experts » font partie du « belgian establishment », ils ne vont certainement pas conseiller la ministre de scinder le paravent de l’illusion Belgique.
    Pourtant, au sein même de l’OTAN, s’organisent des connections tactiques entre unités wallonnes et françaises ainsi qu’entre unités flamandes et néerlandaises.

    LOGIQUE: de taal is gans het volk et en français la même chose: la langue rassemble la Nation !

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  5. Valmy. Très intéressant le dernier paragraphe sur l’OTAN. Merci de me donner la source de cette information déton(n)ante

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