Par Saumane
Toute personne sérieuse ne peut considérer la Belgique actuelle comme étant une nation. Au mieux, c’est un Etat fédéral dont l’appellation est contestée par des personnalités flamandes de plus en plus nombreuses. Pour eux, c’est un Etat confédéral. Si nous considérons que tous les transferts de compétences des différentes réformes de l’état sont toutes allées dans le même sens (transferts du fédéral vers les régions ou communautés), nous ne pouvons que leur donner raison. De ce point de vue, Yves Leterme (CD&V) était un précurseur lorsqu’il déclarait : « le fédéralisme belge est un échec, il faut passer au confédéralisme ».
Et voici que même cette nouvelle appellation d’origine contrôlée par la Flandre serait sur le point d’être dépassée. Une Belgique complètement privatisée serait une S.P.R.L., une S.A., voire une A.S.B.L. 🙂 , où l’Etat ne jouerait plus qu’un rôle purement régulateur, régulé bien sûr par Mère Flandre qui s’y connaît quand il s’agit de travailler à son développement économique.
Lisez plutôt ce qui suit !
La Belgique bientôt privatisée ?
Débats Première – Publié le mercredi 16 mai 2018 sur le site de la RTBF
Depuis les années 80, la Belgique vit au rythme des privatisations. C’est un mouvement de fond, l’Etat délègue de plus en plus de missions au privé. La RTT, la SABENA, la CGER, le Crédit Communal et puis une série innombrable de bâtiments, de missions de l’Etat ont été confiées au privé. Et le pouvoir régalien commence aussi à être touché. Récemment, le gouvernement fédéral a ainsi confié la surveillance de certaines bases militaires au groupe G4S. Le mouvement ne semble pas s’arrêter. A droite et au centre droit, on en appelle en Flandre à l’efficacité, au pragmatisme. A gauche, mais aussi chez nombre de libéraux sociaux, on dénonce une idéologie néolibérale.
Qu’est-ce qui explique et justifie au fond ces privatisations ? Jusqu’où peuvent-elles aller ? L’Etat actionnaire est-il voué à disparaître pour devenir un Etat purement régulateur ?
ET si c’était une solution subtile pour régionaliser totalement le Belgium en douceur sans passer par la « case parlement » ? La politique du fait accompli donne souvent de bons résultats en ce pays « surréaliste » qui, rappelons-le, fut créé de cette façon !
Tout pareil qu’en France. Sans compter les délocalisations. Le nivellement vers le bas.
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Le » tout pareil qu’en France » est inexact, Madame. Je vais prendre contact avec vous par le truchement de votre adresse électronique.
Paul DURIEUX
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Je sais qu’en tant qu’ex-Bruxelloise de 67 ans, vous et moi ne sommes pas souvent d’accord. Si vous m’écrivez, je vous conseille d’utiliser le mail utilisé comme moyen de contact dans les widgets de mon blog ou site. Merci d’avance.
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J’attends toujours votre courrier. Il m’intéresse. Merci.
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A lire ce qui suit, cela laissera la Wallonie encore plus en rade surtout avec le concours de nos représentants politiques. Au lieu de jeter des montants pharaoniques dans le tonneau des Danaïdes de la pseudo Communauté française bruxelloise, la Wallonie devrait s’inspirer de certaines politiques stratégiques de Flandre !
Comme on dit à Rochefort, au moins avec les Flamands çà va fort !
La Flandre investit 100 millions d’euros dans onze projets ferroviaires prioritaires
18/05/18 à 18:21 – Mise à jour à 18:21
Source: Le Vif
Le gouvernement flamand investira dans les prochaines années 100 millions d’euros dans onze projets ferroviaires qu’elle juge prioritaires.
Le ministre flamand de la Mobilité Ben Weyts (N-VA) avait déjà obtenu fin 2017 un accord de principe de la part de son homologue du fédéral François Bellot (MR). Cet accord de coopération est à présent une réalité, a annoncé vendredi le ministre régional.
Parmi les projets retenus figurent notamment l’électrification de la ligne Hasselt-Neerpelt (31,2 millions d’euros), l’augmentation de la capacité de la ligne Anvers-Gand avec la création d’une troisième voie entre Saint-Nicolas et Lokeren (20,7 millions d’euros) et la création d’un deuxième accès au port d’Anvers (2 millions d’euros). « C’est la première fois que la Flandre investit dans les infrastructures ferroviaires », s’est réjoui Ben Weyts. « Ce n’était pas évident pour moi que la Flandre investisse dans une matière fédérale, mais nécessité fait loi », a-t-il ajouté. « Grâce à ce cofinancement, nous pourrons aller plus vite. »
La Flandre a choisi la formule du cofinancement et de l’investissement échelonné dans le temps: 7 millions en 2019, 17 millions en 2020 et 26 millions en 2021 et 2022. L’investissement flamand est plafonné, a averti M. Weyts. En d’autres termes, la Région ne compte pas injecter d’autres montants si le fédéral, la SNCB ou Infrabel le demandaient.
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Qu’attendent les Wallons pour financer les liaisoms ferroviaires
directes avec les aéroports de Liège et Charleroi. Ils pourraient
réclamer á la Flandre opulente le remboursement des milliards
dont elle a bénéficié de la part des Wallons durant 150 ans.
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Le rêve de la privatisation afin de prolonger la soumission des Wallons ?
« Refédéraliser, mais sans revenir à la Belgique de papa
« RTBF La Première Publié le lundi 11 juin 2018 à 20h16
Faut-il retransférer au fédéral des compétences qui ont été mises aux mains des régions ces dernières années ? Certains le pensent, à l’ OpenVLD. Pour ce parti, il est grand temps de réfléchir à retransférer certaines compétences au fédéral.
Pourquoi refédéraliser ? Tout simplement pour simplifier les procédures, gagner du temps : « Notre Etat est lent, couteux et très complexe pour tous les citoyens ». Or aujourd’hui, on constate que de nombreuses compétences sont trop éparpillées. » (ndlr) Voilà le plaidoyer d’innocence, la main sur le cœur !
Mais…l’ OpenVLD nuance tout de même : » Il ne s’agit pas de revenir à la Belgique de papa, mais réfléchir à faire fonctionner la Belgique comme une entreprise. Que ce soit plus simple, moins cher et plus rapide ». (ndlr) Bien évidemment mais ce n’est pas le but de la régionalisation dans ce pays artificiel.
Heureusement, la NV-A, ne partage pas l’avis de l’Open VLD. Au contraire, il faut aller encore plus loin : « Si on veut transférer des compétences vers des entités fédérées, il faut le faire en totalité ». Il ajoute : « Il n’y a plus de conflit dans les milieux où on a transféré toutes les compétences ». (ndlr) Attention danger ! S’il n’y a plus de conflit, les acteurs des théâtres de l’Elysette et de la C.F.W.B. n’en continueront pas moins de jouer leur pièce préférée: La case de l’Oncle Tom !
Ah! si nos politiciens wallons avaient en eux une once de la combativité des Confédérés du Sud ?
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