Un an après, qu’en est-il de l’analyse reprise ci-dessous ? Où en est le RER wallon ? Où en est la modernisation du rail wallon ?
La SNCB, dirigée par les Flamands roule pour la Flandre en dilapidant le rail wallon, nuisant gravement aux intérêts de la Wallonie.
Et ce, avec la complicité passive des administrateurs wallons de la SNCB et des politiques wallons paralysés par la peur du séparatisme et de la régionalisation de la SNCB.
La seule fois où le gouvernement wallon avait osé critiquer officiellement la SNCB, il a été vite contré par son propre président qui avait mis en garde contre une probable réplique flamande qui entraînerait la régionalisation / scission de la SNCB.
Profitant de la paralysie des Wallons, les Flamands s’approprient la SNCB, tout à leur profit. Des dizaines de milliards sont investis à Zaventem vlaanderen (diabolo) et à Antwerpen (tunnel Liefkenhoeck). La SNCB investit pour soutenir le trafic marchandises des ports flamands. Elle s’endette pour moderniser les gares et le réseau flamand. Le RER flamand est fini depuis longtemps et, un luxe, il est à 4 voies. Les lignes flamandes sont démultipliées pour relier toutes les villes flamandes via un maillon ferroviaire et modernisées pour être plus rapides.
Pendant ce temps, où en est le RER wallon ?
La SNCB voit grand dans le projet d’union entre la Flandre et la Hollande, un Grand Pays-Bas néerlandais ferroviaire sur le dos des Wallons.
Sous la volonté des Flamands, la SNCB isole le rail wallon de ses pays voisins en ne lui laissant qu’une seule issue : la Flandre.
Mais le pire est à venir.
La Flandre prépare son union avec la Hollande, au travers d’un grand projet : « le Rhin d’Acier » qui vise un grand réseau marchandise Flandre & Hollande & Allemagne & Luxembourg.
Ce projet flamand dit de niveau « fédéral », est financé, comme le tunnel d’Anvers et comme le Diabolo de Zaventem, en dehors de la clé et donc au détriment des 40 % wallons de la clé 60/40, (40 % de « plus grand chose » = quasi plus rien).
Le Rhin d’Acier va permettre aux marchandises flamandes de contourner la Wallonie, signant ainsi la mort des gares de tri et du réseau marchandise wallon.
Syndicats, administrateurs et politiques wallons sont au courant.
Hélas personne ne bouge et tous se taisent pour ne pas provoquer la séparation.
Mais de quoi nos politiques ont-ils peur ?
La SNCB ne rapporte plus grand-chose à la Wallonie. Au contraire, elle nuit à nos intérêts.
Les chiffres et les arguments que ses dirigeants présentent sont ceux trafiqués par des managers membres du Voka (organisation patronale flamande) ou du « In De Warande « (organisation flamande) ou encore membres du Borenbond.
Leur objectif : garder la Wallonie sous leur coupe, afin de la soumettre aux volontés flamandes et surtout persuader les Wallons qu’il ne leur reste que la Flandre vers qui se tourner.
Cette peur panique, entretenue par la Flandre, est irrationnelle car en fait, au point où nous en sommes avec la SNCB, nous n’avons plus rien à perdre.
La SNCB nuit à nos intérêts. Alors prenons un autre partenaire ferroviaire.
Le plus indiqué par sa taille et surtout par sa proximité : la SNCF.
Bien sûr, la Flandre et même le tout Bruxelles y mettront leur véto.
Mais ne sommes-nous pas dans un pays confédéral où c’est chacun pour sa Région ?
La solidarité flamande et bruxelloise n’existe plus.
Si les Wallons veulent s’en sortir, ils doivent oublier la Belgique flamande pour se recentrer sur leur avenir.
C’est seulement en créant une collaboration avec la SNCF que les Wallons pourront sauver et développer le rail wallon.
Nous n’avons plus rien à perdre, mais au contraire, tout à gagner !
Claude Roland
Merci Monsieur Roland,
Ouf ! Votre analyse, certes effrayante pour la Wallonie dans sa réalité, me rassure. Nous voilà deux à crier « au feu » et au scandale !
Alors que le Parlement wallon renonce à la ligne internationale et transfrontalière Namur- Givet, vingt-quatre politiciens de Flandre orientale et Jan bries (NVA), gouverneur de Flandre orientale, ont signé une lettre pour inclure à la ligne ferroviaire de fret entre Terneuzen (Zélande, Pays-Bas) et Gent une ligne complémentaire pour le transport de passagers. En Flandre zélandaise, le bourgmestre de Terneuzen, Jan Lonink (PvdA) est aussi en faveur d’une telle liaison parce que les jeunes zélandais continuent leurs études à Gent et, ensuite, en prévision de la fusion des ports zélandais et gantois.
Ainsi une étude a été prestement commandée et elle sera terminée en 2020. Le résultat de cette étude sera ajouté au programme d’investissement d’Infrabel et de la SNCB. (ndlr : les Wallons attendront leur pognon même s’ils protestent !)
Cerise sur le gâteau, la compagnie de transport de voyageurs « Train Tram Bus », bien de chez nous, et son homologue néerlandaise ROVER ont présenté dernièrement un manifeste pour une réalisation rapide de huit lignes d’autobus entre les Pays-Bas et la Belgique car les habitants du Limbourg (néerlandais) et de Zélande voyagent plus facilement vers les villes de Flandre que vers Amsterdam ou Utrecht. (ndlr : les lignes concernées entre Pays-Bas et Flandre ne sont pas plus importantes ou stratégiques que celles qui devraient exister tout naturellement entre la botte du Hainaut, le sud namurois et la Gaume vers la France. Quand on se rend à Givet dans une grande surface on y compte autant de véhicule immatriculé en Wallonie qu’en France ?).
Autre observation beaucoup plus dangereuse pour les Wallons “ à la myopie belgeoise” : le Comité du Nouveau Bénélux a suggéré que le Bénélux soit considéré comme un territoire intérieur unique et que le trafic ferroviaire des trois pays soit coordonné . Donc les idées ne manquent pas pour plus de trafic international à la sauce pan-néerlandaise ! ( lire sur Doorbraak. La ligne ferroviaire Terneuzen-Gent un signe avant-coureur de plus de liaisons internationales, 03 novembre 2017 – Sander Carollo). Et les wallons pourront recommencer 1830 car ils ne seront que les dupes de leur aveuglement !
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Et le ministre belgicain BELOT approuve. La Wallonie est mùre
pour la colonisation avec la collaboration de ses propres politiciens
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Lu sur le site de RTBF. Voilà un autre exemple de « colonisation » étrangère en Wallonie permit par l’Europe et le Benelux :
PostNL ouvre son premier dépôt en Wallonie dont un à Namur – © PHILIPPE FRANCOIS – BELGA publié le jeudi 16 novembre 2017 à 15h24 L’opérateur postal PostNL annonce jeudi l’ouverture de deux nouveaux dépôts, dont un à Namur, son premier en Wallonie. L’entreprise néerlandaise a vu le nombre de ses colis livrés en Belgique bondir de 30% au cours des neuf premiers mois de l’année par rapport à la même période en 2016.PostNL dispose déjà de centres de distribution à Wilrijk, Vilvorde, Sint-Niklaas, Roulers et Saint-Trond. Un autre dépôt ouvre également à Wommelgem, près d’Anvers. L’entreprise entend devenir « l’opérateur de référence pour les services logistiques dans le Benelux ».Son concurrent bpost a essayé d’acheter PostNL à trois reprises en 2016, mais la direction néerlandaise avait à chaque fois regimbé face aux avances belges.
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Ce que la Flandre parvient à réaliser, pourquoi la Wallonie n’ose y parvenir ? Et pourtant, elle dispose des mêmes compétences internationales !!!
Tracé alternatif pour la liaison ferroviaire du « Rhin d’acier »
Le gouvernement flamand va collaborer avec les Pays-Bas et l’Allemagne pour la construction d’une nouvelle liaison ferroviaire pour les marchandises entre le port d’Anvers et la Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Les voies actuelles sont déjà surchargées et une augmentation de capacité supplémentaire pourrait remplacer des milliers de camions par an sur les autoroutes. Le projet de modernisation de la voie ferroviaire historique du « Rhin d’acier » est donc relancé.
La ligne de chemin de fer du Rhin d’acier, reliant le port d’Anvers à Mönchengladbach, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie a été inaugurée en 1879.
C’était la première ligne transfrontalière en Europe, avec 96 km de voies en Belgique, 48 km dans le Limbourg néerlandais et 18 km en Allemagne. Ce tracé n’est cependant plus utilisé sur son tronçon néerlandais depuis 1991, date à laquelle il fut décidé d’utiliser d’autres liaisons ferroviaires plus modernes pour acheminer des marchandises du port belge vers l’Allemagne.
La Belgique a n’a cessé depuis de réclamer la modernisation du tracé historique du Rhin d’acier, déjà convenue en 2008 avec les ministres néerlandais et les ministres fédéraux allemands mais sans jamais aboutir à un accord final.
Une étude a montré à présent qu’il existe une alternative à l’ancien tracé du Rhin d’acier. Le tracé dit « 3RX » génère les mêmes avantages que le tracé classique , mais il ne coûterait que la moitié soit 770 millions d’euros
Un accord officiel n’ a pas encore été conclu, mais toutes les parties concernées seraient favorables au nouveau tracé. Le ministre flamand de la Mobilité Ben Weyts (N-VA) espère se réunir dès que possible avec toutes les parties concernées.
Une nouvelle liaison ferroviaire de fret pourrait permettre de dégager des milliers de camions de nos autoroutes, chaque année.
« Tout le monde était coincé dans sa propre logique et voulait quelque chose de différent, c’est la raison pour laquelle nous avons fait examiner plusieurs tracés différents de manière objective » a déclaré Ben Weyts dans « De ochtend » (VRT).
Selon Ben Weyts, « le dossier peut à présent être définitivement sorti de l’impasse ». Le ministre a l’intention de s’asseoir autour de la table avec toutes les parties concernées dès que possible. « Nous devons maintenant faire des choix diplomatiques et politiques ».
mar. 16/01/2018 – 11:32 Eric Steffens FlandreInfo. BE
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