Les dirigeants politiques wallons tout parti confondu nous mentent. Hélas !!!

Entrepreneur wallon, où es-tu?

25 avril 2019 19:31

On crée moins d’entreprises au sud du pays

On a envie de se réjouir en découvrant dans l’Atlas des créations publié par le bureau Graydon que pour la première fois dans l’Histoire, plus de 100.000 entreprises ont été fondées en Belgique l’an dernier. Un record qui marque une progression de 5,3% sur un an. Et quand on soustrait de ce total le nombre de fermetures d’entreprises enregistrées en 2018, on obtient encore 22.607 créations nettes, ce qui signifie une hausse de 1,88% de l’effectif global des entreprises.

Certes en progression, les deux statistiques marquent un petit essoufflement par rapport à l’excellent cru 2017 (+ 5,8% et + 2,45%).

Mais quand on regarde la répartition des chiffres entre les trois Régions, le bilan s’avère beaucoup moins positif…Pendant que la Flandre accueillait cent nouveaux starters nets, la Wallonie en accueillait six…

Un coq qui a bien pâle figure représentant bien la situation réelle de la Wallonie… HELAS !!!

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La Flandre cartonne dans les deux classements. Elle a enregistré 11,6% de starters en plus et 14.970 nouvelles entreprises nettes. Bruxelles rend une copie honorable: + 5,2% et une croissance nette de 2.913 unités. 

La Région wallonne, en revanche, stagne lourdement: – 0,2% et à peine 932 nouvelles entreprises en net. En réalité, le sud du pays a vu presque autant de fermetures (23.525) que de créations (24.457): la différence n’est positive que de 3,8%.

Par comparaison, le nord a recensé 25,7% de créations en plus que de fermetures et Bruxelles, 23%. Autre mesure de l’écart : pendant que la Flandre accueillait cent nouveaux starters nets, la Wallonie en comptait six… C’est grave, Docteur ?

Cela montre en tout cas que le chantier ouvert en Wallonie pour y relancer l’entrepreneuriat est encore loin de donner les résultats espérés et que les plans Marshall successifs n’ont pas bouleversé les mentalités.

À la présentation de l’Atlas, l’Union des classes moyennes a évoqué le déficit d’image qui affecte toujours l’entrepreneur au sud du pays. Elle a aussi parlé d’une plus grande aversion au risque en Wallonie, en regard du taux d’emploi régional : c’est un cercle vicieux, puisqu’on se lance plus volontiers comme indépendant quand on a plus de chance de retrouver un job… donc au nord plutôt qu’au sud.

Ce qui agrandit encore le fossé entre les Régions. On parle souvent des champions wallons, et il y en a, mais c’est le petit peuple des humbles starters qui a besoin de stimuli.

Michel Lauwers, Journaliste Source : L’Echo

LE COMMENTAIRE de l’ A.W.F. : cet article nous attriste au plus haut point, mais il rejoint bien l’analyse de nos économistes.

Il omet toutefois de mettre le doigt sur la principale cause de cette situation. La Flandre jouit d’un potentiel économique solide qui donne confiance, mais surtout elle a l’art de se servir de l’image belge à son seul profit quand cela sert ses intérêts.

Bruxelles profite de sa situation de capitale européenne qui a engendré la présence en son sein d’ un nombre incalculable d’institutions internationales. De plus, elle est la capitale d’une Belgique flamande. Dans toutes les discussions institutionnelles, par couardise, les Wallons et les Bruxellois de langue française ont donné à la Flandre des leviers de pouvoir totalement disproportionnés par rapport à ce que représente la Flandre à Bruxelles en matière démographique.

Les Wallons sont englués dans une fédération Wallonie-Bruxelles/Communauté française (qui aujourd’hui porte bien mal ce nom) dont elle ne reçoit pas ce qu’elle serait en droit de réclamer au vu de ce qu’elle a donné à Bruxelles et de ce qu’elle donne encore aujourd’hui. Mais en politique, parler en termes de reconnaissance n’existe pas. La politique, c’est la froideur des réalités de terrain, qu’il soit économique, social, culturel ou encore du domaine de l’enseignement.

La Wallonie souffre de deux cancers, l’un se nomme Belgique (dites plutôt Belgium ou Belgïe, termes qui conviennent mieux) dont les Flamands se sont emparés , l’autre se nomme Fédération Wallonie/Bruxelles qui plus est à un coût pour le budget wallon. Sortir de cet imbroglio de Belgique résiduelle serait bénéfique pour le budget wallon.

Aujourd’hui, on guérit du cancer. Encore faut-il que les meilleurs chirurgiens wallons prennent leur scalpel pour pratiquer les opérations nécessaires. Il n’est pas trop tard, mais il est plus que temps.

Lors des prochaines élections, votez pour ces chirurgiens wallons. Il en est dans plusieurs partis, mais surtout refusez de donner votre voix à celles et ceux qui vous mentent ou refusent d’affronter la réalité wallonne et aux partis belgicains qui nient l’ existence-même des deux cancers wallons.

Paul DURIEUX

N.B. : si vous désirez connaître les noms de bons chirurgiens, c’est avec plaisir que nous vous fournirons leur nom aux adresses électroniques suivantes : paulmelot1@gmail.com, alh11api@gmail.com, pauldurieux2003@yahoo.fr, nisselouis@gmail.com, ass.hav@hotmail.com, j.rogissart@skynet.be, espace@grandchamp.be

7 réflexions sur « Les dirigeants politiques wallons tout parti confondu nous mentent. Hélas !!! »

  1. J’ai trouvé ceci sur la RTBF: https://www.rtbf.be/info/insolites/detail_l-angoisse-me-saisit-a-la-gorge-la-phrase-de-bart-de-wever-parodiee-en-film-d-horreur-par-de-ideale-wereld?id=10206427

    Bon certes, c’es une parodie mais la réalité ne doit pas être bien loin de ce scénario…
    Quand je vois qu’il y aura des listes « Belang » partout en Wallonie, c’est bien dommage que ça ne soient pas des listes « NV-A » sinon, mon choix était tout trouvé dans l’isoloir. Evidemment dois-je préciser que voter Belang ou NV-A, n’est pas ma tasse de thé en temps normal, évidemment, mais pour accélérer le processus de démantèlement de ce pays (qui n’en est plus un depuis bien longtemps…), et accélérer de fait le rapprochement de la Wallonie vers la France, je serais presque prêt à tout (sauf le Belang)!!!
    J’attendais des listes RWF mais apparemment, je ne crois pas qu’ils en auront à proposer cette fois-ci… Bien dommage!!!!!!!

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  2. Mais que cherchent-ils à nous mentir?
    Le mensonge ne présente jamais comme solution qu’une voie sans issue.
    Dernier exemple en titre, dans La Libre, Le Président Di Rupo s’engage à sauver le « pays » et la Wallonie ?
    Se rend-t-il compte de l’inanité de ses propos?
    Tout d’abord, quel pays ? S’il existe un Etat belge, il n’existe pas de pays de ce nom. Il n’existe qu’un pays réel flamand et un pays réel wallon. Le reste relève de la propagande et de la torsion de l’Histoire. Monsieur Di Rupo ferait bien de lire le livre écrit par Bart de Wever: « Over identiteit » ( Au sujet de l’identité).
    Au fait, quelle est donc votre identité, Monsieur Di Rupo ? On peut se poser cette question quand on regarde dans quel état lamentable git la Wallonie.
    Sauver la Wallonie mais seul un prêtre peut encore sauver son âme si vous vous entêtez à l’enfouir dans la fosse belgo-bénéluxienne.
    Malgré tous les intérêts camouflés ou non de la Flandre et des Pays-Bas en Wallonie, Bart De Wever éclaire un fait « heureux » l’Etat belge se délite et s’évapore de lui-même.
    Alors, Monsieur Di Rupo, veuillez vous réveiller et profiter de ce que le dossier du confédéralisme soit bientôt déposé sur la table de négociation pour le transformer en acte de divorce à l’amiable !
    Alors, vous sauverez le PAYS WALLON.
    Puis, vous laisserez le siège présidentiel à Paul Magnette pour qu’il puisse traiter avec le pouvoir français car, LUI, est non seulement connu en France mais il semble y être apprécié dans les cénacles politiques.
    En final , Monsieur Di Rupo, puisque les Britanniques s’évadent de la « dictature européenne » ( François Asselineau : « L’Union européenne est une dictature qui ne dit pas son nom » ), l’Etat belge, leur néfaste créature , ne présente plus de raison d’exister. Ce faisant, en s’évanouissant dans les oubliettes de l’Histoire, disparaîtra avec lui le « MODELE », « L’ EXEMPLE » tant vanté de l’Empire anonyme européen, « Cette force du mal » ( emprunté à Hollywood) !

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  3. Certes DOORBRAAK n’est pas le Journal officiel de la Flandre (ndlr: Le Moniteur en Belgique) mais les articles qu’il propose mérite souvent qu’on s’y arrête le temps d’une lecture.

     » Angst voor Waals volksfront” opent de echte campagne »
    24 april 2019 Jan Van de Casteele

    En voici un résumé, somme toute éclairant, que les mensonges en Wallonie ne pourront pas camoufler:

     » La peur du Front populaire wallon ouvre la véritable campagne »

    Front populaire en Wallonie

    De Wever a immédiatement évoqué «le grand front populaire wallon» que les flamands doivent bloquer. Il a lancé la campagne par une belle introduction : L’angoisse d’un front populaire en Wallonie.
    Ainsi, la vraie campagne vient d’être lancée par le chef d’un parti en mouvement en Flandre, et, qui plus est, par l’ homme politique flamand le plus populaire qui trouve à ses côtés Francken et jambon dans le Top-4 du scrutin.

    Front populaire à Bruxelles

    Bruxelles présente aussi la possibilité d’un front populaire.
    Les écologistes deviennent le plus grand parti, suivi par le PS.
    Quant aux partis flamands, ils rassemblent 13,4% et la N-VA les domine tous avec 4,2 pour cent.
    C’est aussi une leçon à retenir.

    Fédéral

    Dans ce contexte électoral, la NVA viserait-elle l’ingouvernabilité au fédéral ?

    «C’est la logique belge», selon De Wever,  » le mariage de l’eau et du feu» . « Je n’ai pas de problème avec une Wallonie à gauche MAIS LA FACTURE NE DOIT PLUS ETRE PRESENTEE A LA FLANDRE», prévient De Wever.

    Librement traduit : plus un centime sans confédéralisme.

    ( ndlr: en ce sens, comme tous les dirigeants de Flandre, De Wever ne s’appelle pas Pinocchio !)

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  4. Voilà pourquoi la Wallonie doit absolument s’écarter de Bruxelles !

    À l’occasion des 30 ans de la Région bruxelloise le socialiste, Charles Piqué, a prononcé son dernier discours.

    Jusqu’à la dernière ligne de sa dernière allocution officielle en tant que président du Parlement bruxellois, Charles Picqué (PS) n’aura eu de cesse d’exprimer haut et fort son souhait de voir un jour émerger dans notre pays une véritable COMMUNAUTE METROPLITAINE.

    “L’avenir exigera plus que jamais une coopération à travers la communauté métropolitaine de la zone centrale du pays. Je n’ose expliquer à nos hôtes étrangers qu’il nous est impossible de faire coopérer pleinement Bruxelles avec ses périphéries flamande et wallonne”, a-t-il ainsi déploré.

    Le concept de communauté métropolitaine autour de Bruxelles a été imaginé sous LE GOUVERNEMENT DI RUPO ( ndlr : encore lui !), en 2011, dans le cadre des négociations relatives à la sixième réforme de l’État. Cette communauté urbaine autour de Bruxelles avait alors été pensée comme une sorte de compensation à la scission de l’arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde (BHV) « On pouvait penser que le bon sens et une forme d’opportunisme économique prendraient le dessus sur les obsessions régionalistes flamandes, mais non pas du tout. C’est dire le caractère totalement irrationnel de ce que nous vivons au niveau institutionnel dans notre pays !”.

    (ndlr: Bien au contraire, les Flamands luttent depuis 1874 contre l’irrationnelle structure belge et ils demeurent les seuls à la combattre !)

    De son côté, le ministre-Président bruxellois sortant, Rudi Vervoort (PS), a choisi d’axer son discours sur la nécessité de voir le multilinguisme s’implanter dans la capitale. “C’est la clé du futur de Bruxelles. Il importe de saisir toutes les opportunités offertes par la Constitution pour ouvrir les écoles à cet atout permettant d’accéder au marché de l’emploi (…)”. Une manière de revenir sur le vœu jadis formulé par une certaine Laurette Onkelinx de voir nos jeunes devenir tous bilingues ( ndlr: quel bilinguisme ? français, néerlandais, arabe, anglais, swahili, etc. ?) à l’issue de leurs études secondaires. C’était en 1996.
    ( Libre Belgique 05/05/2019 Alain Dive)

    (NDLR : Conclusion: cet article, son contenu effrayant, éclaire le manque absolu de fibre wallonne chez les décideurs socialistes, élus en Wallonie, et le nationalisme belge débridé des socialistes bruxellois. Tous s’acharnent à coincer les Wallons dans le cauchemar des moyenâgeuses « 17 Provinces habsbourgeoises ». Voilà l’origine de leur syndrome de Stockholm les poussant à s’accrocher au concept dépassé du royaume de Belgique. Ont-ils, à ce point, peur de perdre leurs privilèges au sein de la République française. Mais, hélas, cela vaut aussi pour d’autres partis. )

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