Par Valmy
Comment lutter pour le climat sans tomber sous le coup des accusations idéologiques de l’un ou l’autre Savonarole écologique et des experts climatiques, genre Docteur Folamour, d’officines onusiennes ?
Pointons la solution préconisée du transport en commun et du chemin de fer en particulier.
Tout visiteur du très beau Musée du Train sis à Schaerbeek peut admirer une immense carte active du réseau ferroviaire en Belgique du 19e jusqu’au 20e siècle.
Qu’ y constate-t-on, en Wallonie particulièrement ?
Simplement qu’un voyageur, en 1932, pouvait se rendre en train de Waterloo ou Wavre à Doische ou à Couvin en train !
Or, aujourd’hui, si ce voyageur ne possède pas de voiture, il peut rester chez lui ou s’engager dans un périple compliqué ( trains + bus et trains + bus ) pour, peut-être, atteindre son but en fin de journée.
Merci à la SNCB pour le désengagement du rail en Wallonie, depuis 1950, tout cela au profit des autobus flamands de chez Van Hool à Koningshooikt. Bus qui ne roulent pas dès qu’il neige ou qu’il gèle !
Quant aux partis politiques wallons peu intéressés par la question, DEPUIS LA MEME EPOQUE, ils sembleraient réfléchir actuellement à la revitalisation du fret ferroviaire mais d’abord les lignes intéressant le port d’Anvers (bien entendu). De toute façon, la très belgicaine INFRABEL ne leur permettrait pas autre chose (le 60/40 maléfique).
Quelle solution pour la Wallonie ?
1°) Régionalisation d’INFRABEL et de la SNCB;
2°) Elaboration d’un nouveau réseau adapté à la Wallonie afin de revivifier les zones les plus éloignées sans pour autant recréer la toile existant en 1932;
3°) Réinvestissement dans le rail passager;
4°) Réinvestir dans le fret ferroviaire démantelé depuis le désinvestissement industriel en Wallonie;
5) Réinvestissement dans la métallurgie afin de fournir les rails nécessaires d’où baisse du chômage dans ce secteur ;
6°) Tisser des liens ferroviaires vers la France notamment vers les Hauts-de-France et le Grand-Est soit le Nord-pas-Calais et la Champagne -Ardennes dont la SNCB a totalement coupé la Wallonie.
Si cette politique pouvait se mettre en œuvre les Wallons agiraient positivement pour le climat, pour leur industrie métallurgique, pour leur industrie ferroviaire en collaboration avec la France, pour leurs ingénieurs, leurs cheminots et leurs métallos ! En agissant intelligemment, les Wallons pourraient aussi obtenir des prêts européens en matière d’investissements.
TOUT EST QUESTION DE VOLONTE.
Tellement évident.Mais sans doute pas pour les oreilles de ttes celles et tous ceux qui s’apprêtent à briguer des postes de prestige et non de réflexion. Il faudrait que cet article leur soit envoyé et qu’il leur soit demandé de commenter ,de dire ce qu’ils soutiendront comme exigence pour la Wallonie.Nous devrions avoir un droit d’inventaire.
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Très juste, Madame Beauthière !
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Une excellente analyse que vient renforcer la position géographique de la Lorraine belge et du Triangle des trois frontières. Puis-je rappeler que cette Lorraine, une terre marginale en Belgique, était hollandaise jusqu’en 1839? Si l’aïeul Nothomb, qui s’est battu en faveur du rattachement d’Arlon au Grand-Duché, avait été suivi, jamais le Luxembourg ne serait devenu belge!
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Merci pour ces informations supplémentaires, Monsieur Lefèvre.
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