Par Paul Mélot
Déficit Etat belge
2018 : 3,4 milliards ; 2019 : 8,7 milliards ; 2020 : 12,4 milliards (dette totale : 500 milliards dont + ou – 140 pour la Wallonie)
Ceci explique – entre autres ! – qu’aucun parti ne se précipite pour fabriquer un gouvernement fédéral en reniant ses promesses électorales (moins d’impôts, pension minimale à 1500 euros, climat, etc… selon les différents partis) vu le trou gigantesque à combler…
Déficit Région wallonne
2020 : 435 millions (dette propre : 22 milliards)
Ceci explique l’immobilisme après avoir fabriqué un budget qui ne résorbe pas le déficit mais qui, au contraire, le creuse, vu les divergences entre partis…
Déficit Communauté française
708 millions (dette propre : 8,3 milliards)
Ceci explique le désarroi d’un « pouvoir » qui s’obstine avec un « pacte » d’excellence non finançable, créateur d’économies budgétaires selon Mc Kinsey… et la Communauté française en faillite dès 2024-2025…
Tout ceci se passe en 2020, en Belgique, Etat en voie d’évaporation…
Petite info de ce 11.02 (LE SOIR) : « Au passage, relevons qu’une agence de notation sise à Berlin, Scope Ratings, a communiqué ce lundi que, « vu la situation budgétaire et les perspectives économiques, la Belgique pourrait être à terme l’objet d’une évaluation négative ». L’agence en question n’est pas du tout une star du marché, poursuit LE SOIR, mais enfin, ce pourrait être un premier coup de semonce dans le genre.
Comment évolue le vaisseau « Belgica » ?
Bientôt les canots à la mer !
La lecture de la presse « belge francophone » n’apporte depuis des lustres que des messages convenus.
Mais depuis janvier 2020, lire les Chroniques de Philippe Walkowiak et de Bertrand Henne, sur le site de la RTBF, apporte soudainement un lot de surprises comme un vent de fraicheur d’esprit et de liberté d’analyse. Ce souffle inhabituel au sein d’un organe de presse proche du pouvoir sonne comme un cri d’alarme, celui de la vigie qui soudain aperçoit le récif à quelques encablures.
SOS ! Les femmes et les enfants d’abord ! (la galanterie des marins est proverbiale)
Plus sérieusement, rien qu’à lire les titres dans « Chroniques » révèle ce que l’ A.W.F. analyse, prévient et récapitule depuis longtemps mais nul n’est prophète en son pays :
– Belgique: y a-t-il encore un pilote dans l’avion ? Philippe Walkowiak , 12 février 2020
– Geens, la dernière carte du Roi ? Philippe Walkowiak , 10 février 2020
– La Belgique fédérale, ce malentendu. Philippe Walkowiak , 06 février 2020
– Quand le CD&V dévoile la Couronne. Philippe Walkowiak , 04 février 2020
– Le Palais au secours du CD&V. Philippe Walkowiak , 03 février 2020
– Le Palais au bord du vide. Philippe Walkowiak , 29 janvier 2020
– Au fédéral, l’horizon reste bouché. Philippe Walkowiak , 27 janvier 2020
– Et à la fin, c’est toujours le CD&V qui choisit. Philippe Walkowiak , 27 janvier 2020
– Vers une coalition truc-machin-brol Philippe Walkowiak , 27 janvier 2020
Voir les archives pour les articles précédents.
– Miroir, dis-moi quelle Belgique est la plus belle ? Bertrand Henne, 06 février 2020
– Koen Geens: le CD&V sifflera trois fois. Bertrand Henne, 06 février 2020
– Koen Geens, son nom est Personne. Bertrand Henne, 03 février 2020
– Formation fédérale: le mieux est l’ennemi du rien. Bertrand Henne, 03 février 2020
– Georges-Louis Bouchez, l’histoire à contre-courant Bertrand Henne, 23 janvier 2020
Voir les archives pour les articles précédents.
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On finira par retourner aux élections. Certains espèrent que la NVA sera affaiblie par le VB. Et comme le VB n’est pas fréquentable, il sera mis de côté par les autres partis flamands. Et ainsi, ils pensent pouvoir obtenir un gouvernement. Mais que de temps perdus.
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Un retour aux urnes ?
Paul Magnette donne raison à Georges-Louis Bouchez M.R. ( La Libre Belgique , 14 février 2020 )
Le président socialiste avait pourtant laissé entendre qu’il n’était pas opposé à un tel scénario. (sic)
Paul Magnette en « a marre ». Dans des interviews à plusieurs quotidiens, le président socialiste a fait connaître son ras-le-bol face au blocage fédéral et à l’entêtement du CD&V de faire s’assoir à la table des négociations PS et N-VA. (sic)
« Nous en sommes à une cinquantaine de réunions, dont 25 directement avec Bart De Wever et moi, qui durent parfois 3 ou 4 heures, parfois plus longtemps…, a raconté le socialiste.
A titre personnel, négocier avec des nationalistes avec lesquels nous n’avons rien à voir, cela devient un vrai supplice ». (sic)
Le président du PS a alors évoqué de possibles élections anticipées, estimant qu’il s’agissait là de « l’acte suprême en démocratie ».
NDLR: Enfin, nous y voilà quasi officiellement.
Tout cela s’écrit comme une partition: 1) les tractions « institutionnelles » dont le résultat apparaît immédiatement à l’écran;
2) le blocage avec roulement de tambours et musculation réciproque
3) dramatisation ( budget en berne, nécessités sociales uniquement rappelées à chaque élection depuis le suffrage universel) et appel au peuple.
Dommage que Monsieur Mélenchon soit français, son art de l’éloquence nous manque en Belgique, royaume du pataques multi lingual.
Posons la question qui fâche: si pour le PS négocier avec la NVA relève d’un vrai supplice, qu’en est-il pour la NVA face au PS ?
Bart De Wever le répète autrement que Jules Destrée : Sire, il n’y a pas de Belges. Il n’y a que des Flamands et des Wallons !
Pour Bart De Wever négocier avec le PS relève assurément d’un vrai supplice.
Sire, relisez votre Histoire, votre aïeul Léopold 1er a voulu mettre la clé sous le paillasson car il avait tout compris à la vue du « BROL ».
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Comme prévisible, la réponse du berger à la bergère : je n’aime pas tes moutons !
De Wever réagit aux propos de Magnette: « La N-VA prend note du diktat du PS » Belga 14 février 2020
« Nous prenons acte du diktat du PS. Le 3e parti du pays pense pouvoir dicter sa loi à tout le monde et mener des négociations dans les médias. Contrairement à ce que souhaite l’électeur flamand, il veut un gouvernement le plus à gauche possible, sans majorité en Flandre. Le PS veut même provoquer des élections, dans l’unique espoir d’affaiblir la N-VA et de se renforcer », a vertement réagi le président des nationalistes flamands, Bart De Wever.
Si la guerre ne se déclare pas, c’est à ne plus rien comprendre…
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je viens de voir la lettre Pare Paul Mélot
Déficit Etat belge
2018 : 3,4 milliards ; 2019 : 8,7 milliards ; 2020 : 12,4 milliards (dette totale : 500 milliards dont + ou – 140 pour la Wallonie)
Ceci explique – entre autres ! – qu’aucun parti ne se précipite pour fabriquer un gouvernement fédéral en reniant ses promesses électorales (moins d’impôts, pension minimale à 1500 euros, climat, etc… selon les différents partis) vu le trou gigantesque à combler…
Déficit Région wallonne
2020 : 435 millions (dette propre : 22 milliards)
Ceci explique l’immobilisme après avoir fabriqué un budget qui ne résorbe pas le déficit mais qui, au contraire, le creuse, vu les divergences entre partis…
Déficit Communauté française
708 millions (dette propre : 8,3 milliards)
Ceci explique le désarroi d’un « pouvoir » qui s’obstine avec un « pacte » d’excellence non finançable, créateur d’économies budgétaires selon Mc Kinsey… et la Communauté française en faillite dès 2024-2025…
Tout ceci se passe en 2020, en Belgique, Etat en voie d’évaporation…
Petite info de ce 11.02 (LE SOIR) : « Au passage, relevons qu’une agence de notation sise à Berlin, Scope Ratings, a communiqué ce lundi que, « vu la situation budgétaire et les perspectives économiques, la Belgique pourrait être à terme l’objet d’une évaluation négative ». L’agence en question n’est pas du tout une star du marché, poursuit LE SOIR, mais enfin, ce pourrait être un premier coup de semonce dans le genre.
ces comme cela que on vois bien que on ne peux faire confidence a personnes je parle de ceux qui font de la politique ici en Belgique comme on n’ai partit la moi je ne vois plus de sortie ou je me trompe énormément avec la France ( reste a voire ) via la somme deja aux démarrage merci du con de Michel ces bien toi qui mai la Belgique ou elle est bravo et en plus sans contée les dessous de table que tu a bien mi dans la poche avent de dire salut les CONtribuable mai poche ne sont pas encore plaine mai papa est toujour la avec les sienne je me demande fraiment ce qui va se passer ici car oui il y avait une porte mai les politiciens eux veule renplire leur poche avent et apret on fera quoi ????? a voir si on revote ces fini il le save pourquoi ne pas arrêtée directement ???
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La mise a l’index du VB a fait long feu. Cette technique belgicaine
a permis de gagner du temps, Dèsormais si la NVA ne suit pas
le VB elle s’effondrera. Le VB doit dénoncer Tous les partis flamands
comme traitres a la Flandre. C’est ce que fait son jeune président.
Passer de 3 a 18 sièges fut un premier exploit. Le second será
contraindre la NVA a respecter l’articile premier de ses statuts
l’indépendance de la Flandre. Còté wallon ? un gouvernement
de vieux partis avec a sa tète un pensionné de 67 ans, De
Gaulle avait averti les Wallons donnez vous des chefs jeunes
c’est tout le contraire. Heureusement 2024 aproche fini de rire
plus un euro flamand pour les Wallons, Ils l’auront bien mérité
eux qui se vautrent dans leur belgitude
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Dave Sinardet (VUB): «Il n’existe aucun plan crédible pour une scission de la Belgique»
Le politologue qui officie des deux côtés de la frontière linguistique ne voit pas l’intérêt d’une nouvelle réforme de l’Etat. Il reproche aux politiques francophones de ne pas suffisamment encourager l’apprentissage du néerlandais.
NDLR: Voilà le genre de déclaration serinée depuis des lustres à chaque fois que le feu se déclare dans la maison Belgique. Il s’agit en fait d’éviter que quelqu’un ne jette de l’huile sur le feu.
En réalité, aucun plan n’est réellement nécessaire pour scinder la Belgique, il suffit à un moment donné d’une décision politique brutale et fatale.
De plus, Sinardet cache aux Wallons ( qui n’ont pas de plan ) que la Flandre en possède un qui fut voté par son parlement.
Il omet aussi de rappeler qu’elle détient légitimement tous les leviers dans cet Etat en tant que « Belges » majoritaires !
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« Et vogue la galère » et coule le navire…
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Alerte au Folklore-à-virus !
« Le wallon peut encore être sauvé… mais il est grand temps » Redactie (sic) 7 sur 7, 05-01-19
Michel Francard, professeur émérite de linguistique à l’UCLouvain, estime que le wallon peut encore être sauvé, mais qu’il y a urgence. Il s’exprime dans un entretien publié par L’Avenir samedi alors que l’ONU lance en 2019 l’Année internationale des langues autochtones, dont le wallon fait partie.
Le wallon a commencé à péricliter quand on a décidé d’utiliser le français comme outil d’ascension sociale, explique M. Francard. Il y a désormais une « rupture de transmission générationnelle qui menace les langues comme le wallon, le picard ou le gaumais », ajoute le professeur qui recommande dès lors de l’enseigner. « Pas forcément à l’école. Mais il faut l’enseigner comme une langue vivante, avec des méthodes modernes. »
(…) (…) (…)
Courcelles se met au wallon et veut entraîner d’autres communes dans son sillage. ( 7 sur 7, Malik Hadrich, 26-02-20)
À l’heure de l’internationalisation, la commune de Courcelles a choisi de privilégier le terroir. C’est ainsi qu’elle a pris une initiative afin de promouvoir la langue wallonne. Ce qui en ferait une commune pionnière en Belgique.
La commune de Courcelles veut créer un label de promotion du wallon et construire, grâce à cela, un réseau de communes labellisées. Lors du dernier conseil communal, elle a approuvé un projet de convention avec la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) dans ce sens. Il a été rédigé par la FWB, mais le service Culture de la commune de Courcelles à l’initiative son Échevin, Joël Hasselin (MR), l’a adapté. Il sera envoyé à la FWB.
(…) (…) (…)
NDLR : Voilà le genre de sujet qui ravira les soumis belgicains de la FWB. Traquer et évacuer la langue française grâce au néerlandais obligatoire et à la résurrection de la langue wallonne (sic).
MAIS quelle langue wallonne ? Un unique volume d’ASSIMIL suffira-t-il ? Pas évident !
Suivez le guide :
A l’ouest : le Picard + le Wallo-Picard (Charleroi)+ le Borain ;
Au centre : le Namurois + le Wallo-Namurois+ le Champenois ;
A l’est : le Liégeois+ le Lorrain + le Wallo-Lorrain+ le Francique limbourgeois+ le Francique ripuaire + le Francique luxembourgois.
Bonne chance, même si cela présente un caractère sympathique.
Tout à fait d’accord de soutenir dans chaque région une troupe de théâtre d’amateurs afin d’y attirer des curieux et sympathisants.
Une retransmission hebdomadaire à la TV peut même s’envisager car cela ne coûte pas cher.
Mais de grâce ne surchargez pas le programme scolaire encombré du néerlandais et dévalué par nombre d’enseignants, formés au rabais, marqués par une méconnaissance déplorable de la langue française.
Pauvre Wallonie, pauvres enfants wallons soumis au délire d’idéologues fumeux et dévastateurs.
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Voilà un article PLUS qu’intéressant à lire dans la Libre Belgique ou sur son site (Jacques Hermans, vendredi 28 février 2020) :
Les francophones de Flandre virent au néerlandais et se sentent de plus en plus proches de la N-VA.
Un conseil d’alarme aux Wallons de toutes opinions; de grâce ne répétez pas le combat sans issue en faveur de l’université de Gand en 1930 !
S’épuiser pour les francophones de Flandre et pour Bruxelles signifie perde à jamais la lutte pour la Wallonie.
Exemples pour tenter de convaincre:
Il n’y aurait plus que 30 000 francophones en Flandre en 2020. Leur mode de vie et leur façon de parler ont radicalement évolué. Espèce en voie de disparition ou communauté plus ouverte et plus pragmatique ?
(…) (…)
Bon nombre de francophones bilingues ont quitté leur Flandre natale ayant trouvé du travail à Bruxelles. Dans la capitale, les bons bilingues sont une denrée rare. Beaucoup sont restés collés à Bruxelles après leurs études.
(…) (…)
Bart De Wever, on aime bien…
(…)
Ils ne sont pas rares, ces francophones anversois affichant ouvertement leur admiration pour le parti de Bart De Wever dont ils ne partagent pas forcément les idées concernant la Belgique confédérale.
(NDLR: Wallons, voilà le danger, ce sont ces mêmes francophones de Flandre réfugiés en Brabant wallon qui exige le bilinguisme parce qu’on vit en Belgique. Ils ne veulent rien connaître de la Wallonie !)
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LA REALITE DEPASSE TOUJOURS LA FICTION
La commune d’Ixelles s’engage dans le bilinguisme ( Cynthia Deschamps RTF Info 02/03/20)
Une première à Bruxelles: la commune d’Ixelles vient de fusionner ses services culturels néerlandophone et francophone. L’objectif est de proposer, à terme, une offre culturelle complètement bilingue.
(…) (…) (…)
L’un de ces projets est le festival littéraire multilingue (…) Living Stories (…) (…) (…) la fusion concerne aussi les théâtres ou encore les résidences d’artistes. La commune espère ainsi répondre aux attentes des Ixellois qui demandent depuis longtemps l’abolition des barrières entre les communautés linguistiques.
NDLR: Il ne s’agit pas de jouer le Cassandre mais d’observer l’évolution de la réalité humaine. Bruxelles, comme à son origine, n’est qu’un îlot à peine émergé au sein du Brabant flamand. Et à partir du moment où les esprits s’adaptent aux faits, ils se laissent « couler ». Walen buiten ! Oui, Wallon sauve – toi !
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J’aimerais rappeler un éditorial écrit par Monsieur Régibeau en 2018.
Dépendance à la Flandre : jusqu’à en mourir ?
28 avril 2018 alliance Wallonie France
Discours prononcé ce 28 avril 2018 à l’occasion de l’Assemblée générale de l’AWF.
Par Georges Régibeau
L’éditorial aurait pu s’intituler:
Dépendance à la Flandre par une étrange soumission à la Belgique.
Guido Fonteyn qui fut un éditorialiste de grande qualité au journal flamingant ( lire: patriote flamand) « Standaard » écrivit deux livres éclairants: »Les Flamands », une Nation en devenir (1974) et « Les Wallons », Faire surface (?) en 1978.
La vision commune de Messieurs Régibeau et Fonteyne sur l’état de la Wallonie devrait interpeller nos représentants politiques et leur ouvrir les yeux une fois pour toute. Non, ils se comportent comme des Byzantins face aux envahisseurs Turcs.
En fait, le titre en néerlandais évoque bien mieux la triste réalité de notre Wallonie: De Walen – een onderhuidse beweging ( onderhuidse: obscur; imperceptible – Littéralement: sous-cutané -)
Comme l’actuelle météorologie, notre avenir demeure bouché ( sans jeu de mot…)
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