L’après-confédéralisme belge

Georges-Henry Simonis est un chaud partisan de la réunion de la Wallonie à la France. Il a récemment fait imprimer un petit livre intitulé « L’après-confédéralisme belge ». Voici comment il le présente en quatrième de couverture :

3,5 millions de Français en plus !

C’est ce qu’apporterait la région Wallonie à la République française.

Ils parlent tous français, et seront intégrés affectueusement et sans problème. Ils renforceront le rôle de la France au sein de l’Europe : ensemble, ils seront plus forts pour relever les défis ! En ce qui concerne les finances, il y aura des économies d’échelle considérables. La solidarité reposera sur un plus grand nombre de personnes, qu’il s’agisse de la charge des dettes publiques, de la sécurité sociale ou du chômage.

Le marché interne sera plus grand. Les débouchés économiques plus vastes. Il y aura des Wallons à Paris et partout dans le monde.

Le poids politique de la France des droits de l’Homme sera plus lourd. La vie sera moins chère et meilleure pour tous et spécialement pour les plus petits.

Et la Wallonie, épaulée par Bruxelles, fera l’apport à la France de tous ses charmes.

Ce livre de 60 pages est vendu par la Librairie Molière, 68 boulevard Tirou à Charleroi (contact@moliere.com).                       

Il est également possible de se procurer ce livre en contactant l’auteur : simonisgh@gmail.com (8€+2€ si envoi postal à l’adresse indiquée).

Pour tous les lecteurs qui en exprimeraient le souhait, Georges-Henry Simonis serait particulièrement heureux d’organiser un débat suivi d’une dégustation-surprise…

3 réflexions sur « L’après-confédéralisme belge »

  1. C’est tellement vrai!!!
    Après avoir pris connaissance du dernier essais de M. Jules Gheude « Un testament Wallon », cet ouvrage de M. Simonis a l’air très intéressant à lire également. Dès que je pourrai, j’essayerai de me les procurer…
    Je me suis « amusé » à comparer la population de la Wallonie avec les autres régions actuelles de la France (depuis la réforme territoriale) et on serait encore à une honorable 9ème place (on se situerait juste un peu en-dessous du « Pays de la Loire » et au-dessus de la « Normandie ») sur 13 régions métropolitaines. On serait toujours bien mieux qu’actuellement (au sein d’une véritable patrie), ça c’est certain!!!!

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  2. Je pourrais recopier le commentaire de M. Samuel B. De toute façon, « Un testament Wallon » de M. Jules Gheude, à lire et à conserver pour les moins de vingt ans.
    Pour les amoureux de l’Histoire de Wallonie et de France, une petite digression. Les bonnes âmes belges écrivirent que les armées françaises furent mal accueillies par les Wallons avant Waterloo comme après cette funeste défaite.
    La réalité démontra le contraire notamment dans le Namurois lors de la retraite des troupes de Grouchy.
    Les auteurs lorrains Erckmann et Chatrian relatèrent dans leur ouvrage Waterloo, suite de l’Histoire d’un conscrit de 1813 ( publié entre 1863 et 1869), les faits suivants:  » (…) comme nous marchions sur Charleroi (…) Je me rappelle aussi, que dans tous les villages où nous passions, les hommes, les femmes, les enfants regardaient par leurs fenêtres et sur leurs portes; qu’ils levaient les mains d’un air joyeux et criaient – les Français!… Les Français !… On voyait que ces gens nous aimaient, qu’ils étaient du même sang que nous! (…), ils arrivaient avec leur bon pain de ménage (…) et leurs grosses cruches de bière noire en nous tendant cela sans rien nous demander. Nous étions arrivés en quelque sorte pour leur délivrance sans le savoir.  »
    Waterloo fait partie de six romans décrivant la vie des gens de Lorraine et d’Alsace de 1789 à 1814. Comme les Wallons, les Lorrains et les Alsaciens subirent la vindicte des nobles, des émigrés et des agresseurs de la France: les Prussiens, les Russes, les Croates, les Autrichiens, les Bavarois et les Wurtembergeois.

    Louis XVIII était dénommé le « roi panade »; cela fait penser à quelqu’un d’autre…

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  3. « L’après-confédéralisme belge » de monsieur Georges-Henry Simonis doit se lire sans modération.
    A l’exception du cas bruxellois, il est bien évident que l’avenir des Wallons se trouve en France. Hélas, la confusion des politiques wallons face à ce scénario ne date pas d’aujourd’hui. Elle apparut déjà au cours des Congrès wallons de 1905 et 1912. Pour mémoire, au Congrès de 1912 certains défendirent l’unité nationale, d’autres approuvèrent un projet provincialiste et le représentant Troclet imagina une confédération « BENELUX » avant l’heure. Attention, il existe aujourd’hui dans tous les partis wallons des promoteurs zélés, et non des moindres, du BENELUX. Comment comprendre cet esprit de sujétion, de vassalisation au cadre dépassé des Dix-sept Provinces habsbourgeoise ? Entité à laquelle Liège n’appartint jamais !
    Remercions donc les occupants allemands, en 1917, d’avoir accéléré le mouvement de l’histoire en imposant la séparation administrative, une revendication wallonne synonyme d’indépendance. Les Wallons semblent toujours effrayés par leur propre audace à prendre leur liberté ? Ironie des choses, la régionalisation actuelle ressemble traits pour traits au plan allemand calqué sur les idées wallonnes; la séparation administrative prévoyait bien Bruxelles capitale de la Flandre et Namur capitale de la Wallonie. Les Flamands n’inventèrent jamais rien en ce domaine, il ne faudrait pas l’oublier.
    Quant aux Wallons, comment ne se rappellent – ils pas ce qu’ils doivent à la France révolutionnaire et impériale qui les a extrait d’un moyen-âge provincial dans lequel ils vivotaient ? Complexe d’infériorité vis-à-vis de Paris ? Loufoque !
    Quant à Bruxelles, qu’elle se débrouille avec ses ambiguïtés et les Flamands. Que la Wallonie et la Flandre se partagent le contenu des musées fédéraux pour solde de tout compte historique et que l’on rapatrie à Namur, Liège ou Charleroi tout ce qui nous appartient.
    N’oublions pas qu’au sujet de Bruxelles, Destrée et Vermeylen s’en prenaient aux Beulemens et aux Kakebrouk. Actuellement, sous le Président Magnette, malgré la « Communauté française / Wallonie / Bruxelles  » (sic), Bruxelles se vide de ses francophones (10.000 unités par an) qui sont immédiatement remplacés par des migrants de tout le continent européen et des maghrébins. Bruxelles n’ a plus que le nom d’un passé belge révolu ! Alors, tirons un trait sur cette page « coloniale belgo-brabançonne » et félicitons-nous que les banques françaises effacèrent les institutions financières belgo- bruxelloises qui vampirisèrent nos provinces wallonnes pendant 150 ans.

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