Qui osera encore dire qu’il n’existe pas de problème communautaire en Belgique ? Dans ce pays en voie d’évaporation, le communautaire s’incruste parfois là où on l’attend le moins. Dernier exemple en date, l’accession des étudiants en médecine aux fameux quotas INAMI qui donne à l’étudiant la possibilité d’exercer son art. L’INAMI dépend du ministère de la santé publique qui reste à ce jour une matière fédérale commune, en théorie, à tous les Belges. Mais l’enseignement est une matière communautarisée où chaque Communauté est loisible d’interpréter les textes fédéraux comme bon lui semble. A la lecture de l’article de Soraya Ghali, publié sur le site du Vif/L’Express, il est malaisé de contredire un adage bien ancré en Flandre : « les Flamands font mieux ce qu’ils font seuls ».
Il appartient maintenant aux responsables politiques wallons et bruxellois de prendre leurs responsabilités.
Nous pensons bien sûr au drame de nos étudiants wallons et bruxellois en médecine qui après 7 ans d’études se verront refuser le fameux numéro INAMI indispensable pour entrer dans la profession. Autre question : quel sera le critère retenu pour accorder le précieux sésame ?
Une fois de plus, nous pouvons affirmer que l’Etat belge se compose de sociétés de plus en plus distanciées, quoiqu’en disent la Présidente MR du Sénat et le Président du PS qui dans leurs déclarations continuent à exprimer leur foi en un Etat belge fédéral moribond. Comprenne qui pourra…
Panique chez les futurs médecins francophones : la moitié d’entre eux risquent de ne pas pouvoir exercer leur art. Alors qu’en Flandre, la situation est moins problématique. Pourquoi ?
1. L’accès aux études de médecine
La Flandre a opté pour une sélection à l’entrée. Le candidat doit obtenir 10/20 minimum. Les taux de réussite tournent autour de 40 %.
Côté francophone, le candidat doit se soumettre à un examen non contraignant. Le taux de réussite, soit au moins 10/20, s’élève à 20 %.
2. Le taux de réussite en 1ère bac
En Flandre, il est passé de 50 % à 85 %. Le test éliminatoire aurait conscientisé les profs du secondaire et, depuis, l’enseignement des sciences s’y serait amélioré.
Dans les universités francophones, seuls 20 à 30 % des étudiants franchissent le cap de la première année. Pour 2013-2014, le taux monte à 38 % (y compris parmi les doubleurs). Explication : depuis deux ans, l’étudiant qui présente en janvier une moyenne inférieure à 8 sur 20 peut étaler sa première année sur deux ans.
3. Les conditions d’enseignement
En Flandre, les étudiants ont un contact précoce avec les patients sous la forme de stages divers, profitant d’un apprentissage actif en petits groupes, par exemple. D’après les doyens, le climat est agréable dans les auditoires, où il n’y a plus de concurrence. Tout cela améliore la qualité des formations médicales et, par ricochet, la qualité des soins offerts aux patients.
Côté francophone, ces cinq dernières années, les inscriptions ont doublé, entraînant des effets négatifs sur la qualité de la filière. Les universités ont dû mettre en place des systèmes de télédiffusion et de cours sur Internet. Les hôpitaux, eux, peinent à accueillir ces étudiants en stage, tandis que les maîtres de stage manquent en nombre.
4. Les étudiants surnuméraires
A l’horizon 2017, la FWB comptera 1 120 aspirants médecins sans numéros Inami à la fin de leurs études. Selon les chiffres du SFP Santé publique, ils ne seront que 512 en Flandre.
5. Les effectifs en activité
La proportion de médecins généralistes ayant plus de 54 ans est de 53,9 % à Bruxelles, 55,7 % en Wallonie et 49,1 % en Flandre. Pareil pour les spécialistes. Or, de 2008 à 2012, le nombre de généralistes en formation a grimpé de 71 % en Flandre, d’à peine 21 % à Bruxelles et de… 10 % en Wallonie. Quant aux candidats spécialistes, leur nombre a augmenté de 25 % en Flandre, de 29 % à Bruxelles et de… 16 % en Wallonie.
6. Les choix politiques
Les Flamands accusent les politiques et les universités francophones d’avoir « torpillé » le numerus clausus, au détriment de la Flandre, qui, elle s’est conformée aux quotas Inami. Mais, côté francophone aussi, des voix s’élèvent : « Défendre la liberté d’accès au cursus de médecine et en même temps défendre la fin du numerus clausus est difficilement défendable », déclare le Dr Lievens, vice-président du syndicat des médecins spécialistes.
Une seule solution le DIVORCE
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Le problème entre Flandre et Wallonie relève manifestement de l’idéologie surannée des gauchistes, toutes formations confondues, en Wallonie. A Bruxelles il faut y ajouter les lubies des « immigrationnistes » déjantés.
Partout en Europe, le concept des examens d’entrée pour accéder à certaines grandes écoles ou à certaines facultés universitaires ne présente guère d’opposition ou dei critique.
De toute façon rien n’interdit à un candidat de se présenter plusieurs fois à un examen d’entrée s’il s’agit pour lui d’une vocation profonde.
Mais les gauches wallonne refusent de se mettre en question; l’argent dépensé provient de la poche des autres. Amen !
nb: ils ont des problèmes avec la Flandre et ils auront des problèmes avec la France, voilà pourquoi les gauches wallonnes s’accrochent à leurs…clochers(?).
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