L’accord prévoyait l’exécution de l’article 47ter, voté imprudemment en 2002 par le MR et le PS, qui impose le bilinguisme dans l’administration fédérale pour les fonctions de management, d’évaluation et pour les fonctions garantissant l’unité de jurisprudence.
Les députés wallons et bruxellois MR et PS de langue française avaient considéré qu’ils pourraient toujours en bloquer les arrêtés d’exécution ! Grande illusion !
Les Flamands ont donc obtenu gain de cause et fait sauter le dernier verrou vers une administration bilingue dont les Wallons seront de facto (voir les nombreux précédents) exclus des postes de direction générale.
Le MR s’est révélé incapable de résister à la pression de ses partenaires flamands NV-a, CD&V et Open-VLD dans le tout nouveau gouvernement fédéral. Ceci n’empêche pas M. Di Rupo de continuer à claironner haut et clair qu’il n’y a rien de communautaire dans les problèmes traités au niveau de la politique fédérale belge.
Cette exigence de bilinguisme s’appliquait déjà voilà trente ans dans les administrations centrales du royaume, puis dans les administrations fédérales du royaume. Il était préférable de ne pas s’épuiser à présenter les examens linguistiques. Un wallon bilingue, inimaginable. On pouvait les compter sur les doigts d’une main. Si par hasard, l’un ou l’autre réussissait l’épreuve, il ne recevait pas pour autant les commandes; celles-ci demeuraient dans des mains nordiques.
J’aimeJ’aime
J’ai déjà essayé de postuler à la SNCB comme accompagnateur de train mais il faut être bilingue!!! Evidemment, dans ce pays… Même si vous roulez seulement sur des lignes en Wallonie, les tests et autres examens d’embauche, il faut être bilingue!!! Si on était français, j’aurais déjà pu entrer à la SNCF…
J’aimeJ’aime