Traduit du néerlandais par Valmy
Le Mouvement populaire flamand et sa coupole internationale « ICEC » se réjouit des déclarations de Karl-Heinz Lambertz, Premier Vice-président du Comité Européen des Régions. L’ancien premier ministre de la Communauté germanophone pense à haute voix au sujet de l’auto-détermination des 80.000 germanophones de la « Belgique orientale » et ses alternatives en cas de dissolution de la Belgique fédérale. Cela ressort d’une rencontre qu’a eu Lambertz avec le mouvement « Süd-Tiroler Freiheit », le 8 mai dernier, à propos du « Dialoog-Europa » à Innsbruck. Le mouvement « Süd-Tiroler Freiheit » (avec qui « ICEC » a de très bons liens) œuvre pour la souveraineté du Tyrol du Sud qui fait encore partie de l’Italie aujourd’hui.
Qu’un germanophone joue un rôle important au sein du Comité des Régions, suscite naturellement l’intérêt des Tyroliens du Sud. Lambertz confie que les tensions entre Flamands et Wallons, qui augmentent à nouveau, l’incitent activement à envisager : (a) une confédération des territoires germanophones avec la Wallonie, (b) l’indépendance politique, (c) un rattachement au Grand-Duché de Luxembourg ou (d) un rattachement à la République fédérale d’Allemagne.
La minorité de langue allemande dans la province de Liège appartient sans aucun doute aux minorités linguistiques et culturelles les mieux protégées d’Europe. Le VVB regrette qu’en Belgique, quant cela concerne des blocages et des distorsions institutionnels, ce sont toujours les Flamands qui doivent tirer les marrons du feu. Ainsi par exemple, il est pratiquement impossible d’inciter les hommes politiques germanophones à soutenir les efforts flamands pour mieux faire respecter la loyauté fédérale, à titre d’exemple : la question des normes en matière de bruit à Zaventem.
D’autre part, il semble bien que la « Wallonie germanophone » pense clairement à long terme et qu’elle regarde au-delà du délire communautaire du jour. L’analyse de Lambertz quant à l’avenir de la « Belgique orientale » est une étape politique importante et audacieuse pour laquelle le Mouvement flamand veut explicitement féliciter Lambertz.
D’autant plus, dit l’ancien ministre-président, rien de plus rien de moins, qu’il n’a plus d’espoir à long terme que la Belgique actuelle soit encore utilisable en tant que structure pour les différentes communautés culturelles et économiques. Cet avenir, il le voit seulement dans une collaboration de nations souveraines dans un contexte européen. Nos représentants de l’ICEC furent également agréablement surpris de pouvoir rencontrer Lambertz, le mardi 25 avril à Bruxelles, lors de la conférence de presse de l’ex-président catalan Artur Mas sur le processus d’indépendance de la Catalogne. Il fait aussi dépendre l’avenir de l’Union européenne par plus de participation directe avec ce qui sont encore des Régions et, dans son optique (comme la nôtre), qui doivent devenir des communautés souveraines
Bart De Valck Bernard Daelemans
Président Flandre OAV porte-parole de ICEC
Ah ben si les germanophones s’y mettent aussi!!! Tant mieux! Plus vite tout l’monde se rendra compte de ce qu’est devenu cette Belgique (ce qu’il en reste…) plus vite chacun partira vers son destin, vers d’autres horizons… Je verrais plus les germanophones avec l’Allemagne, bien qu’ayant travaillé du côté de Burg-Reuland, ceux-ci ont pas mal d’accroches avec le Grand-Duché (ils parlent luxembourgeois à la frontière là), effectivement!!! Mais bon, cette communauté choisira bien pour elle-même ce qu’il y a de meilleur…
Nous, Wallons, notre meilleur avenir, c’est la FRANCE!!!
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Il serait grand temps que la Wallonie se prenne en main, hors PS et federation wallonie bruxelles (ineptie crée pour un gars sans poste) et se rattache, éventuellement à la France, alors qu’il y trop de nettoyage a faire dans ce petit département !!! Pour ma part, je vis en France, et m’en félicite tous les jours !!! Comment ne l’ai je pas fait plus tôt ?!!!
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Je suis vraiment dégouté par les politiciens belges, ils sont allés trop loin, bien que la France ait aussi certaines brebis galeuses!!!!
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C’est un certain José Happart rêvait de l’Europe des régions.
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» (…) il n’a plus d’espoir à long terme que la Belgique actuelle soit encore utilisable (…) ». Apparemment, voilà le CDH qui fait la révolution à la place du peuple amorphe. A qui peut-on encore se fier ?
C’est le monde à l’envers !
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Si les politiques wallons adoptent les manières des Flamands, il ne faut pas s’attendre à ce que les Germanophones s’attachent à la Région wallonne. A ce train là, ils se souviendront très rapidement que leurs ancêtres étaient prussiens !
Le mépris de Maxime Prévot pour les germanophones
12 juillet 2017 | Auteur : GrenzEcho | Traducteur : Ludovic Pierard | Temps de lecture : 2 minutes
Le gouvernement de la Communauté germanophone s’indigne des déclarations « arrogantes » de Maxime Prévot à propos des Cantons de l’Est.
Lors d’une séance en commission du parlement wallon le 27 juin, la députée de langue allemande Jenny Baltus-Möres (MR-PFF) avait interrogé le ministre régional des Travaux publics, Maxime Prévot, sur la possibilité d’installer des panneaux de bienvenue en allemand (« Willkommen in Ostbelgien ») sur le territoire de la Communauté germanophone.
Une demande rejetée par le ministre. (…) « (…) les Germanophones sont des Wallons de langue allemande, certes, mais Wallons quand même. » (…) « le Corse est toujours un citoyen de la République française, le flamingant est toujours un Belge, et un Germanophone est institutionnellement un Wallon ».
Ces déclarations n’ont pas fait rire à Eupen. (…) « (…) Nous ne nous sentons pas wallons. Nous avons notre propre identité et notre propre langue. (…) les remontrances hautaines exprimées par le ministre Maxime Prévot sont arrogantes et stériles », a affirmé (…) Oliver Paasch (ProDG), ministre-président de la Communauté germanophone.
Pascal Arimont, président du bureau régional de la CSP, a également réagi avec indignation au nom de son parti : (…) même si, selon le droit public, le territoire de langue allemande se situe en Région wallonne, nous nous sentons belges germanophones, et pas le moins du monde wallons. (…) Les politiciens wallons de tous bords feraient donc preuve de respect à notre égard en arrêtant de remettre sans cesse notre identité en question. (…)
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