La peste porcine touche la Wallonie…

Patrick Dumont attire notre attention sur un article lu dans le quotidien « Le Soir » du vendredi 21.09.18 :

Les porcs belges sont surtout flamands

Sur les plus de 6 millions de porcs élevés en Belgique, 375 000 le sont en Wallonie, soit à peine 6 % du total.

Il s’agit essentiellement de porcs à l’engraissement (85 % du total), soit des porcelets « flamands » placés dans les élevages wallons pour y être engraissés à façon.

Alors que la Flandre compte 3 977 exploitations, il n’y en a que 551 en Wallonie. C’est moitié moins qu’il y a quinze ans (1 172 en 2001).

La taille moyenne des élevages au sud du pays est de 679 bêtes, contre 1 459 en Flandre.

Conclusions de l’A.W.F. : ne vous fiez pas au logo noir-jaune -rouge qu’accompagne le porc belge. Il s’agit de porcs « flamands » dont les propriétaires pratiquent un élevage intensif.  Dans ce cas de figure, une fois encore belge signifie flamand.

S’agissant des porcs réellement « wallons », seuls 15 % des 375 000 porcs élevés, soit 56 250 porcs sont des porcs élevés dans de petites exploitations qui pratiquent un élevage raisonné.

Choisir un circuit court synonyme de qualité signifie choisir un porc labellisé wallon (des logos wallons commencent tout doucement à fleurir sur nos achats) ou mieux encore si vous le pouvez, achetez-le directement à l’éleveur que vous connaissez pour vendre de la viande de qualité.

Paul D.

4 réflexions sur « La peste porcine touche la Wallonie… »

  1. Laisser la malbouffe aux Flamands laissons leur aussi la pollution
    qui fait des milliers de morts prématurés c’est cela une Flandre
    prospère(sic)encore mieux évitons d’acheter tout prorduit flamand

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  2. Eh! Oui, une imagination patriotique wallonne pourrait permettre aux agriculteurs et aux éleveurs wallons de contourner la vieille colonisation du Boerenbond belge dont la « peau d’âne » cache à peine le Lion des Flandres.

    Voici un extrait de Wikipédia pour ceux qui le croiraient pas : « Le Boerenbond (Ligue des paysans en français, Bauernbund en allemand) est une association catholique active en Flandre et dans les Cantons de l’Est belges, dont l’objectif est de rassembler les entrepreneurs agricoles et les habitants de la campagne et de défendre leurs intérêts. Le Boerenbond a été fondé le 20 juillet 1890 à Louvain, sous le nom de Belgische Boerenbond (en français Ligue des paysans belges). Les fondateurs incluaient Jacob-Ferdinand Mellaerts, Frans Schollaert, qui deviendra le Premier ministre belge en 1908, et Joris Helleputte, qui occupera plusieurs postes ministériels. Le quartier général du Boerenbond est situé à Leuven.

    Ndlr: La suite à lire le site de Wikipédia mais il faut ajouter que le Boerenbond opère dans toute la Wallonie comme dans les Hauts-de-France et même en Normandie.
    La page de Google présente une riche suite d’informations.
    Ajoutez à cela que le Boerenbond marche bras-dessus, bras-dessous avec la Kredietbank ( CBC en Wallonie) qui pompa allègrement la richesse charbonnière en Wallonie.

    Oh! België Oh! Lieve Moeder…………………

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  3. Une preuve supplémentaire que L’identité, belge en l’occurrence ici, n’existe pas. Grâce à Michel SERRES, qui a démontré que l’identité relevait de nos multiples appartenances, on le savait déjà, mais nombreux sont ceux qui, de Barcelone à Anvers et de Budapest à Rome, en passant par Vienne, ne le savent pas et s’accrochent encore, pour d’opportunes raisons électoralistes, à ce concept honni par Amin MAALOUF.

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    1. Effectivement, Monsieur Lefèvre, malgré toutes les contorsions intellectuelles depuis la nuit des temps, l’identité « belge » n’a jamais existé pour la simple raison que ce terme a toujours revêtu une  » désignation administrative et politique « .
      Comment, à partir du 16e siècle, désigner des Néerlandais et des Wallons ?
      Avant les satanés Habsbourg, les identités provinciales dominaient mais ces ennemis acharnés du Royaume de France durent justifier leur présence dans les Pays-Bas méridionaux qui englobaient des terres wallonnes. Nos frontières ne sont que des cicatrices de guerres !
      Il fallut se rappeler à la mémoire de César et dégoter le mot « belge » alors que la réalité celtique avait disparu depuis  » l’immigration  » germanique.
      Or, comme l’analyse Maalouf :  » Une des appartenances plus déterminantes, rivale de la religieuse, est la langue, et son avantage est de ne pas être exclusive, contrairement à la religion. « Séparer le linguistique de l’identitaire ne lui paraît ni envisageable, ni bénéfique », car la langue est le « pivot de l’identité culturelle », tout être humain a besoin d’une langue identitaire. C’est pourquoi chacun doit s’engager pour le maintien et l’avancement de sa langue identitaire, même s’il apparaît également nécessaire de connaître une langue globale. »

      Un Etat solide se fonde sur une langue nationale et contester sa primauté, comme le fit François Hollande, sous le couvert d’idéologies pernicieuses protectrices de spécificités régionales met en danger la cohésion de l’Etat. Avec l’introduction de la langue arabe dans l’enseignement secondaire l’actuel président Macron continue le travail de sape. Maalouf appellerait cela  » la langue de cœur »; il n’est pas Libanais pour rien et on peut en observer la résultat.

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