La Wallonie ne deviendra pas la 23e région de France…

…puisque le redécoupage décidé par les autorités de la République ramènerait finalement le nombre des régions françaises à 14 (en France métropolitaine).

régions de FranceVoici tous les chiffres qui permettront d’y voir plus clair : ici et ici sur le site du journal Le Monde.

Pour avoir un point de comparaison, la Wallonie (avec la Communauté germanophone) occupe une superficie de 16 844,3 km2 (il resterait trois régions plus petites en France), la Wallonie comptait 3 563 060 habitants au 1er janvier 2013 (six régions françaises seraient moins peuplées) et le PIB de la Wallonie s’élevait à 88 milliards d’euros en 2011 (ce qui situe le PIB/hab à un peu moins de 24 700 €… il n’y a pas de région française qui produise aussi peu de richesse par habitant). Ces chiffres sont ceux de l’IWEPS (Institut wallon de l’évaluation, de la prospective et de la statistique).

35 réflexions sur « La Wallonie ne deviendra pas la 23e région de France… »

  1. Pas grave, elle deviendra la 15ème!!!!!!!!!! Mais bon, c’est pas encore fait… Avec le tollé que cela engendre déjà envers F. Hollande, surtout du côté de nos amis Picards (qui pourraient être fusionnés avec le Nord-Pas-de-Calais plutôt qu’avec la Champagne-Ardennes, ça serait plus logique…sans parler de cette future grande région centre de…600 km de long!!! Mais enfin bref, que la Wallonie devienne 23ème région ou 15ème, n’est pas le problème le plus important…le plus important est qu’un jour, elle le devienne, région de France…

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  2. Pour la France entière, présentement encore, la 27ème et non la 23ème, puisqu’il y il a aussi quatre régions (mono-départementales) outre-mer, en sus des 22 régions métropolitaines… (de plus, la Corse, au sens juridique strict, n’est pas une « région », mais une collectivité territoriale dotée d’un statut spécial, ce qui permet encore un autre comptage…).
    En outre, cette pseudo-réforme hollandaise, pour son volet régional (à côté du volet départemental, tout aussi débile, et du volet communal, le seul potentiellement intéressant) n’est pas encore votée…Attendons de voir.

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  3. Soyons prudent lors de l’utilisation du terme « PIB » et « PIB par habitant »…
    Simon Kuznets, l’inventeur du produit intérieur brut (PIB) avertissait dèjà en 1934 – devant le Congrès américain – que «La mesure du revenu national peut difficilement servir à évaluer le bien-être d’une nation », ,
    Conscient de ses lacunes, son créateur l’avait présenté comme un simple indicateur de l’activité productive (conçu à l’origine pour être estimé au niveau d’un pays et pas de parties de celui-ci dans une économie relativement fermée à l’époque) et avait mis en garde contre les risques d’utilisation abusive. Ce qui n’a pas empêché, par la suite, de lui faire tout mesurer.
    Un biais énorme et facilement observable consiste à « oublier » que le PIB est en partie estimé sur base de la localisation des centres de décision des entreprises. Or, il est connu qu’en Wallonie, si on produit effectivement, beaucoups de centres de décisions sont extérieurs à son territoire. Il faut donc apporter des corrections aux calculs. Le PIB wallon est constamment sous-estimé comme l’étaient ses exportations il y a quelques années puisque tout ce qui sortait de Belgique par Anvers était alors considéré comme exportations flamandes…

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  4. Techniquement, en cas de rattachement, la Wallonie deviendrait pas 15e ou 23e ou 27e région française, mais une seconde collectivité territorial doté d’un statut spécial. Ou plus clairement, un pays associé.

    24 700 € de PIB/habitant, ce n’est pas si mal. Ça fait 34 000 $, ce qui correspond à Israël ou la Nouvelle-Zélande. Ce qui nous situe dans les 30 pays les plus « riches » du monde, ce n’est pas rien.

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    1. La Wallonie, un pays (associé)??? Le Wallon, en général, n’est pas patriote (enfin, il ne reconnait pas à la Région Wallonne le titre de patrie, puisque pour lui c’est la Belgique, au contraire des flamands…). Alors en cas de disparition de cette Belgique, il faudrait que la Wallonie devienne Région de France complétement et sans tourner autour du pot!!! On deviendrait donc français. Et il est tout à fait possible de le devenir mais avec statut spécial comme en Alsace, en Corse ou dans les DOM-TOM! Tous ceux-là ont quand même bien une carte d’identité française!!!

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    2. PIB… »Un biais énorme et facilement observable consiste à « oublier » que le PIB est en partie estimé sur base de la localisation des centres de décision des entreprises. »

      C’est ainsi que le PIB de Bruxelles-Région représente près de 20 % du PIB nominal belge, mais que, dans le partage des revenus, elle en reçoit 10%, soit justement son poids relatif dans la population belge…

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      1. Ben oui… Logique, non ?
        Et encore, 10 % c’est la dotation fédérale. La Wallonie – par l’intermédiaire de la « Fédération Wallonie-Bruxelles » – finance l’enseignement bruxellois par ailleurs.

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  5. Wallonie avec la France : Un statut d’Etat « associé » ou un statut d’intégration « spécial et sur mesure » »….SamuelB souligne avec raison que ces deux formules sont très différentes, presque « opposées » (on est citoyen de France ou pas, c’est bien le critère principal de distinction)…
    La confusion est malheureusement très fréquente dans le petit monde rattachiste, mais, les « décideurs », eux, savent parfaitement faire la différence…
    M.Hazette semble défendre cette première formule de l’union-association, ce qui est un refus de l’intégration…
    Et cette intégration, si on l’accepte, peut prendre deux formes, soit celle préconisée par Gendebien et le RWF, fondé sur assimilation institutionnelle et juridique totale ou quasi-totale, et l’abandon de tout (ou presque) l’héritage juridique et institutionnel belge, donc wallon ; soit celle que je défends, une intégration par le moyen d’un statut spécial d’autonomie « sur mesure » qui permet à la fois de faire des Français et de bénéficier de la solidarité sociale nationale tout en préservant l’héritage institutionnel belgo-wallon, que les « élites » belgo-wallonnes » (politiques, patronales, syndicales, intellectuelles, etc.) ne veulent pas abandonner.
    Le débat est toujours en cours…

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  6. « Quel débat ? Et où ça ? »

    Vous avez raison : « en débat », ça ne veut pas dire « débattu »…C’est un débat sans débatteurs et donc sans argumentaires…
    Ainsi, concrètement, ma position (l’intégration dans l’autonomie par un statut particulier sur mesure) a des opposants (et comment..), mais n’a jamais fait l’objet d’un vrai argumentaire « contre » auquel chacun pourrait se référer…Des imprécations contre moi, oui, des arguments contre les miens, non…
    De même, j’ai écrit de manière détaillée contre la stratégie « assimilationniste » de Gendebien, mais je ne connais aucun texte qui argumente pour défendre la position de Gendebien, critique donc la mienne de manière explicite, une « défense » à la quelle je pourrai ensuite répondre….ce qui ferait un vrai débat…
    Un des problèmes majeurs des rattachistes et régionalistes franco-belges et franco-wallons, c’est qu’ils se bornent à une approche essentiellement affective du sort, pourtant de plus en plus incertain, de la Wallonie et de Bruxelles…

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    1. Au moins le débat peut déjà exister et ça c’est déjà pas mal!!! Il prendra plus d’ampleur au moment de la création de la République de Flandre… Moi perso, je vois pas de problème avec le statut « à la Gendebien » (on gardera quand même bien notre identité wallonne), bien que le « statut spécial d’autonomie » est pas mal non plus et peut-être plus intéressant pour nous wallons!!! Mais la question du rattachement de la Wallonie à la France peut aller dans des points très concrets et spécifiques comme l’enseignement par exemple: est-ce qu’on garderait notre système: primaire (1ère à 6ème), secondaire (1ère à 6ème) quand les français n’ont que 5 années en primaire (CP, CM1, CM2,…) et 7 années pour le lycée/collège??? Et quid du BAC par rapport au CESS??? Est-ce qu’on continuera à dire « septante » au lieu de « soixante-dix », etc…Est-ce que le FOREM disparaîtra pour devenir « Pôle emploi », etc… Bon à la limite, entre la serpillière et le torchon, ou entre le chicon et l’endive, on devrait pouvoir s’arranger! LOL Et puis comme l’a dit Jean-Michel Javaux (Ecolo) à Laurent Brogniet (RWF) sur le ton de l’ironie ça sera Didier Deschamps qui fera l’équipe et plus Marc Wilmots LOL. Le rattachement, ça peut aussi aller jusqu’à des « détails » comme ceux-là!!! Ca sera pas seulement passer en Mairie (Hôtel de Ville MDR bien que ici, dans la région des « 3 frontières », des bâtiments communaux ont déjà « Mairie » gravé sur le mur comme à Musson par exemple) pour aller chercher sa nouvelle carte d’identité française et puis basta!!! Ca sera bien plus que cela quand même…

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  7. SamuelB, contribuer à élargir la population des rattachistes consiste non pas à imposer une conception unique et radicale du rattachement (comme le RWF l’a fait depuis quinze ans, en « imposant » sa conception « assimilationniste » anti-belge et anti-régionale, avec le résultat que l’on sait), mais à soutenir une forme de rattachement susceptible de rallier le plus grand nombre…
    Vous citez le monde de l’enseignement…bon exemple…Or, votre souhait personnel, comme le mien, sur les conséquences, pour ce secteur, du rattachement à la France, est totalement secondaire… Ce qui est primordial, c’est de prendre en compte les craintes, les exigences et les espoirs des gens dudit secteur, enseignants, associations de parents d’élèves, organes locaux et régionaux concernés…Quelles peuvent être les conditions posées par ces gens pour un rattachement à la France ? La réponse fuse : conserver le maximum de ce qu’ils connaissent, aussi longtemps qu’ils le voudront…donc un système belge d’enseignement inchangé (en pensant à sa partie privée), sous la responsabilité directe de Namur et de Bruxelles et non de Paris…ce qui ne fera pas obstacle à une convergence lointaine, lente et prudente, entre le système belge et le système français…La seule chose que la France devra garantir, c’est le maintien de l’existant, dont les financements…
    Et ce raisonnement qui vaut pour l’enseignement vaut pour tout, ou presque ! Voir http://www.belgique-francaise.fr

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    1. Lenain J: quand vous dites « comme le RWF…sa conception anti-belge », si la Wallonie devient une région de France, on deviendra français et on ne sera donc plus belge!!! Cela va de soit non??? Déjà, il faudra un référendum et en Wallonie et en France!!! Il faudra également faire des concessions sûrement de part et d’autre… Comme mon épouse par exemple, qui est française, mais qui habite en Belgique depuis plus de 2 ans maintenant, et qui a du s’habituer à toutes sortes de petites choses, qui ont l’air insignifiantes, certes, mais qui font quand même qu’il y a un changement à assimiler pour elle par rapport à la France (je pensais au départ, que ça serait pas trop compliqué pour elle, vu que c’est la même langue et tout ça, mais au final, elle a eu plus de mal que prévu. Maintenant, ça va tout doucement, mais ça a été un peu difficile quand même, malgré le fait que ça avait l’air de n’être pas « si différent » que cela). Par exemple, mes 2 beaux-enfants (français) étaient habitués à dire « soixante-dix » ou « quatre-vingt-dix » et maintenant (en étant dans une école belge), ils disent « septante » et « nonante » même quand ils sont en visites dans le Nord dans ma belle-famille!!! Vous allez penser que c’est peut-être stupide et insignifiant mais ce sont des choses dont il faudra tenir compte tout de même! La méthode d’apprentissage de la lecture n’est pas la même: « syllabique » en France, méthode « globale » en Wallonie. Que deviendrait la RTBF??? Une chaîne régionale??? Nationale??? Nos numéros de téléphones et code postaux??? L’Onem, le Forem, etc, etc… Il y a sûrement des tas de choses même de la vie quotidienne pour lesquelles il faudra penser même si justement, on a tendance à ne pas y penser!!! Mais en revanche, si on devient français, on devient français! Mais si ça peut se faire avec un statut spécial de plus ou moins grande autonomie, pour faciliter la transition, alors oui, pourquoi pas…

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  8. Cher M. Samuel B., je vous invite à lire la thèse de Jacques Lenain en vous référant au lien qu’il vous indique ci-dessus. Cela vous demandera plusieurs heures si vous désirez vraiment tout lire du projet que défend M. Lenain.

    Pour être très bref, je peux résumer la solution de l’intégration-autonomie comme suit :
    a) toutes les compétences régaliennes passent de l’Etat fédéral belge à l’Etat français.
    b) nous devenons citoyen français à part entière comme les Corses, les Alsaciens ou les citoyens des Dom-Tom
    c) le gouvernement wallon garde l’entièreté des compétences qui sont les siennes aujourd’hui.
    d) les compétences de la Communauté française (enseignement, culture …) passent aux régions (Wallonie et Bruxelles). Celle-ci disparaît, d’où une première économie d’échelle.
    e) la Wallonie bénéficie de la solidarité interrégionale française et la France atteint les 70 millions d’habitants réduisant ainsi son différentiel par rapport à l’Allemagne, ce qui ne peut qu’être bénéfique au plan européen. Nous savons que l’Europe ne se porte jamais aussi bien que quand le couple franco-allemand vit en harmonie.
    L’intégration-autonomie ne peut que réussir parce qu’elle apporte un plus et à la Wallonie et à la France. Les arguments de ce plus demandent bien sûr à être développés, mais cela demande un espace et un temps que je n’ai pas dans ce petit message.
    Paul D.

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    1. @ M. Paul D.

      Je comptais bien lire ce lien dès que j’aurai le temps pour le faire au calme et tranquillement (il est déjà dans mes favoris…). Mais je vous remercie d’avance pour cet éclaircissement bien résumé. En fait, n’étant pas un rattachiste depuis longtemps et m’étant intéressé en 1er lieu au RWF, avant de découvrir qu’il y avait d’autres courants (AWF, Gewif, Forum Bruxelles-Francophone), je n’en ai pas encore assimilé toutes les subtilités. Mais je compte bien m’y intéressé de plus en plus car vraiment intimement convaincu que cette solution (la solution de la France) est la meilleure pour la Wallonie!!! Après, on verra bien sous quelle forme elle peut se faire et quelle sera la meilleure pour nous (et pour la France peut-être aussi, accessoirement LOL).

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  9. Je trouve très voyant dans le regroupement territorial, que la région Nord-Pas-de-Calais reste composée de seulement 2 départements. C’était déjà une étrangeté avant la réforme en cours, et elle semble maintenue. Peut-être que les auteurs de la fusion possèdent des informations sur son agrandissement futur que l’on nous cache soigneusement.

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    1. Il est clair que, de même qu’il y a deux Régions normandes, qui peuvent être fusionnées du fait de leur proximité culturelle, il y a deux régions picardes, la Picardie proprement dite, méridionale, et la Picardie septentrionale, si mal nommée Nord-Pas-de-Calais…qui pourraient être également fusionnées (au moyen âge, on parlait de « nation picarde », qui allait du nord de Paris à la mer du Nord)….Ce serait pour de bas motifs politiciens que la Picardie méridionale serait renvoyée vers la Champagne…Une preuve de plus que le découpage proposé par le gouvernement est un « coup » politique de Hollande pour un motif « personnel » et non un projet réfléchi aux intérêts bien définis

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      1. Mon propos, Monsieur Lenain, signifie autre chose qu’un coup politique ou quoi que ce soit de culturel, dans le confinement du Nord-Pas-de-Calais (C’est bien de cette seule région que je parle). Je sens cela comme une mesure conservatoire, en attente de l’évolution vers l’inclusion de la Wallonie en son sein et qui l’amènera ainsi à une taille plus comparable aux autres régions (restera à lui trouver un nom, mais elle ne sera pas la seule !).
        Il existe, et je doute que vous l’ignoriez, un rapport de l’Assemblée Nationale, de février 2012 je pense, sur l’avenir de la Belgique mentionnant, selon l’avis de ses rapporteurs, que « la Belgique durera ce qu’elle durera ». Et de cela, les politiciens wallons sont parfaitement conscients, leurs collègues français également.
        On constate en outre que beaucoup de politiciens wallons retraités ne cachent plus leurs opinions rattachistes, En attendant ceux d’active … ?
        Je ne connais pas le dessous des cartes, j’observe, cela ne m’inquiète en rien. L’option française pour la Wallonie selon votre scénario, Monsieur Lenain, me convient parfaitement, et certainement bien davantage que l’état belgo-flamand actuel.
        J’observe simplement, je l’ai écrit, et ce simple fait m’amène à m’étonner fortement de la singularité territoriale que je vois. Je ne cherche en rien à faire de la théorie du complot à bon marché.

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  10. « si la Wallonie devient une région de France, on deviendra français et on ne sera donc plus belge!!! Cela va de soit non???  »

    Non, justement, ce ne va pas de soi…Ainsi, un « polynésien » de Polynésie française (il y a nombre de populations « polynésiennes » non « françaises ») est un Français de droit, comme citoyen, mais peut parfaitement affirmer qu’il n’est pas un Français de culture, et, position intermédiaire, qu’il tient à son autonomie personnelle et collective polynésienne, marquée justement par un régime juridique propre (droit civil, droit territorial, droit fiscal, droit social, etc.). C’est de cela dont il s’agit quand j’affirme que la majorité des Wallons et la grande majorité des élites wallonnes tient à leur caractère belgo-wallon, donc à conserver leurs institutions (territoriales, sociales, éducatives, etc.), fruit de deux siècles (voire de treize siècles…) de vie institutionnelle séparée de la France. C’est pourquoi le discours rattachiste traditionnelle, qui leur demande justement d’abandonner tout cela pour rejoindre une France magnifiée, a échoué…
    La question de l’accoutumance est un autre sujet…Comme votre femme pour « se faire » à la Belgique française (la Belgique flamande, là ce serait un vraie rupture…), un Provençal peut mettre du temps « à se faire » à la Bretagne. Il faudra un temps aux Wallons, même français de culture et même devenus citoyens français, pour s’accoutumer à la France…Et il le réussiront d’autant mieux qu’ils auront gardé l’essentiel de leur institutions héritées de deux siècles de Belgique…
    Etre belge, ce n’est donc pas seulement être de citoyenneté belge (comme les Flamands le sont encore…), c’est aussi être l’héritier de deux siècles de production institutionnelle belge (demandez à un patron syndical belge s’il a envie d’être régi demain par le code du travail et le code de la sécurité social français; il n’en veut pas…C’est le problème du RWF, il se fout depuis 15 ans des opinions et exigences de tous ces vrais décideurs, il ne s’adresse pas à eux, il les méprise, il en est décrédibilisé…).
    Les Wallons et les Bruxellois, s’ils le décident un jour, pourront donc demain être, sur le plan du régime juridique, Français (citoyen, avec une majuscule) et « belge » (avec guillemets et plutôt sans majuscule, c’est à dire couvert par un statut particulier, reprenant l’essentiel du droit et des institutions belges) comme on peut-être Français et « polynésien » (régime d’autonomie et de droit local) ou Français et « corse » (régime d’autonomie).

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    1. @Lenain J

      Prendre l’exemple d’un polynésien si éloigné géographiquement, n’est pas le bon exemple pour moi. Nous Wallons, nous sommes juste à côté de la France, tellement proche, mais avec quelques p’tites différences et subtilités « belges » si vous voulez! Mais perso, je ne voudrais jamais devenir un Français « belge »!!! Un Français wallon, oui, avec la conservation de certaines « habitudes » ou façon de fonctionner, que l’Etat français nous permettrait de conserver. Si on devient un jour français, ça doit en être fini des mots « Belgique » et « Belge »!!! Et puis, le coq wallon dont on l’avait séparé de son cousin (même si j’ose le dire de son frère), le coq français, doivent se retrouver dans le même poulailler, un jour ou l’autre…

      @wallenbuiten:

      Les Picards, interviewés sur les chaînes françaises, remettent déjà en cause une fusion avec la Champagne-Ardenne mais trouvent plus logique (et ils ont raison…) de fusionner Picardie avec Nord-Pas-de-Calais. D’ailleurs, le picard (dialecte) et le ch’timi, c’est pareil!!! J’suis marié avec une ch’ti, donc je parle en connaissance de cause! On le parle même dans la région dite Wallonne-Picarde, dans le Hainaut (région Rebecq-Beaumont-Chimay).

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  11. « la Wallonie bénéficie de la solidarité interrégionale française »
    En Belgique, on parle ainsi, et cette formulation est donc acceptable, mais ne pas perdre de vue que ce concept de solidarité « interrégionale », assez propre à la Belgique, est inconnue des Français et du droit fiscal budgétaire et social français…En France, il s’agit de solidarité « nationale » (un Lorrain n’a pas l’idée qu’un Alsacien lui verse quelque chose….).

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    1. A Wallenbuiten
      J’avais bien compris…
      Mais on ne peut fusionner deux régions qui aurait des régimes juridiques différent…De plus, il n’y a pas d’agenda caché côté français pour réunir demain la Wallonie et le Nord PC, je vous l’assure…

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  12. @Samuel B
    Je partage entièrement votre avis : la logique aurait voulu une fusion Picardie- NPC. C’est ce à quoi je m’attendais et qui a provoqué ma surprise. J’y ai vu (ou plutôt espéré, le verbe est plus juste), le signal que la France était prête à accueillir la Wallonie à brève échéance. Ma femme et moi sommes NFS (Native French Speakers, comment le dire autrement, quelle horreur !); les dialectes ont toujours été, dans ma génération, et volontairement, écartés de nos oreilles, les parents avaient compris que c’était cuit.

    @LENAIN J
    Je vous remercie pour vos éclaircissements, je sais que vos informations ne proviennent pas du marc de café du commerce ! et donc j’y fais foi.
    Je ne pensais pas à un agenda caché, mais, peut-être, à une petite impulsion du Quai-d’Orsay, histoire de se réserver pour l’avenir à beaucoup plus long terme, une porte de sortie (ou d’entrée selon le point de vue).

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    1. @walenbuiten: (ironique je suppose votre pseudo…mais c’est mieux que « wallons c’est du caca » LOL

      Sinon, je pense pas que la France (enfin ses dirigeants), serait contre le fait que la Wallonie devienne française. Mais ils ne peuvent pas s’ingérer dans les « affaires » d’un autre pays. Ils se doivent de rester discrets!!! Ils vont pas nous « annexer » à la façon Sadam Hussein non plus! MDR. Mais j’pense que si un jour cela devait arriver, ils nous accueilleront…(mais il faudra 3 référendum, voir 4: un en Wallonie, un en France, un à Bruxelles et un pour la Communauté germanophone).

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      1. C’est d’autant plus ironique que le « walen buiten » a abouti finalement à un très beau cadeau à l’économie wallonne. Et je préfère l’ironie au désespoir.
        Comme vous, je pense que, non seulement les dirigeants français, mais les Français eux-mêmes, sont prêts à nous réserver un accueil, sinon enthousiaste, au moins empathique. Illustration : je prends toujours un malin plaisir, quand on demande d’où je viens dans un office du tourisme d’un ville française, à répondre « de Wallonie ». Il y a encore 10 ans, je constatais que ma réponse n’était pas comprise et on me demandait de préciser. Depuis peut-être 3 ou 4 ans, je remarque simplement une petite surprise dans le regard, mais la 2e question ne vient plus jamais.
        La question des referendums m’inquiète davantage, il en faudra un bon nombre, tous favorables normalement, et Jacques Lenain a complété votre liste. Et comme le pense justement Jacques Lenain, c’est de l’élite (politiciens et acteurs économiques de poids) que devra venir l’impulsion.Condition nécessaire mais non suffisante. Et là, je n’ai pas de pronostic, qui peut évaluer le nombre de Wallons qui n’ont rien contre le retour à la France, les archi-contre, les archi-pro ? Il ne reste qu’à attendre attentivement des événements sur lesquels nous n’avons aucune prise.

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      2. « Il y a encore 10 ans, je constatais que ma réponse n’était pas comprise et on me demandait de préciser. Depuis peut-être 3 ou 4 ans, je remarque simplement une petite surprise dans le regard, mais la 2e question ne vient plus jamais. »

        La crise de 2007/2011, avec son retentissement médiatique en France, a aussi servi à cela, apprendre à un certain nombre de Français à distinguer Flamands et Wallons…

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  13. referendum : et même cinq, un en Flandre, voire six, un en périphérie de Bruxelles, car si on admet un referendum dans les neuf communes à majorité germanophone qui font partie de la Wallonie, on doit l’admettre identiquement pour ces six communes de Flandre à majorité francophone…

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    1. Exact!!! J’avais pas pensé à ça!!! Mais faut voir ces 6 communes de Flandre (à majorité francophone, c’est bien belge ça…) sur quel territoire sont-elles établies??? Moi, du fin fond de ma brousse luxembourgeoise, je ne suis pas très au clair avec tout ça! Mais bon, s’il y a référendum pour la région bruxelloise, et un en Flandre, elles seront forcément comprises dans le processus. Et puis un référendum en Flandre, est-ce bien nécessaire??? C’est la Flandre qui veut tout ça, après tout!!! Vous pensez vraiment qu’il ne se dégage pas à l’heure d’aujourd’hui, une majorité de flamands favorable à République de Flandre indépendante??? Au moins 1 électeur sur 3 avec la NV-A!

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  14. les wallon pour la plus par parle francais les wallon se considerre comme francais donc c est au peuples wallon de décider par un vote personnellement j ai toujour considérais que la Wallonie etait francaise regarder leur drapeau un coq leur langue pour la plus part c est le francais donc voila c est au peuples de decider

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  15. Bonjour,
    J’ai quelques questions en tant que Français des Pays de la Loire…enfin je veut dire de la Bretagne !
    Qu’en est-il de l’avancement de la réunification de la Wallonie à la France à l’heure où j’écris ce message ?
    Si ça devait se faire, Bruxelles serait-elle plus réticente à nous rejoindre ?
    Dernière question, que fait-on du roi ?

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    1. Bonjour,
      Merci pour votre question, mais il n’est pas facile d’y répondre. Tout ce qu’on peut dire, c’est que l’évolution de la Belgique va toujours dans le même sens, celui d’une plus grande autonomie de ses composantes, avec des avancées et des freins, ce qui produit une structure institutionnelle assez compliquée. Plus qu’une volonté de rupture, il y a des contradictions, des conflits d’intérêts… Tout peut arriver à tout moment ou presque. Chaque élection fédérale est un pari sur l’avenir, notamment parce que le nationalisme flamand pèse très lourd.
      Pour une analyse plus fine, je vous invite à lire nos articles et le texte fondateur de l’AWF.
      Bien à vous.

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      1. D’accord, merci pour votre réponse, maintenant j’ai une autre question à vous poser qui est d’ailleurs en lien avec l’actualité.
        En cas de victoire du Front National aux élections présidentielles Françaises de 2017 (je croit savoir que vous ne souhaitez aucune entente avec ce parti), auriez-vous toujours l’objectif du rattachement ?

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  16. En analysant le plus de choses possibles et tenant compte de mon expérience de cheminot parcourant la Belgique pendant 35 ans et de mon intuition qui ne m’a jamais trompé, le rattachement sera dans tous les cas la moins mauvaise solution ! Wallon = français qui s’ignore et qui se fait étrangler de manière scandaleuse par la flandre. Car les flamands ne voudraient absolument pas que la wallonie se rattache à la france, pourquoi ? Afin d’écraser et humilier le wallon envers qui il garde une fixette de rancune pas possible ! Et surtout dit monsieur Geert Bourgeois, ponte de la NVA, que la wallonie ne redevienne pas forte économiquement afin qu’elle ne nous redomine pas comme par le passé ! Tient donc ! Les flamands étaient venus chercher du boulot en wallonie jusqu’avant la guerre et ont été parfois mal accueillis c’est vrai, mais maintenant ils veulent maintenir une sorte de Belgique maîtrisée par la flandre et garder les wallons comme des citoyens de seconde zone ! Devons-nous tuer les allemands de maintenant pour les fautes de leurs grands parents ?

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