Bruxelles, une ville francophone

La Libre Belgique de ce jour attire l’attention sur un manifeste publié par la Ligue francophone et wallonne de Bruxelles, rappelant que « les associations culturelles communauté française W-Bwallonnes de la capitale… ont permis la création du FDF dont on célébrera d’ici peu le demi-siècle d’existence ».

Voici la fin de l’article signé Christian Laporte :

« A l’occasion de la fête de la Communauté française, la Ligue appelle à la remobilisation générale par la voie d’un manifeste qui repose sur trois réalités que ses promoteurs estiment « onbespreekbaar »…

« D’abord que « Bruxelles est une ville francophone à plus de 90 % dont les habitants, quelles que soient les origines, s’instruisent, travaillent et communiquent pour l’essentiel en français ». Une analyse guère partagée par les animateurs du mouvement citoyen bruxellois. Ensuite aux yeux des promoteurs du Manifeste, « Bruxelles est une Région à part entière et doit le rester quelle que soit la constellation institutionnelle future ». Enfin, « Bruxelles est la ville qui compte le plus grand nombre de Wallons d’origine et tout impose de maintenir une solidarité étroite entre Bruxelles et la Wallonie qui traduit la convergence de leurs intérêts et de leur communauté de destin ». La conclusion ? L’avenir de Bruxelles est dans une union étroite avec la Wallonie, « dans la Belgique si c’est encore possible, hors d’elle s’il le faut sous la forme d’une Fédération largement régionalisée pour respecter la personnalité de ses composantes ». Une Fédération « qui pourra continuer à développer et à approfondir ses liens naturels avec la France »… »

Pour lire et peut-être signer ce manifeste, cliquer ici.

13 réflexions sur « Bruxelles, une ville francophone »

  1. La francophonie doit unir plus que jamais Walllons et Francophones sans oublier les 350000
    Flamands francophones opprimés en Flandre. Il faut mettre fin au bilinguisme obligatoire et
    instaurer le bilinguisme des services et l’unilinguisme des individus. Il faut surpprimer les
    classes d’immersion linguistique et libérer les jeunes Wallons de cette pollution linguistique

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  2. Avec des idées pareilles, autant baptiser la Wallonie du nom de Titanic. Bruxelles n’est qu’un iceberg d’égoïsme et d’égocentrisme. Pour les Bruxellois, même certains d’origine wallonne, le sud du pays n’est qu’une mer des Sargasses peuplée de chômeurs et de fainéants, un triangle des Bermudes où tout se perd surtout l’argent des autres. Alors, que la Francophonie internationale puisse s’intéresser au sort de Bruxelles, tant mieux, mais que la Wallonie assure son sauvetage toute seule et retourne au sein de la France, nation à laquelle elle fut arrachée par les « démocrates anglais », sans oublier les Prussiens qui n’ont jamais digérer le partage de l’empire de Charlemagne.

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    1. Tout à fait d’accord.
      Les membres des mouvement wallons bruxellois qui ont fondé le FDF étaient dans leur drande majorité des partisans du fédéralisme et des opposants à la réunion à la France lors du congrès de 1945.
      Ce sont eux et pas les « associations culturelles communauté française W-Bwallonnes de la capitale »… qui ont permis la création du FDF. Ce parti n’a rien de wallon, bien au contraire. Il est et reste un fédéraliste (unioniste) belgicain.
      Et enfin, Christian Laporte est une sorte de Jo Gérard revisité( ave le même accent, une fois avec !)… Méfiance !

      Ce manifeste est une émanation du FDF. Je ne signerai certainement pas !

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  3. Le retour a la France devrait ètre la préoccupation majeure des Wallons. Maheureusement
    le mouvement va d’échec en échec. Et il n’y a rien à attendre de la France officielle qui se
    vautre dans la soumission à l’euromachin technocratique et supranationale et qui considère
    l’anglais comme la seule langue officielle

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  4. Si Bruxelles est à majorité francophone, quand on regarde une carte, elle est malheureusement « enclavée » en Flandre. Il aurait fallu pour ça, redéfinir les contours de Bruxelles et faire une sorte de copier-coller pour l’élargissement de Bruxelles en Wallonie…Mais ça, les flamands ne le voudront jamais!!! Ils imposent pratiquement tout mais ne veulent rien lâcher!!! Et comme le dit Valmy, pour Bruxelles, le sud du Pays n’existe pour ainsi dire pas! Et on sait de quoi on parle, ici, dans le Sud-Luxembourg, dans notre province dont toute la Belgique se fout ou presque!

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  5. Merci de cet envoi du manifeste de la ligue francophone et wallonne, qui ne donne pas ses coordonnées.

    N’y a-t-il pas lieu de les « sonder » pour leur demander s’il en est parmi eux qui sont partisans du rattachement à la France ? ><Ca pourrait nous faire des membres en plus…

    ghsimonis

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  6. Je suis pour l’essentiel en accord avec le contenu de ce manifeste, si ce n’est, tout de même (et c’est regrettable), que la formule « dans la Belgique si c’est encore possible, hors d’elle s’il le faut » constitue un bond en arrière de quarante ans, étant entendu que le premier terme de l’alternative a cessé depuis longtemps d’être acceptable. Un statut de ville francophone à statut particulier, de ville libre progressivement intégrée, ou à tout le moins adossée à la République française me paraît un objectif de combat autrement stimulant ! Cependant le cosmopolitisme de plus en plus prononcé de Bruxelles lui crée un problème d’identité qui risque de devenir insoluble. Ce n’est pas une raison pour brandir à son propos les stéréotypes les plus sommaires et les plus éculés : nous ne sommes plus en 1945. Au demeurant, n’est-il pas piquant de constater qu’au fameux Congrès National Wallon de cette année-là, la thèse de la réunion de la Wallonie à la France fut défendue avec fougue par François Simon, un Wallon de … Bruxelles, et que le plus acharné des opposants à cette thèse était un Liégeois, Fernand Dehousse ! Dois-je ajouter que ce Congrès sonna le glas du réunionisme français, et que ses militants les plus enthousiastes furent priés de se rallier au fédéralisme, dernière tentative loyale de cohabitation avec les Flamands ?

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    1. Le rappel du Congrès wallon de 1945 vient bien à point. Le fédéralisme devait en effet être la dernière tentative loyale de cohabitation avec les Flamands. Aujourd’hui, nous avons une large majorité de Flamands qui affirment que le fédéralisme est un échec. Pour nous, Wallons, il est plus que temps d’étudier l’avenir de la Wallonie dans l’optique de la réunion à la France.

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      1. J’comprends d’ailleurs pas pourquoi les flamands ne déclarent l’indépendance de la Flandre (avec bulletin spéciale à la télé, conférence de presse et tout le toutim…). Qu’Est-ce qu’ils attendent??? Que les politiques wallonnes le fassent en 1er??? Ca n’arrivera jamais! Ils disent que le fédéralisme est un échec et veulent passer au « confédéralisme » avec une Belgique « coquille vide » dont il ne resterait plus qu’un ministre des affaires étrangères et les diables-rouges!!! Finissons-en une bonne fois pour toutes et retournons vers notre pays duquel on aurait jamais du être séparé: la France!!!

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  7. Ne trouvez-vous pas étrange que cette initiative apparaisse peu de temps après que le Sieur Maingain implante en Wallonie des métastases du FDF, ce cheval de Troie de la Flandre ? Il faut être aveugle, naïf ou hypocrite pour ne pas constater que le « sauvetage de la Belgique » signifie l’inféodation à un système germanique qui a besoin d’une peau d’âne pour avancer masqué jusqu’à la réalisations de ses objectifs peu avouables.

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