On doit savoir qu’un Accord de coopération entre la Région wallonne et le Gouvernement de la République française, daté du 10 mai 2004, porte sur l’ensemble des compétences (présentes et à venir) exercées par la Wallonie.
Ainsi, la France est devenue, au moins virtuellement, la partenaire privilégié de la Wallonie.
Mais les autorités wallonnes sont très frileuses à l’idée de concrétiser cet accord par des mesures de collaboration réelle avec le pays dont la Wallonie est naturellement si proche.
Vu sur le site de la RTBF ce 15 septembre :
Nouvelle coopération Wallonie/Hauts-de-France
L’invité politique des fêtes de Wallonie, cette année, c’est la région voisine des Hauts-de-France. Ce samedi après-midi, Willy Borsus, le Ministre-Président wallon a accueilli à l’Elysette son homologue français, Xavier Bertrand. Les deux hommes ont signé une convention de partenariats.
Mobilité-Emploi-Environnement
Plusieurs domaines sont visés. Ils touchent en priorité au développement économique. La collaboration s’articule notamment sur l’aménagement du territoire et la mobilité : ce sont les dossiers de la liaison fluviale entre la Seine et l’Escaut et le désenvasement du canal Condé-Pommeroeul.
L’accord doit aussi permettre de coordonner des coopérations en matière d’emploi et de formation professionnelle.
Les deux régions se sont engagées à échanger des informations dans les domaines de l’énergie en regard de la lutte contre le réchauffement. Elles sont également censées se concerter pour la mise en œuvre de la Politique Agricole Commune.
Un bilan technique et politique de cette coopération sera dressé en septembre 2019.
Carl Defoy
Comment s’expliquer cette frilosité des pouvoirs wallons vis-à-vis de la France ?
Quand on pense que jusqu’en 1945 les Wallons voulaient se rapprocher de la France notamment pour son attrait économique, vu la dimension du marché intérieur comme extérieur de cette dernière, on peut s’interroger sur les raisons de leur timidité actuelle ?
Quelles sont les menaces belges et étrangères ?
Il semble pourtant clair que l’Union européenne ( toute détestable qu’elle puisse être) autorise et soutien les initiatives transfrontalières ( commerce, transport, finances, etc.).
Serait-ce dû à leur état de faiblesse réelle ou supposée ? Mais, même en 1912, malgré sa richesse industrielle du moment, la Wallonie se présentait en petit poucet face à la République et à son Empire colonial ? Etrange !
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Bah c’est déjà pas si mal! Et c’est pas une première. Mais c’est sûr que pour un rattachiste comme moi, c’est loin d’être suffisant…
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