Il y a belle lurette que l’Alliance Wallonie France dénonce cette hypertrophie politico-administrative de la Wallonie comme l’un des maux qui pénalisent la Wallonie dans son redressement et dans sa volonté de bonne gouvernance.
Dans cette perspective, il faut se réjouir de ce qui vient d’arriver à l’intercommunale PUBLIFIN, tel que vient de le décrire la journaliste Marie-Cécile ROYEN (Le Vif du 23 décembre 2016), qui stigmatise ce qui vient d’arriver « à 25 obligés politiques de second rang »…
Certes, la riposte semble avoir été rapide et ferme, à la hauteur de l’émoi ressenti par toutes les honnêtes gens : il n’en manque pas !
On ne peut que souhaiter que cette volonté de transparence se manifeste partout en Wallonie. Mais, si l’argent a été un moteur pour certaines femmes et certains hommes détenteurs de mandats publics, il est temps d’envisager de remplacer ce moteur défaillant par d’autres valeurs plus humaines et plus proches des problèmes réels des citoyens. C’est le sens de la participation du peuple aux politiques menées par les gouvernants et les parlementaires wallons.
Il y va d’un effort de salubrité publique et il ne concerne pas que les proches du PS et des autres partis de gouvernement : le MR des KUBLA, DE DECKER, et autres affairistes d’Afrique et d’ailleurs, peuvent aussi balayer devant leur porte…
Que nos décideurs Wallons aient la force et le courage de s’y atteler : cela peut-être l’un de nos souhaits pour 2017 !
Georges-Henry SIMONIS
Post scriptum :
Je me réjouis d’apprendre que le pouvoir judiciaire s’intéresse à l’affaire PUBLIFIN ( Le Soir du 10 janvier 2017).
Dès l’annonce du problème, j’ai pensé à la portée de ce qu’on appelle, dans le jargon, les « Déclarations de créance » qui figurent généralement sur les documents relatifs aux paiements demandés à l’Etat, ou plus largement aux pouvoirs publics, pour diverses prestations défrayées.
« Je déclare sur l’honneur… » ou « Certifié sincère et véritable » : je ne pense pas qu’il y ait une formule sacramentelle unique. Par contre, ne faut-il pas élargir la portée de ce type de signature en considérant que celui ou celle qui la signe reconnait par sa signature le montant de sa demande de, mais aussi la réalité et l’effectivité de la prestation.
A défaut, il s’agirait tout simplement de faux et d’usage de faux au sens des articles 196 et 197 du code pénal, infractions punissables de la peine de réclusion. Un peu comme une fausse facture.
En termes de prévention d’abus, peut-être serait-il utile de préciser la portée des obligations qui s’imposent aux signataires de déclarations de créances, de même que l’étendue des devoirs de vérification des services publics de contrôle et d’inspection.
Pourquoi pas un « Pacte de la bonne gouvernance wallonne » ?
G-H S. / 12.01.17
Excellente analyse, excellentes suggestions! Tous, dans ce genre de dossier, se tiennent par la barbichette, tous « profitent » d’un système qu’ils ont mis en place avec la bénédiction des autorités régionales, dont FURLAN, qui jouent ,à la vierge effarouchée et disent roulés dans la farine. Ce système, c’est la préférence marquée pour l’ « intercommunalité: on s’en prend d’abord à l’autonomie communale pointée du doigt (son égoïsme, son chaos budgétaire…), on évacue le citoyen du contrôle des intercommunales (il ne peut interroger ses élus à ce propos, ainsi en a décidé le pacte de démocratie locale)…L’ « intercommunalité », avec ou sans label FURLAN, c’est un piège à cons et le triomphe des mafieux, quel que soit leur clan! Que l’on en revienne à l’autonomie communale, à un pouvoir proche du citoyens, un pouvoir qui le concerne, qu’il peut contrôler entre deux scrutins par un tirage au sort de ceux qui assisteront aux réunions des conseils de police, des CCATM, des assemblées d’Ores, du BEP et/ou d’Idélux…
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l’Histoire de France, et plus précisément le déroulement de la Révolution de 1789, nous enseigne toutes les difficultés pour briser un ordre établi et en construire un nouveau assaini et juste. Malheureusement que ce soit au sein d’une noblesse ou d’un peuple, les idéalistes se trouvent toujours évincés par les opportunistes. « Ote-toi que je m’y mette » devrait être la devise de nombreuses démocraties dont les principes généreux furent contournés par ceux qui devaient les respecter. Ainsi se pervertissent les régimes politiques. Le fameux et fumeux « Noir, Jaune, Blues 2017 » n’entraîne-t-il pas ses initiateurs à réclamer une refondation de la démocratie? Mais la démocratie ne se refonde pas; elle est un principe quasi immuable ! Le problème vient de la qualité, de la mentalité, des élus et du mode électoral. Repenser le choix des élus, empêcher les dynasties familiales, interdire les mandats à vie, etc. Voilà le chantier sinon pourquoi avoir sacrifier tant de vies au cours des siècles pour en revenir à la case « départ » ?
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@Jean-Luc Lefèvre
un peu dans le style de la proposition de M. Benoit Hamon, lors du débat de la primaire du PS hier en France, qui proposait un citoyen tiré au sort par département et qui pourrait participer aux différentes réunions politiques et qui représenterait la voix du peuple…
Perso, je doute que ce genre de chose arrivera un jour… Mais bon, l’espoir fait vivre, comme on dit…
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