Cher Monsieur Bayrou…

Voici le courriel adressé à François Bayrou par notre ami Louis Nisse.

Nous reprenons deux extraits de son ouvrage intitulé Ma blessure française. Ces textes ont été joints à son courriel.

Liège, le 21 avril 2016.

                       Cher Monsieur BAYROU,

Grâce à votre fils Calixte, vous connaissez la valeur de notre Faculté vétérinaire. Mais savez-vous que la Faculté Universitaire des Sciences Agronomiques de Gembloux (Université de Liège) forme des bioingénieurs à la pointe du développement durable et de l’éco-innovation. En effet, son laboratoire de phytopathologie vient de découvrir l’action bactéricide de la lactopéroxydase sur la bactérie Xylella Fastidiosa qui, partie des Pouilles en 2013, a ravagé les oliviers italiens et atteint la Provence en 2015. Ainsi, nos ingénieurs ont-ils éradiqué ce fléau aussi ravageur que le phylloxéra de la vigne au XIXe siècle.

Les médias belgicains ont célébré la championne du monde belge de tennis, en oubliant de mentionner qu’elle est liégeoise, ou le cinéma belge honoré deux fois à Cannes de la Palme d’Or, sans relever que les frères Dardenne sont des Liégeois profondément inspirés par le terroir wallon ; par contre, ces mêmes médias ne se privent pas de pointer le chômage wallon ou les grèves wallonnes. La Wallonie vit dans un véritable déficit symbolique. Les Wallons ont rarement qualifié de wallons les fleurons de leur patrimoine, préférant les attribuer à la Belgique, à la réussite de laquelle ils étaient flattés de s’identifier et à laquelle ils avaient le plus contribué.

Comme votre démarche vers nous témoigne de votre désir de mieux nous connaître, permettez-moi, cher Monsieur BAYROU, avec l’accord de mes amis de l’Alliance Wallonie France – mouvement pour la réunion à la France, où je milite –, de vous proposer la lecture de quelques pages de Ma Blessure française, un essai qui devrait être bientôt édité par une grande maison parisienne, du moins je l’espère : le verdict de Flammarion va bientôt tomber. J’y fais découvrir ma petite patrie à la France que j’imagine ignorer ce que nous sommes et j’y évoque, notamment, ma mère, qui était votre payse, une Paloise dont le père, grossiste en pommes de terre, a copiné avec votre grand-père.

Dans mon chapitre « Liège, née du chant », je rends hommage à quelques grands noms de réunionistes et à quelques militants wallons : de Charles ROGIER à Jean DEFRAIGNE en passant par Jules DESTRÉE, Jean GOL et François PERIN. J’évoque l’histoire de Liège, l’éphémère République liégeoise de 1789 (la révolution liégeoise fut la seule que celle de France put susciter à son image), le vote de réunion à la France de nos Trois États. (Voir un extrait dans la NOTE 1, ci-jointe.) J’évoque aussi le Congrès Wallon de 1945, son vote sentimental (pour la réunion à la France) suivi de son vote de raison (pour le fédéralisme).         

Dans mon chapitre « Aux armes, citoyens ! La Patrie est en danger », je rappelle les paroles de DE GAULLE sur la Wallonie, rapportées par Alain PEYREFITTE. Beaucoup de Français n’attendent-ils pas de leur président qu’il s’élève au-dessus du cloaque convenu et qu’il renoue, enfin ! avec une politique étrangère digne de la France ?

Enfin, peut-être goûterez-vous cette citation de la reine MARGOT, première épouse d’HENRI IV (« Nousse Henri » comme l’appelait ma maman), qui compare Liège à Lyon : « La ville [de Liège] est plus grande que Lyon, et est presque en mesme assiette, la riviere de Meuse passant au milieu ;  tres-bien bastie n’y ayant maison de chanoine qui ne paroisse un beau palais ; les rues grandes et larges ; les places belles, accompagnées de tres-belles fontaines ; les eglises ornées de tant de marbre (qui se tire prez de là), qu’elles en paroissent toutes [lourdes ?] ; les horologes faits avec l’industrie d’Allemagne, chantants et representants toutes sortes de musique et de personnages. » (Mémoires de Marguerite de Valois, Mercure de France, 1971.) La Reine MARGOT séjourna à Liège l’été 1577. Première épouse du Béarnais calviniste qui régnait sur la petite Genève de Pau, elle fut reine de Navarre et reine de France. Comme MARGOT, ma modeste mère a bien connu les deux villes, Pau et Liège.

J’espère, cher Monsieur BAYROU, vous avoir été agréable. Nous espérons, mes amis de l’Alliance Wallonie France et moi-même – nous les réunionistes de la première heure (bientôt, ils seront pléthore…) –, que vous nous accorderez un entretien à Liège. Nous vous remettrons des documents expliquant le projet « intégration-autonomie » soutenu par l’AWF et, notamment, par votre compatriote M. Jacques LENAIN. Et je me permettrai de vous offrir le manuscrit de Ma Blessure française.

Dans notre lettre à M. William ANCION, ci-jointe, nous demandons au président de l’Alliance française de Liège et fervent francophile de nous faciliter votre approche.

Vive le beth ceü de Paü, vive Liège, vive la Wallonie, vive la Wallonie française, vive la France!

Lors de votre visite dans notre Cité ardente, dans notre petite France sur Meuse, comme l’appelait MICHELET, soyez assuré, cher Monsieur BAYROU que nous serons de tout cœur avec vous.

Louis NISSE, administrateur à l’AWF.

NOTE 1

« 1794 – 1814. Ces vingt années d’histoire commune avec la France ont profondément marqué, sur le territoire de la future Wallonie, aussi bien la population que les institutions ou l’économie. Loin d’être une simple parenthèse entre deux mondes (les principautés aristocratiques ou ecclésiastiques d’Ancien Régime, et le Royaume des Pays-Bas annonciateur de la future Belgique puis du Benelux), la période française fut une époque riche en ruptures et mutations majeures, heureuses ou non, là n’est pas la question, dans une quantité de domaines et elle a laissé bien d’autres traces physiques sur notre territoire que la butte dite de Waterloo commémorant un épisode survenu, lui, plusieurs mois après la fin de notre appartenance provisoire à la France. […] J’invite le lecteur à se plonger dans les traces physiques de cette Wallonie française dont certains furent longtemps nostalgiques et avec laquelle d’autres, héritiers de François Perin comme du Congrès wallon de 1945, renoueraient volontiers aujourd’hui. » (Extrait de la préface de Freddy Joris, Administrateur général de l’Institut du Patrimoine wallon, à Sur les traces de la Wallonie française de Frédéric    Marchesani.)

Le 18 février 1793, cette proclamation de Dumouriez, général en chef de l’armée de la Belgique, vainqueur des Autrichiens à Jemappes le 6 novembre 1792, remplissait toute la première page de La Gazette nationale liégeoise :

« Le Général Dumouriez, au Peuple Liégeois.

Braves Liégeois, peuple digne de la liberté, peuple frère des françois, & bientôt françois vous-mêmes; l’ennemi s’amasse sur vos frontières. Vous n’avez aucune fortification pour défendre vos foyers, mais, vous avez des cœurs indomptables & des bras armés de fer. Que votre jeunesse nombreuse se forme en bataillons sous les drapeaux de la liberté. Joignez-vous à nous, faisons tomber les remparts de Mastricht, & marchons ensuite jusqu’au Rhin. Ce fleuve doit servir de barrière à votre liberté. Tous les peuples entre ce fleuve & la Meuse doivent vous être joints, soit à titre d’alliance, soit à titre de conquête. Je compte sur douze ou quinze mille liégeois. Vous me les avez promis. Je vous ai donné le glorieux surnom de Grenadier de la révolution Belgique; j’ai une entière confiance en vous, & les françois, avec votre secours chasseront les bandes prussiennes & autrichiennes loin de vos foyers. Vous combattez pour vos propriétés, pour vos parens, pour vos femmes, pour vos enfans; votre cause est la nôtre. Je compte sur votre courage ; comptez sur notre persévérance. Liégeois, la devise des  françois & la vôtre, c’est la liberté ou la mort. »

Peu après notre vote pour le rattachement de notre République liégeoise – la première de l’Europe contemporaine – à la République française, le révolutionnaire liégeois Nicolas Bassenge écrivait à Publicola Chaussard, chef des bureaux du Comité de Salut public, l’an 2 de la République : « NOUS SOMMES FRANÇAIS ! Le ci-devant pays de Liège […] n’est plus qu’un département français, envahi par les barbares, tel que ces malheureuses contrées en proie aux brigands rebelles. Le premier, le plus saint devoir de la république est d’arracher aux ennemis ces hommes pour les rendre à leurs frères, à la liberté, à la vie. »

Après nous avoir battus à Neerwinden, en mars 1793, les Autrichiens rétablirent notre prince-évêque honni dans ses fonctions. Mais, moins de deux ans plus tard, grâce à la victoire de Fleurus, nous les Liégeois, Français d’adoption, allions de nouveau accueillir en libératrice ton armée, celle de Sambre-et-Meuse. Nous dûmes bientôt déchanter, car, bien que nous ayons librement choisi d’être Français, la République se conduisait chez nous comme en terre étrangère : réquisitions brutales, contributions de guerre écrasantes, pillage de nos trésors artistiques. (Lors de ta Joyeuse Entrée, France, tu feras bien de nous en restituer quelques-uns ! Pourquoi pas La conversion de saint Paul de Bertholet Flémal, actuellement au musée des Augustins de Toulouse, la dalle funéraire de Jean de Coronmeuse, au musée du Louvre, quelques précieux manuscrits de l’abbaye de Saint-Laurent ?) Ainsi, étions-nous traités comme un pays conquis. Lazare Carnot ne faisait aucun cas de notre adhésion volontaire à la République, les directives du Comité de salut public quant à la politique d’annexion étaient sans équivoque : « Il faut traiter ces contrées en pays conquis […]. Alors,      épuisées de leur suc, elles se jetteront sincèrement dans nos bras. » Bientôt, notre économie déstabilisée par les assignats, l’approvisionnement ne fonctionna plus et le chômage devint général. L’hiver 1794-1795, les pauvres et les ouvriers – désormais privés de l’aumône – payèrent un aussi lourd tribut à la mort que durant la grande famine de 1740. Avec le retour d’une paix et d’une stabilité relatives, notre situation s’améliora.

Mais nous n’étions plus une capitale. « Dans tout l’Empire français, il y a un abîme entre la torpeur des villes de province et l’éclat de la vie culturelle concentrée à Paris. À Liège, de surcroît, l’écart se creuse entre, d’une part, la bonne société, c’est-à-dire la nouvelle classe dominante des fonctionnaires, des magistrats, des officiers qui s’expriment en français et, d’autre part, les gens du peuple qui continuent à parler wallon. » (Étienne Hélin, in Histoire de Liège.) Cette période française nous a marqué profondément. « Pour la première fois ont été amalgamées dans un même ensemble territorial des principautés de langue romane [celles de Liège et de Stavelot-Malmedy] qui, jusque-là, avaient connu des destins différents en raison des fragmentations de l’espace politique. […] Ces vingt années ont laissé un héritage politique, juridique, institutionnel et culturel sans lequel il n’est pas possible de comprendre l’histoire contemporaine du pays et de ses entités constitutives. » (Hervé Hasquin, La Belgique française 1792-1815, Crédit Communal, 1993.)

À partir du Consulat (1799), le bassin houiller et sidérurgique liégeois, pionnier de la révolution industrielle, devint une des régions les plus prospères du monde, l’industrie liégeoise profitant largement de la suppression des barrières douanières de l’Ancien Régime et, grâce au blocus continental, de l’absence de concurrence des produits manufacturés anglais.

Terrible ombre au tableau : l’odieux impôt du sang. Les levées massives, les campagnes meurtrières – surtout à partir de l’invasion de l’Espagne, en 1808 – provoquent des jacqueries en Campine et dans le département des Forêts. D’autant que, dans ces régions rurales, l’anticléricalisme de la République faisait horreur. Liège et la Hesbaye, Verviers et le plateau de Herve furent moins réfractaires. Le peuple y était anticlérical et la proportion d’exemptés était plus élevée chez nous que dans les départements moins industrialisés : peu d’armuriers et de forgerons étaient mobilisés dans les unités combattantes. Bien qu’on estime tout de même à 6% la population liégeoise qui périt sur les champs de bataille, chez nous, comme dans la majeure partie du pays wallon, la légende napoléonienne est demeurée vivace.                                                                                       

Extrait de Ma Blessure française de Louis Nisse, à paraître. 

NOTE 2

De Gaulle n’est jamais venu à Liège. Et pour cause. Dès 1958, le gouvernement belge avait tenu en suspens la visite officielle de ce héros dont un mot à la Libération aurait pu faire éclater la Belgique. « Je sais bien qu’après la Libération, il aurait suffi que je claque des doigts pour que la Wallonie demande son rattachement à la France. Mais justement, j’estimais qu’il ne m’appartenait pas de claquer des doigts. Il aurait fallu que les Wallons ou leurs représentants légitimes prennent l’initiative. La France n’avait pas à payer une dette comme au Canada. Un moment, j’avais songé à faire un voyage qui aurait commencé à Gand, je me serais arrêté à Dinant où j’ai été blessé en 14, à Namur, capitale de la Wallonie, j’aurais descendu la Meuse jusqu’à Liège, dont Michelet disait qu’elle était plus française que la France. Ç’aurait été comme le Chemin du Roy au Québec. Mais j’ai résisté à la tentation. Notez bien que depuis mon retour aux affaires, une de mes premières initiatives a été d’inviter le Roi et la Reine des Belges. On ne m’a jamais rendu l’invitation. On avait trop peur, sans doute, des manifestations populaires en Wallonie. » Ensuite, après juillet 1967, échaudé par le scandale du « Vive le Québec libre ! » de l’hôtel de ville de Montréal, pas  question pour nos dirigeants de s’exposer à la gifle d’un  « Vive la Wallonie libre ! » Que le risque était quasi nul, le gouvernement belge ne pouvait le savoir avant la publication par Alain Peyrefitte de ses conversations avec le général. « La Belgique, ça n’a rien de commun [avec le Canada] ! Les Français du Québec sont trop isolés, trop menacés par la masse anglo-saxonne pour pouvoir continuer à vivre en Français s’ils n’obtiennent pas d’être souverains. Les Wallons sont à nos frontières, ils peuvent aisément maintenir leur langue et leur culture sans risque d’être étouffés. » (De Gaulle, cité par Alain Peyrefitte dans C’était de Gaulle, tome III.) Et nos dirigeants ne pouvaient pas non plus connaître les propos tenus par de Gaulle au doyen de l’Université de Louvain, grand résistant wallon, le professeur Robert Liénard, lors d’une audience : « La politique traditionnelle de la France a toujours tendu à rassembler dans son sein les Français de l’extérieur. La Wallonie a été exclue de ce rassemblement par un accident de l’histoire. Elle a pourtant vécu en symbiose avec nous, et ce depuis Alésia jusqu’au 18 juin 40 en se rangeant rapidement dans notre camp. […] C’est un drame pour le peuple wallon, dont le passé est si remarquable, de dépendre aujourd’hui d’un autre peuple qui ne fera rien d’autre que de l’étouffer en attendant de l’absorber un jour. […] Dans les vingt ans qui viennent, le déséquilibre entre les représentants flamands et wallons sera plus grave encore qu’aujourd’hui. La situation économique va décliner rapidement à la première secousse de la sidérurgie. Les charbonnages, c’est déjà fini. Seule une intervention énergique de l’État peut encore redresser la situation. Mais l’État belge n’en aura ni l’intention, ni la volonté. C’est votre drame d’appartenir à un État qui assistera impassible à votre déclin. C’est une manière de faire place à d’autres. C’est une tradition historique germanique d’occuper les terrains en friche. […] Tâchez de vous trouver des chefs jeunes qui diront la vérité au peuple. » Et de prononcer cette phrase que tous les réunionistes connaissent par cœur : « Bien entendu, si un jour une autorité politique représentative de la  Wallonie s’adressait officiellement à la France, ce jour-là, de grand cœur, nous répondrions favorablement à une demande qui aurait toutes les apparences de la légitimité. » Mais d’ajouter : « Avant, c’est impossible. […] Toute intervention de la France, si modeste soit-elle, serait soulignée, amplifiée surtout, par les notables francophones de votre pays qui ne manqueraient pas d’invoquer l’impérialisme français, notre volonté hégémonique et tout le reste ! Nous soulèverions des tempêtes à l’intérieur du Marché commun auprès duquel les autorités belges se donneraient une image d’agressés ou même de martyrs. Déjà maintenant ils ne s’en privent pas ! La France ne peut donc courir ce risque. Nos relations avec nos voisins sont bonnes. Nous ne pouvons les compromettre. » Ces propos tenus en 1965 à Robert Liénard lors d’une audience furent authentifiés par  Peyrefitte. Voir Claude Groulard, De Gaulle : “Vous avez dit Belgique?” et Le Choix de la France de Paul-Henry Gendebien, président du Rassemblement Wallonie-France, réunioniste de la première heure ; une excellente plume. Sur cette question, voir aussi De Gaulle et la Belgique (éditions Avant-Propos, 2011), collectif sous la direction de Catherine Lanneau  – chargée de cours à l’ULg, spécialiste des relations franco-belges au XXe siècle – et de Francis Depagie – président du Cercle d’Études Charles de Gaulle de Belgique.

Extrait de Ma Blessure française de Louis Nisse, à paraître.

4 réflexions sur « Cher Monsieur Bayrou… »

  1. Excellent ! S’il ne comprend pas, il restera peut-être Bart pour l’en convaincre puisque la France se dit prête à reconnaître une Flandre indépendante.

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  2. Ah ben si les français, par cette reconnaissance d’une Flandre indépendante, peuvent faire en sorte d’accélérer le mouvement de la scission du pays, ça serait très bien. Et puis dans la foulée, ils n’auraient plus qu’à nous accepter comme nouvelle région de France…

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  3. Je suis français, résidant en Wallonie depuis 6 ans suite à une mutation. Mon employeur m’a muté ici. Je voudrai savoir si Monsieur Bayrou a répondu à votre lettre ? Je suis électeur de François Bayrou, et je voterai pour lui en 2017 à la Présidentielle. J’ai une autre question : croyez-vous vraiment que la N-VA souhaite la scission du pays ? Personnellement j’en doute, j’ai plus tôt l’impression que la N-VA utilise cet argument afin de faire du chantage aux Wallons, afin que la Wallonie se plie à leur exigence…. Plus ça va, plus je pense que la N-VA est une imposture. En tout les cas, si vous Wallons, vous voulez devenir français, cela sera un grand plaisir de vous avoir au sein de mon pays la France. Réunis, nous formerons ainsi un grand pays….

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    1. Lors de son passage à Liège, Monsieur Bayrou a eu un bref entretien avec un de nos administrateurs de la Province de Liège. Personnellement, j’étais à ce moment en France. Il est évident que dans sa situation de candidat à la prochaine élection présidentielle, le principe de non ingérence guide officiellement son discours et ses écrits.
      La situation politique belge actuelle convient très bien à la N-VA, mais ce serait une erreur de penser qu’elle est isolée en Flandre. CD&V, Open-VLD et Vlaams Belang, ce qui représente 75 % de l’électorat flamand, veulent une 7e réforme de l’Etat qui, à terme, mettra fin à toute solidarité interrégionale.
      Notre mouvement citoyen sera là pour inciter les partis wallons à refuser pareille situation et à intensifier les discussions avec la République française afin d’aboutir au projet d’intégration-autonomie.

      Paul Durieux

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