Par J.L. Lefèvre, Emptinne
Une question. Toute naïve.
Comment peut-on, simultanément, se prétendre hostile(s) aux communautarismes et participer en tant qu’élu(s) du peuple à une manifestation fondée sur des préférences personnelles minoritaires au même titre que l’appartenance linguistique, ethnique ou religieuse ?
Nos représentants politiques s’afficheront-ils aussi, demain, aux côtés de rom mécontents de leur hébergement saisonnier ? Aux côtés de minorités religieuses ou philosophiques insatisfaites de leur sort législatif ? Aux côtés des francophones de la périphérie abandonnés en rase campagne ? Aux côtés des ruraux laissés pour compte… ? Cela signifierait-il qu’il existe de bons et de moins bons communautarismes ? Ne serait-ce pas un populisme de plus, à la seule différence qu’il serait labellisé par les élites politiques ?
Questions dérangeantes ? Tant pis ! J’assume au nom de la cohérence !
» Cela signifierait-il qu’il existe de bons et de moins bons communautarismes ? Ne serait-ce pas un populisme de plus, à la seule différence qu’il serait labellisé par les élites politiques ? »
Poser la question est y répondre !
Vu par le prisme des dernières élections qui se sont déroulées dans divers pays européens, les opposants à l’Europe représentent bien plus des citoyens qui s’opposent à leurs « élites ». « Elites » qui appliquent hypocritement la destruction des vieilles nations européennes sensées représenter des freins à la modernité et à la mondialisation. Or, ces « faux dévots » de l’Union européenne savent très bien qu’ils détruisent leurs foyers nationaux au profit d’envahisseurs qui s’en tamponnent des droits de l’homme mais dont leurs associations usent et abusent comme autant de cheval de Troie.
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