Voici une initiative à laquelle notre mouvement ne peut qu’applaudir et qui rentre très bien dans le projet de l’AWF. Retenons que dans cette France encore considérée comme affreusement jacobine, rien de plus solide que les clichés, les Bretons ont eu le choix de tourner le dos au nucléaire. Retenons aussi qu’un véritable état dont le pouvoir est bien réel a instauré non un black-out par zones, ah ce fameux sous régionalisme wallon, mais un délestage qui est le même (20 %) pour l’ensemble des Régions qui forment la Nation française. Bel exemple du projet d’intégration-autonomie de la Wallonie à la France que nous prônons. Citoyens français, nous bénéficions de la solidarité nationale et sommes placés devant le même effort à fournir (le délestage de 20 %). Autonomistes wallons, nous avons la possibilité de choisir notre mode de production électrique en fonction des critères, notamment géologiques, propres à notre Région.
Mais, que diable, qu’attendent nos responsables politiques pour étudier le projet d’intégration-autonomie de la Wallonie à la République française dont la plupart ne connaissent rien ?
Paul D.
Lu sur le site de l' »Avenir »
Quatre députés wallons reviennent d’une mission en France sur les risques de pénurie d’énergie. Ils en reviennent… survoltés.
On se dit que, tant qu’à refaire des missions parlementaires en Wallonie, on aurait pu convenir d’une thématique moins décalée: «les risques de pénurie d’électricité», alors que la menace d’un black-out s’amenuise au fil de l’hiver…
Jean-Luc Crucke n’est pas d’accord. C’est lui, le président de la commission Énergie, qui emmenait les trois autres commissaires, partis lundi, revenus vendredi. Depuis, le député wallon MR ne tarit pas d’éloges sur les Bretons.
Jean-Luc Crucke, vous avez appris des choses utiles pour les Wallons, en Bretagne et dans le Sud de la France?
C’était passionnant ! En Bretagne, on a constaté une cohésion politique et une mobilisation citoyenne… Incroyable ! L’énergie n’est pas dans les compétences des régions, en France. Mais les Bretons sont… des Bretons. Et ils sont unanimes. Droite, gauche, centre, écologistes forcément : ils ont dit «pas de nucléaire chez nous!» Et ils veulent développer des ressources alternatives. Mais ils ont pris aussi l’engagement de maîtriser la demande d’électricité.
Concrètement?
Ils ont un programme appelé ÉcoW’acteur. Quand un éventuel pic de consommation est en vue, l’alerte est donnée. À partie de là, un réseau de citoyens (près de 100 000 personnes) réagit en même temps.
Comment?
Tous ensemble, ils baissent leur consommation électrique par divers gestes: reporter une machine à plus tard, etc. Ils se sont engagés à ça. Et ça réduit la demande aux moments cruciaux. J’en ai même parlé à des gens dans la rue. Ils savent, ils sont engagés. Le fait que tout le monde s’implique, cette mentalité, l’engagement unanime de tous les élus, c’est ce qui m’a le plus impressionné! C’est cette mobilisation qui fait la différence avec le Sud, en région Paca (Provence, Alpes, Côte d’Azur).
Les gens n’y sont pas mobilisés?
L’initiative EcoW’acteur vient du Sud, en fait. Mais le Sud n’est pas mobilisé. Ce qui se décide à Nice ne va pas s’étendre à toute la région. Par contre, ils y construisent une éolienne flottante, parce que leurs fonds marins sont très bas.
Mais y avait-il encore une raison pour aller voir en France ce qui pouvait nous aider face au black-out? Le danger n’est pas aussi aigu qu’on le disait…
Il n’y a pas que le black-out. Il y a le plan de délestage. Chez eux, on ne déleste pas par zones comme chez nous. On préfère réduire la production de 20% pour tout le monde par exemple. Ça facilite plein de choses. Ne prenons que l’exemple de la circulation des trains… Et puis, il y a la maîtrise qu’on peut avoir sur la demande d’électricité. Il y a la prise de conscience. L’énergie, ça a un coût! ça reste d’actualité. Et il faut arriver à remplacer tôt ou tard le nucléaire.
Et vous ramenez quoi chez nous?
De l’oxygène, de l’énergie… Et en plus du rapport sur la mission bien sûr, les quatre commissaires vont déposer ensemble (Crucke et Olivier Maroy pour l’opposition MR, Dimitri Fourny pour le cdH, Pierre-Yves Dermagne pour le PS) une proposition de résolution sur ce qu’on a vu et sur la mobilisation citoyenne qu’il faut susciter. Sur ce dossier, nous devons parler le même langage. Ne pas nous diviser. Les missions, ça suscite toujours la critique, je sais. Mais on doit jouer la transparence absolue.
Ce Crucke est ujn Belgicain avéré partisan avant le traìtre Michel d’une alliance avec la NVA
la vèritè a ses droits- Mais peut-ètre dépité d’avoir manqué le maroquin belgicain se
tourne-t-il enfin vers la France la vraie patrie des Wallons
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Wallonie libre est déjà intervenu parce que contrairement au décret du Gouvernement wallon, le drapeau wallon ne flotte pas sur sa commune.
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Ceci dit, si une alliance avec la N-VA ,qui (sauf pour les Belgicain) est un parti démocratique voulant l’indépendance de la Flandre et donc la disparition de la Belgique actuelle, fait peur à ceux qui n’ont pas encore compris où se situe l’intérêt de la Wallonie (ayant subi un pillage de type colonial par l’axe Bruxelles-Flandre), on ne peut rien pour eux.
Le remier objectif de tout Wallon est de sortir son pays du piège belge dans lequel nous ont enfermés les Anglais par haine de la France.
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Il faudrait d’ailleurs mener une camapgne pour faire respecter la loi dans les communes :
A utiliser comme piqure de rappel sans modération…
23 juillet 1998. –
Décret déterminant le jour de fête et les emblèmes propres à la Région wallonne
(M.B. du 08/08/1998, p. 25551)
Session 1997-1998.
Documents du Conseil 384 (1997-1998). – N° 1.
Compte rendu intégral. – Séance publique du 15 juillet 1998.
Discussion. – Vote.
Le Conseil régional wallon a adopté et Nous, Gouvernement, sanctionnons ce qui suit:
Article 1er.
La fête de la Région wallonne est célébrée chaque année le troisième dimanche du mois de septembre.
Art. 2.
Les armoiries de la Région wallonne sont d’or au coq hardi de gueules; elles sont représentées conformément au modèle figurant en annexe 1 du présent décret. Le coq hardi de ces armoiries peut être utilisé isolément comme symbole de la Région.
Art. 3.
Le sceau de la Région wallonne porte le coq hardi de ses armoiries avec la légende « Région wallonne ».
Cette légende est inscrite entre deux filets conformément au modèle figurant en annexe 2 du présent décret.
Art. 4.
Le drapeau de la Région wallonne est jaune au coq hardi rouge.
Conformément au modèle figurant en annexe 3 du présent décret, ce drapeau a les proportions deux: trois; le coq hardi est inscrit dans un cercle non apparent dont le centre coïncide avec celui du tablier, dont le diamètre est égal au guindant et dont la circonférence passe par les extrémités des pennes supérieures et inférieures de la queue et par l’extrémité de la patte levée.
L’horizontalité du coq est déterminée par une droite non apparente joignant le sommet de sa crête à l’extrémité de la penne supérieure de la queue.
Le drapeau de la Région est arboré le troisième dimanche de septembre aux édifices publics situés sur le territoire de la Région wallonne.
Dans la même Région, il est également arboré sur les bâtiments officiels dans les mêmes conditions et aux mêmes dates que le drapeau national.
Le Gouvernement wallon peut ordonner le pavoisement, à d’autres dates, des édifices visés aux alinéas précédents.
Art. 5.
Les hautes autorités et les représentants officiels de la Région wallonne peuvent faire usage, dans l’exercice de leurs fonctions, d’une marque honorifique distinctive. Cette marque, conforme au modèle figurant en annexe 4 du présent décret, consiste en un fanion aux proportions vingt-six: trente, construit comme le drapeau décrit à l’article 4 et garni d’une frange jaune et rouge.
Promulguons le présent décret, ordonnons qu’il soit publié au Moniteur belge.
Namur, le 23 juillet 1998.
Le Ministre-Président du Gouvernement wallon, chargé de l’Economie,
du Commerce extérieur, des P.M.E, du Tourisme et du Patrimoine,
R. COLLIGNON
Le Ministre de l’Aménagement du Territoire, de l’Equipement et des Transports,
M. LEBRUN
Le Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique,
B. ANSELME
Le Ministre du Budget et des Finances, de l’Emploi et de la Formation,
J.-Cl. VAN CAUWENBERGHE
Le Ministre de l’Environnement, des Ressources naturelles et de l’Agriculture,
G. LUTGEN
Le Ministre de l’Action sociale, du Logement et de la Santé,
W. TAMINIAUX
Le Ministre de la Recherche, du Développement technologique,
du Sport et des Relations internationales,
W. ANCION
————
et
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Pour mémoire, dans l’Arrêté royal du 5 juillet 1974 – antérieur au décret wallon – et concernant le pavoisement des édifices publics, le drapeau belge (appelé ci-dessus dans le décret du GW : « drapeau national ») doit être arboré aux édifices publics aux dates officielles, et peut l’être lors d’importantes cérémonies, lorsque les usages locaux le demandent, ou encore lors de la visite officielle d’un chef d’Etat étranger. Les Régions et les Communautés, en plus du drapeau tricolore, hissent leur propre drapeau le jour de leur fête. (Dans le contexte de l’époque et je ne mentionne pas l’AR de 1998 concernant le drapeau européen).
Dates officielles (Arrêté royal du 5 juillet 1974 concernant le pavoisement des édifices publics) :
• 17 février : Commémoration de tous les membres défunts de la famille royale
• 7 avril : Hommage aux militaires belges décédés lors de missions de paix
• 1er mai : Fête du Travail
• 5 mai : Journée du Conseil de l’Europe (crée en 1949)
• 8 mai : Victoire des Alliés en 1945 et fin du génocide
• 9 mai : Journée de l’Europe (anniversaire du discours fondateur de l’Union européenne, prononcé par Robert Schuman en 1950)
• 6 juin : Anniversaire du Roi Albert II (né en 1934)
• 11 juin : Anniversaire de la Reine Fabiola (née en 1928)
• 2 juillet : Anniversaire de mariage du Roi Albert II et de la Reine Paola (en 1959)
• 21, 22 et 23 juillet : Fête nationale (prestation de serment du Roi Léopold Ier, le 21 juillet 1831)
• 11 septembre : Anniversaire de la Reine Paola (née en 1937)
• 24 octobre : Journée des Nations Unies (créées en 1945)
• 11 novembre : Armistice de 1918
• 15 novembre : Fête du Roi
• Date mobile : Election du Parlement européen (élu au suffrage universel depuis 1979)
Même si le Droit est malheureusement par essence une matière à interprétations, en conclusions, je lis bien : « aux dates officielles, et lorsque les usages locaux le demandent », ce qui signifie qu’à partir du moment où on arbore le drapeau belge, le drapeau wallon doit être arboré aux mêmes conditions. Même en dehors de fêtes officielles. On peut effectivement estimer qu’il y a concrétisation, en usage local, du pavoisement du drapeau tricolore belge puisque ce dernier se trouvejusqu’ici régulièrement arboré au balcon de l’hôtel de Ville… à moins de considérer que l’hôtel de ville n’est pas (ou n’est plus) un édifice public…
Puis-je espérer que la Ville de … (à compléter) réagira rapidement pour reconnaître – l’importance d’une Institution – la Région wallonne – dont elle dépend, mais surtout son appartenance à une entité politique reconnue par la Constitution : la Wallonie ? Appartenance dont nous pouvons être fiers et pour la reconnaissance de laquelle de nombreuse génération de citoyens se sont engagés en politique.
Je vous remercie de votre attention et vous prie de croire, Monsieur le Bourgmestre, Mesdames et Messieurs les Echevins, à l’assurance de ma considération distinguée.
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Il était temps, ce système est bien connu là-bas et… fonctionne !
Voici un vieil article de « Brussel français, la RTB(si peu « f) qui en parle : http://www.rtbf.be/info/emissions/article_transversales-une-speciale-consacree-au-risque-de-black-out?id=8370297
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http://www.voltalis.com/
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