Par Valmy
La Wallonie manque depuis « L’affaire royale en 1950 et la grande grève en 1960 » de perspectives. Minoritaire depuis 1830 au parlement « belge », elle abandonne depuis toujours à la Flandre les initiatives à caractère libératoire. A chaque avancée de la Flandre, devenue clairement une NATION, elle retient son souffle, courbe l’échine et… attend la suite des événements.
Il apparaît clairement que l’avenir de la Wallonie reste incertain parce que la Wallonie politique ne parvient pas à se projeter dans l’avenir, trop occupée à se chamailler telle une illustration du « village gaulois d’Uderzo et Goscinny ». Le cours politique wallon s’écoule au rythme de ce que la Flandre impose depuis les premières révisions institutionnelles et de ce qu’elle imposera au fédéral après les élections de mai 2019. Il ne faut pas perdre de vue qu’en ce domaine, la NVA n’est pas toute seule. Pas d’illusions, svp.
Les deux principaux protagonistes, MR et PS, risquent de devoir constater qu’ils n’auront d’autre choix que de lier leur sort et que les « combinaisons arithmétiques du genre communales ou provinciales » n’ont plus lieu d’être parce qu’il s’agit maintenant non de présider un Office du tourisme wallon mais de saisir fermement le « gouvernail de l’Etat wallon ».
L’Etat, qu’ils le veuillent ou non, c’est EUX, par le simple respect des choix des électeurs depuis des générations !
Il semble d’ailleurs que certains politiciens s’éveillent. Le président socialiste Elio Di Rupo a récemment, dans une interview (RTL le 16/09/2018), fait part de sa volonté de se consacrer à « Bruxelles et la Wallonie d’abord » (ndlr : La Wallonie d’abord, Bruxelles après et même jamais !).
« Le modèle institutionnel en Belgique, aujourd’hui, s’appuie principalement sur les régions. Le fait régional est quelque chose d’acquis. Si l’on parle aujourd’hui de refédéraliser certaines compétences, c’est du fait de la Flandre : dans toute une série de dossiers, c’est la Flandre qui bloque : saga des permis de conduire, le survol de Bruxelles, la tentative d’une bande de covoiturage sur l’autoroute pour rejoindre Bruxelles. C’est aujourd’hui la Flandre qui bloque ces dossiers qui pourraient bénéficier aux Wallons et aux Bruxellois. » (Pierre-Yves Dermagne, RTBF info du 17/09/2018).
Arriverait-elle enfin, l’heure du dessillement des yeux des politiques wallons ?
Depuis 1830, les Flamands travaillent pour eux, uniquement pour eux, avec la collaboration des Bruxellois (que les sceptiques relisent les comptes rendus parlementaires depuis Léopold Ier). La Belgique n’exista jamais pour eux sauf pour tromper ces Wallons, voisins obligés, qui refusent obstinément de voir plus loin que le bout de leur nez et qui se laissent toujours berner par le folklore monarchique, le Roi, la Loi, la Liberté…
Bref, TOUT sauf la France ! Qui vivra, pleurera !
A cause du blocage des Flamands sur certaines décisions à prendre, on refédéraliserait…??
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Confier l’avenir wallon au Belgicain Di Rupo ? Sans commentaire
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Il ne s’agit pas de confier à Di Rupo l’avenir de la Wallonie . L’histoire politique de cette dernière montre à suffisance qu’en l’absence d’un parti bénéficiant d’une majorité absolue, il existe, jusqu’à ce jour, deux formations politiques largement choisies au suffrage universel: le PS et le MR. A eux donc de former un gouvernement d’union en cas de disparition de l’Etat belge. En Wallonie, sauf miracle, il ne faut pas espérer l’arrivée d’un être providentiel. La sauvegarde d’un peuple demande logiquement une direction énergique ce qui disqualifie les combinaisons hétéroclites partisanes.
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Ils ont même réussi à bloquer (et à faire échouer) la construction d’un stade dit « national » pour une équipe quand même, 3ème de la dernière Coupe du Monde, en nous sortant à ce moment là, l’unité nationale « sortez vos drapeaux noir-jaune-rouge », grand show à la Grand’Place (y avait quand même beaucoup moins de monde qu’à l’époque de 86, quoiqu’ils en disent…), moi je dis: FOUTAISES!!!
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C’est bien vrai ! Je partage entièrement. Jacques Conrardy
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