Pire que le séparatisme, le colonialisme !

Nous tenons à reprendre en article le commentaire de M. Roland Claude, tant nous trouvons que sa courte analyse est pertinente

Pire que le séparatisme se profile le colonialisme. Si la Flandre devient de plus en plus indépendante, ce n’est pas le cas de la Wallonie. Nous sommes englués dans le wallo-brux et déjà les Flamands veulent étendre leurs avantages bruxellois (super-droits et sur- représentation) sur la Wallonie. Plus fort, la Flandre qui construit son union avec la Hollande veut y inclure Bxl et la Wallonie. Car Flamands et Néerlandais ont besoin des territoires wallons pour leur agriculture, leurs entreprises et leurs loisirs. Déjà nos Ardennes deviennent néerlandaises et ce sans réaction. Ce qui me fait peur, c’est que nos politiques misent sur cette néerlandisation pour sauver Bxl et une pseudo-Belgique dans un bloc des grands Pays-Bas.

4 réflexions sur « Pire que le séparatisme, le colonialisme ! »

  1. Force est de constater que la Belgique n’est plus un État francophone, mais bien flamandophone (pas néerlandophone, je précise): Par défaut, toute information vient en Wallonie en flamand, le « NL » est préprogrammé là où, dans le temps, c’était la langue internationale comme « joker », l’anglais. Il faut savoir que, hormis en matières administratives et judiciaires, le choix des langue est « libre » (article 30 de la Constitution), donc c’est le plus fort qui dicte sa « liberté »: aujourd’hui, ce sera donc le flamand, et dans deux génération, ce sera l’arabe (car langue du coran!). Même au sein des administrations fédérales, le flamand est « la » langue, « le » critère d’engagement et de promotion.
    Les décideurs wallons fonctionnent sur un mode anti-identitaire, électoraliste et en fonction d’intérêts personnels et partisans. Ils n’ont pas d’amour-propre, ils sautillent d’un compromis à l’autre sans états d’âme (sinon électoralistes).
    L’alternative que je ressent pour la Wallonie:
    – Se fondre à la République française et la suivre donc dans le grand métissage, puis remplacement démographique tant voulu par le régime hollandien pour finir, sans doute, comme hunble Émirat au sein d’un califat eurabien, sinon comme province algérienne. Personnellement, mon grand-père a lutté contre le Troisième Reich sous la svastika, je me verrais bien lutter contre le Quatrième sous le Croissant…
    – Les Pays-Bas ne me posent aucun problème. Je parle personnellement le *néerlandais* (j’ai grandi à Mol sous les « Waalse ratten, rolt uw matten » flamingands!), et le frison. Pas l’anversois ni le flandrien occidental… La mentalité néerlandaise est propice à l’innovation, à l’industrie, au commerce et à la gestion efficace, toute la société wallonne se cabre contre ces valeurs, les fameuses « normen en waarden ». En outre, certains réflexes néerlandais sont communs avec leur ancienne entité méridionale, p.ex. le « fonctionnaire de fait », la gestion de fait, coordonnée (cf. le concept de « drost », que la France ne connaît pas). Je conçois parfaltement que Liège, par exemple, ait vibré aux idées révlutionnaires française, mais cette entité anciennement ecclésiastique a eu un passé assez particulier comparé aux autres composantes de la Wallonie actuelle… et les deux gouverneurs hollandais de la province de Liège (le premier ne l’était d’ailleurs pas, soit dit en passant!) ont si bien géré leur province qu’elle s’est bien enrichie entre le Congrès de Vienne et la révolution de 1830.
    Je me rends compte que ce que j’écris ici n’est pas franchement sympa pour des francophiles – dont je partage d’ailleurs la culture -, mais je me sens vraiment en devoir de porter cette opinion tranchée pour faire avancer le débat.

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  2. Que les flamands créent une patrie à eux seuls ou se joignent aux Pays-Bas, personnellement, j’m’en fous complètement! Ce qui compte c’est l’avenir de la Wallonie!!! Et le meilleur pour la Wallonie ce serait de devenir une Région de France! Même dans le marasme socio-économique actuel, devenir français serait mieux…

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  3. En effet, tout porte à croire qu’une majorité de francophones de ce pays se laisseront volontiers flamandisés ou néerlandisés. La Flandre est sur le velours et le mot « indépendance » n’y a jamais été qu’un épouvantail à Wallons. D’ailleurs, qu’est encore un Wallon ? Ce d’autant plus que la francophobie fonctionne de plus belle tant depuis Sarkozy que de Hollande.
    A noter que mes derniers séjours en France et mes discussions avec de nombreux Français m’ont conforté dans cette impression. On est loin de ce qui fut un grand peuple…

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  4. Entièrement d’accord avec les réponses précédentes; le « petit monde politique wallon » cultive la vassalité à la Belgique flamande. La seule chose « positive » qui puisse arriver c’est la volonté de la NVA de couper tous les robinets fédéraux. Ce parti n’exige-t-il pas la régionalisation des Finances (au sens large donc aussi de la SECU) et l’attribution de dotations au fédéral ? Les Wallons n’auront pas un centime pour y arriver à moins d’appauvrir toute la population wallonne au niveau de la Roumanie ou de la Bulgarie !
    Si cela se réalise les Bruxellois ne se sacrifieront pas pour la « Walbanie socialiste » .

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