En Wallonie comme en France…

En Wallonie, le niveau des dépenses publiques est trop élevé, selon le gouverneur de la Banque nationale de Belgique, au point que celui-ci n’hésite pas à dire que la Wallonie est plus proche du communisme que d’une véritable économie de marché. Nul doute que le propos convient davantage aux nationalistes flamands qu’au ministre-président wallon. Celui-ci s’en étrangle presque. Mais Elio Di Rupo devrait comprendre que la Wallonie serait plus naturellement elle-même au sein de la République française, où l’intervention des pouvoirs publics dans l’économie est plus largement admise.

L’information telle qu’elle a été publiée sur le site de la RTBF (1er juillet 2020) :

(…) « Si de tels propos ont réellement été prononcés, ils sont erronés quant au fond et inquiétants en ce qu’ils émanent d’une personnalité exerçant cette fonction. Le Gouverneur de la Banque nationale est au service de son pays, y compris des trois Régions qui le composent », écrit M. Di Rupo.

« Il n’est pas là pour porter des jugements de valeur, ni colporter des propos infondés. On attend d’un Gouverneur qu’il agisse avec sérieux, circonspection et retenue, non qu’il tienne un langage outrancier et malveillant à l’égard des institutions publiques », ajoute-t-il.

« Aujourd’hui, on a un problème de tension institutionnelle et une structure économique dans le sud du pays qui dépend des transferts de la Flandre », déclare de son côté Pierre Wunsch dans la revue néo-louvaniste. « On est probablement à 70% de dépenses publiques en Wallonie pour 2021- 2022. Ça veut dire qu’on sera plus proche d’un régime communiste que d’un régime néo-libéral que d’aucuns décrient. Ce n’est pas une situation unique, cela existe ailleurs comme en France. Mais si on ne prend pas conscience que la structure économique n’est pas autoportante, on passe à côté d’un débat sur la restructuration de l’économie », poursuit-il.

Or, « c’est un enjeu financier non négligeable. On prévoit un déficit public de 6% pour les deux prochaines années, ce n’est pas tenable. On va devoir faire des choix car il y aura moins d’argent », conclut le gouverneur de la Banque nationale.

Interrogé par la RTBF, Pierre Wunsch est revenu sur ses propos : « l’économie wallonne n’est évidemment pas une économie communiste, mais ce qui est vrai, c’est qu’à l’échelle belge, nous sommes les 3e plus élevés en termes de dépenses publiques à l’OCDE. » Un « choix de société » selon lui. « Mais alors qu’on ne dise pas qu’il y a un problème de réduction de dépenses publiques, de manque de dépenses », rappelle-t-il, affirmant qu’il y a « une part substantielle » des dépenses publiques wallonnes qui viennent d’endettements ou de financements de la Flandre. Il faut donc « être prudent » et « se rendre compte qu’on atteint certaines limites. »

Pour le gouverneur, c’est l’accise économique de la Région qui est trop faible. « Le niveau des dépenses publiques est assez comparable aux autres régions, mais la capacité est insuffisante, précise-t-il. On ne peut pas plaider pour plus de dépenses publiques sans s’inquiéter du financement. » Surtout dans un contexte politique où les relations Nord-Sud ne sont pas toujours au beau fixe…

3 réflexions sur « En Wallonie comme en France… »

  1. EN WALLONIE COMME EN FRANCE…

    Selon le gouverneur de la Banque « nationale » de Belgique, la Wallonie est plus proche du communisme que d’une véritable économie de marché.
    Voilà bien des propos de nationalistes flamands, version Bart De Wever ou Tom van Grieken et de bien d’autres, tous partis démocratiques confondus.
    Rien de tel en Belgïe que de dénigrer la Wallonie.
    Observez, svp, le silence complice et hypocrites des « éternels quémandeurs » bruxellois. La démocratie bruxelloise se préoccupe plus de Léopold II et de l’Afrique.

    Maintenant qu’ Elio Di Rupo, ministre-président belgo-wallon, s’en étrangle, nul ne s’en étonne. Personne n’ignore que ce pilier unitariste, ce soutien indéfectible de la monarchie Saxe-Cobourg, se refuse jusqu’à l’obsession d’admettre que la Wallonie serait plus naturellement elle-même au sein de la République française.

    Voilà, cher PB, sans vouloir insister lourdement l’exemple parfait de la soumission des politiques wallons car ils n’est hélas pas le seul à réagir ainsi tant à « l’Elysette » qu’au « Grognon ». Sauf, peut-être, les Allemands de l’Ostbelgien ?

    Pour en revenir à la Flandre indépendante de 1917 à 1918, l’article de l’historien Bruno Yammine, paru dans la Libre Belgique ( ndlr : lire l’annexe à votre lettre du 2 juillet 2020) , présente les faits, certes exacts, sous un angle très personnel.

    Le fiasco de la déclaration d’indépendance, du 22 décembre 1917, n’introduit pas la haine dans le cœur des Flamingants envers la Belgique. Ce sentiment existe antérieurement à la Première guerre Mondiale et à l’occupation allemande. Toutefois, la présence et l’encouragement allemand permettent au Mouvement flamand de l’extérioriser sans crainte de réaction du pouvoir « belge ». Plus tard, par le soutien d’Albert 1er, le suffrage universel ouvrira largement la liberté de parole.

    Quant à oser affirmer que les Belges « vivaient jusque-là en harmonie » relève de l’affabulation.
    Si c’eut été le cas pourquoi un Mouvement flamand à partir de 1874?
    Pourquoi le Congrès wallon de 1912 et la Séparation administrative ?
    Pourquoi la Lettre de Jules Destrée à Albert 1er ?
    Pourquoi la naissance et l’action du Mouvement wallon dès l’entre-deux-guerres ?
    Pourquoi François Perin ?

    Seule la conclusion de l’historien vaut pour sa sincérité : « la politique belge ne sera plus jamais la même à partir de ce moment-là ».
    La situation actuelle du délabrement du royaume de Belgique vaut preuve !

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  2. Certes, Eric Zemmour peut irriter à l’occasion mais il faut admirer sa passion française. Cette passion que Macron, les Michel, Magnette, Di Rupo et compagnie nous refusent pour de sombres et mesquins intérêts européens et idéologies mondialistes.

    Les Wallons sont des Gaulois et le restent malgré la Belgitude et la tentative du grand remplacement. Alors, suivons l’exemple de la passion française !

    Valmy

    Gaulois, gaullien, gaulliste
    Eric Zemmour est tout cela !

    C’est peut-être, aujourd’hui, le plus français des Français. Ou, tout au moins, un des plus courageux. Un des plus cultivés, un des plus intègres, des plus pragmatiques, des plus gaulliens, des plus gaullistes. Comme le Général en 40, il est seul contre tous. Ses détracteurs voudraient le museler. Mais il garde le cap, celui de la vérité. Et qui peut mieux appréhender l’avenir de son pays que celui qui en maîtrise l’Histoire dans les moindres détails ?
    Alors que les partis politiques de tous bords se réclament du gaullisme (après la bataille !), pourquoi donc s’en prennent-ils à un plus gaulliste qu’eux ? Qui donc, aujourd’hui, défend, soutient mieux que lui les idées du Général ? Qu’il s’agisse de la nation, de la patrie, de l’Europe (de l’Atlantique à l’Oural), de la souveraineté, de l’intérêt et de la sécurité des Français. « La Cour suprême, c’est le peuple », dit-il, en citant de Gaulle qui se méfiait déjà du gouvernement des juges. Et qui préférait le suffrage universel.
    Mais qui est-il, ce gaulliste qui aime la France comme personne ? Qui ferait tout pour qu’elle ne perde pas son nom en se réduisant juste à « la République ». D’autant que la Constitution si pérenne de la Ve contient volontairement des principes monarchiques. Pour étayer ses propos, il se réfère aussi bien à Clovis qu’à Louis IX, Henri IV ou Louis XIV ; comme à Napoléon ou encore à Jaurès ; ou même à Mitterrand. Cette construction a mille ans. Il ne jette rien, aucune statue. « De la France, il nous le dit, je prends tout. »
    Il est tantôt Tintin (dont le grand Charles se disait le rival), tantôt d’Artagnan, tantôt Zorro, hors-la-loi des bien-pensants. Son nom à lui, il le signe à la pointe de sa plume, d’un Z qui veut dire Zemmour. Juif, il est accusé de tout, parfois même d’antisémitisme ! Ses parents sont originaires d’Afrique du Nord. Nul n’est prophète en son pays. Cela ne l’a pas empêché de devenir plus français que bien des Français. Il se bat pour expliquer à qui veut bien l’entendre que la France, pour qu’elle redevienne forte et unie, doit transmettre sur sa terre une culture homogène, celle héritée des civilisations chrétienne et gréco-romaine. Il prône l’assimilation aux immigrés, qui doit prendre comme la greffe d’une branche, tout simplement. En se nourrissant de la sève de ses nouvelles racines auxquelles la branche sera définitivement liée.
    Immigrés ou Français « de souche », pour tous ceux qui vivent sur le sol de France, les ancêtres sont bien les Gaulois, et cela n’a rien de « ridicule ». C’est encore gaullien. Les Gaulois, sous l’influence de Rome, sont devenus des Gallo-Romains, puis ont été dominés par les Francs qui étaient un peuple germanique. Avant de bâtir un pays aujourd’hui millénaire.
    Et Zemmour est devenu Éric, gaulois, gaullien, gaulliste. C’est le meilleur des journalistes, qui instruit chaque jour un public toujours plus large en lui expliquant une page de science politique. Quand on l’a écouté, on se sent d’un coup plus intelligent. Les élites voudraient le faire taire, le marketing retire ses publicités (juste pour un temps !), mais le peuple qui veut l’entendre gronde. Son audience sur CNews, dans l’émission « Face à l’info », grimpe envers et contre tout. Et atteint des records. Emmanuel Macron le sait et lui téléphone. Bonnes vacances, et à la rentrée, Monsieur Zemmour !

    auteur : Isidore, Chroniqueur, Boulevard Voltaire.

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  3. bonjour a vous touts dommage que Di Rupo pence toujours a lui seul avec sont partit et peux être des autre partit mai je pence que il devrait ce maitre a jour (comme un ordinateur ) il doive bien voir si moi un belge simple citoyens le vois comment que des personne bien placer comme eux ne vois rien ou ne veule rien voir sa peux être très dangereux aussi bien pour eux que pour nous si la porte française s’ouvre a nous pourquoi ne pas la prendre or que touts sais que la Belgique est morte les coupable de cela dure déjà depuis plusieurs année et eux a ne rien faire pour la sauver ces pas maintenant que il faux penser que un ange va venir claquer des dois pour maitre touts en place et repartir comme si rien ne sais passer je ne pence pas que vous fermer les portes a toute propositions faite par la France autant plus que on sais que la Flandre veux aller avec la hollande et elle aura se que elle veux nous on va avoir deux possibilité soit passer français sois être les esclave de la Flandre et de la hollande le problème toute la Wallonie conte sur vous dite nous une voit pour toute se que vous aller faire de toute fac ont en bien ou an mal la Belgique est morte m’aime les personnes qui ne font pas de politique le voit alors surtout vous qui ce trouve en premier place ? albert

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