Dimanche prochain, François Hollande va donner à Emmanuel Macron les clés de l’ Elysée. Viendra alors le moment capital du choix du premier ministre et de la formation du gouvernement.
Dès à présent, l’activité politique est intense avec en point de mire la composition des listes pour les législatives. Ainsi apprenons-nous aujourd’hui les faits suivants :
- Marion Maréchal – Le Pen se retire momentanément de la vie politique. Beau cadeau à sa tante Marine et pied de nez à Florian Philippot, n° 2 du F.N.
- Benoît Hamon va créer après les législatives un mouvement citoyen et « transpartisan » d’opposition au futur gouvernement. « La gauche existe encore » dit-il.
- Jean-Paul Delevoye (président de la commission d’investiture d’En Marche pour les législatives) refuse la candidature de Manuel Valls. Motif : « Il ne remplit pas les critères d’En Marche ».
- Jean-Luc Mélenchon se lance dans la bataille des législatives. Il sera candidat à Marseille, là où il est sorti vainqueur lors du premier tour des présidentielles.
- Manuel Bompard (porte-parole de Mélenchon) annonce qu’il n’y aura pas d’accord entre le P.C. (parti communiste) et la « France insoumise » pour le dépôt de listes communes aux législatives.
- Dans la foulée, le président du P.C.F. Pierre Laurent annonce des accords départementaux entre P.C.F., P.S. et EELV (Europe écologie, les Verts).
- Eric Woerth (Les Républicains) annonce qu’il modifie au nom de son parti et en vue des législatives le projet présidentiel de François Fillon.
- Anne Hidalgo, Christiane Taubira, Martine Aubry et des personnalités de la société civile créent le mouvement « Dès demain ». Anne Hidalgo précise : « Ce mouvement est ouvert à tous les humanistes qui croient encore à l’action. Cela n’est pas un parti ni un courant du P.S. C’est un espace commun, national, européen, international, un lieu de discussion et de promotion de solutions inventées tous les jours dans nos territoires ». Elle ajoute : « Notre mouvement n’a rien à voir avec le mouvement créé par Benoît Hamon ».
Notre mouvement citoyen se réjouit de l’intérêt porté par les Wallons pour le débat politique français. Lors de notre sondage-vote, combien de fois avons-nous entendu nos concitoyens dire que les débats politiques français étaient de loin supérieurs à ce que nous livraient les débats politiques belges.
» les débats politiques français étaient de loin supérieurs à ce que nous livraient les débats politiques belges. » Logique, tout débat politique à la française risque de pointer l’existence même de cet Etat. La NVA ne déclare-t-elle pas régulièrement la présence de deux populations, de deux démocraties, de deux langues, etc. Les Wallons ne peuvent pas penser et concevoir une vie sociétale et politique comme les Flamands puisqu’ils diffèrent de leurs voisins nordiques. « De taal is gans het volk » , cette phrase intraduisible correctement en français dit toute la profondeur du fossé culturel et de pensée entre Wallons et Flamands. C’est d’ailleurs l’obstacle majeur dans la construction européenne et l’usage boiteux de l’anglais n’y changera rien. Les Wallons ne peuvent que se détourner du Belgium et regarder vers la France. Un peuple ne se nourrit pas seulement » de frites et de sauces », il se nourrit aussi d’idées. En matière d’idées, le Belgium est en panne malgré les sourires de Mathilde!
J’aimeJ’aime