Selon l’IWEPS, 40 % des Wallons estiment réaliste la séparation de la Belgique
Publié le Mercredi 6 Février 2019 sur le site sudinfo.be
L’Institut wallon des statistiques (Iweps) vient de boucler son grand baromètre quinquennal.

C’est sans doute le changement le plus spectaculaire du baromètre 2018 de l’Iweps : près de quatre Wallons sur dix estiment que la séparation de notre pays est réaliste. Et même si 92 % des Wallons interrogés sont contre la séparation de la Belgique, ils sont 36 % (contre 21 en 2013) à la juger possible.
Le Wallon commencerait-il à sortir la tête du sable et à évaluer la situation de la Belgique dans sa réalité ?
Le Wallon commencerait-il à en avoir assez de voir se développer le confédéralisme belge dans lequel la Flandre de manière rampante considérerait la Wallonie comme sa chose dans l’attente de la flamandiser complètement ? En d’autres termes, refuserait-il que la Wallonie devienne une colonie de la Flandre ?
La Flandre manque de terrains et prône l’expansionnisme vers la Wallonie et particulièrement vers l’Ardenne où il n’est plus rare aujourd’hui de voir des villages composés de 50 % de Colons flamands qui payent chers leurs cocons au seul bénéfice d’agences immobilières.
Ce phénomène fait augmenter le prix de l’habitat, rendant l’accession à la propriété impossible pour les autochtones. De plus en plus d’Ardennais disent ne plus pouvoir vivre là où ils ont grandi.
L’exemple de la plus petite ville du monde, Durbuy, est éclairant à ce sujet. Un bon reportage de la RTBF a démontré que le sieur Coucke, grand argentier et bon patron flamand, venait en Wallonie pour une raison fondamentale : y faire du business. Son « amour » pour la région passant loin derrière son but principal. Quant aux Wallons de souche, il leur est demandé de quitter la ville à la recherche d’un ailleurs.
Paul DURIEUX
A me répéter, les traités de l’Union Européenne permettent aux tribus britanniques et germaniques d’envahir » pacifiquement » le territoire roman de l’Europe Occidentale. Les invasions déroulaient toujours de l’Est vers l’Ouest maintenant il faut y ajouter le Nord.
A titre de baume sur nos blessures, j’invite à lire sur Google l’article suivant:
Les migrations résidentielles des Britanniques et des Néerlandais
Une figure originale de la nouvelle attractivité des moyennes montagnes françaises
The Residential Migrations of the British and Dutch : an Original Pattern of the New Attraction Phenomenon of Low Mountain Ranges
Françoise Cognard
https://journals.openedition.org/eps/4672
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Pour montrer aux Ardennais qu’ils ne souffrent pas tout seuls.
Pourquoi les Hollandais déferlent en France l’été
le 05/08/2016 Ouest France
https://www.ouest-france.fr › Europe › France
Le rôle des Wallons, en se réunissant à la France sera de sonner l’alarme quant aux invasifs touristes et « villégiateurs » du Nord et de l’Est.
L’industrie touristique ne doit devenir le cheval de Troie du remplacement !
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Quand la Communauté-pseudo-française s’attaque à la langue française en Wallonie.
Après l’immersion en néerlandais, l’ouverture à l’allemand, voici l’introduction du luxembourgeois.
TOUT SAUF UNE WALLONIE ROMANE DONC FRANCAISE !
Madame Greoli joue-t-elle la germanisation des provinces wallonnes pour faciliter leur démembrement en cas de disparition de sa « petite Belgique » ?
Langues endogènes: Attert a dit «jo» au luxembourgeois
( mis en ligne le11/02/2019 par Jean-Luc Bodeux )
La commune d’Attert a signé officiellement la charte de labellisation des langues endogènes, en présence de la ministre Greoli. Toute une série d’actions seront entreprises pour valoriser ce patrimoine culturel qui doit rester vivant.
Samedi, à Attert, la ministre de la Culture Alda Greoli a signé la convention de labellisation « Ma commune dit oui à la langue luwxembourgeoise » avec le député-bourgmestre Josy Arens. – J.-L. B.
Ce samedi, la ministre de la Culture Alda Greoli est venue signer la convention de labellisation « Ma commune dit Jo », promotionnant les langues endogènes au niveau de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Le luxembourgeois est pour la première fois reconnu par une commune, se félicite le bourgmestre Josy Arens qui a rappelé que « lorsqu’il est entré à l’école primaire, il ne parlait pas un mot de français. La langue maternelle de la plupart des habitants de la commune était le francique mosellan, le luxembourgeois qui était… interdit à l’école. »
Plus tard, en 1995, Josy Arens a voulu introduire l’usage d’une seconde langue dans les écoles de la commune mais on était dans l’illégalité. Ensuite, on est passé dans LA CLANDESTINITE, ce qui permettait quand même à la COMMUNAUTE FRANCAISE DE PAYER LES ENSEIGNANTS avant que les choses soient éclaircies par l’administration.
Extrait du journal Le soir du 12/02/2019
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Les Wallons sont pour l’autonomie des régions mais contre la séparation du pays.
Selon l’IWEPS 52% des Wallons se disent en faveur d’une autonomie accrue des régions, un scénario de plus en plus réaliste pour 61%.
ndlr: voilà de bon augure.
En revanche, 92% voteraient toujours contre la séparation de la Belgique en cas de référendum, même s’ils sont de plus en plus à estimer ce scénario plausible.
ndlr: voilà comment réagissent des lobotomisés par les tenants du régime.
72% des interrogés ont déclaré se sentir Belges avant tout. L’attachement à la Wallonie est de 52% et celui aux communes de 41%. « Plus on est fier de son identité wallonne, plus on est fier de son appartenance belge » et cette spécificité n’est pas exclusive. »
ndlr: Qui n’a cessé de dévaloriser l’image de la Wallonie et effaçant les pages glorieuses de son Histoire ? Posez donc la question aux idéologues de l’ « excellence » ?
Fort heureusement, les Wallons sont néanmoins de plus en plus nombreux à considérer la séparation de la Belgique comme un scénario réaliste.
ndlr: OUF ! Enfin.
« On peut penser que les décisions et les choix politiques qui ont pu être pris ces dernières années au niveau national ont contribué à tracer de plus en plus une frontière symbolique entre les régions ».
ndlr: VAS-Y BART NE TE GENE PAS ! Si Mère Flandre veut prendre son indépendance, les Wallons laisseront faire. On peut se demander que reflète leur « appartenance belge »? Des habitudes provinciales à l’ombre du clocher ?
Avis tout personnel: Le fatalisme des Wallons, généré par leurs dirigeants politiques depuis 1945, les amènent à supporter le joug infâme du Royaume de Belgique. Mais…si des choix politiques extérieurs contribuent à la fin de leur « petite Belgique », ils l’admettront.
Dommage que les armées de la Convention et de l’Empire appartiennent au passé ainsi que le Général De Gaulle.
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« Rien ne se perd, rien ne se crée : tout se transforme avec courage et volonté !». Antoine Laurent de Lavoisier (1743-1794) modifié par votre serviteur.
Le site du RWF publie, le16-02-2019, une carte blanche de Paul Henry Gendebien, ancien député européen, « Vlaanderen boven ! Pour une concertation des Wallons et des Bruxellois » (Le Vif Express, 16 février 2019 ) dans laquelle il brise une lance pour une concertation des Wallons et des Bruxellois face à la montée en puissance de l’hégémonie de la Flandre au sein du Royaume de Belgique et en prévision des élections de mai 2019 aux accents « confédéraux », avoués chez les NVA/Vlaams Belang et insidieux chez les VLD/CD&V/SPA/Groen.
Certes, Monsieur Gendebien pose correctement le problème, « Le récif électoral de mai 2019 est en vue et le bateau belge, à cette occasion, pourrait subir de nouvelles avaries. On ne peut plus se complaire dans un certain déni de la réalité. Reconnaissons-le : la « question nationale » posée par la Flandre est toujours présente et ne cessera pas de miner l’État ». Il pointe également avec justesse que l’hégémonie de la Flandre put se développer encore plus rapidement et largement sous « les gouvernements Di Rupo et Michel. Il est reconnu par des observateurs objectifs. Il s’est même aggravé ».
Il observe qu’« En Flandre, dans les partis, dans la presse, dans les milieux patronaux et en particulier les PME, dans les universités, on compte beaucoup de monde pour penser que c’est désormais la Belgique elle-même qui coûte cher, trop cher, à la Flandre, et pas uniquement la Wallonie. »
Et (ndlr : très heureux de pas être le seul à le répéter), « tout ce monde en Flandre estime que Bruxelles est décidément gérée comme un artefact féodal, brouillon, remarquable par ses dysfonctionnements. » De plus, d’insister, « Même aux yeux des cercles flamands modérés, la Belgique fédérale et sa capitale sont ressenties comme des charges et des freins au développement harmonieux du pays flamand. »
Il appréhende avec clairvoyance qu’« Une instabilité gouvernementale prolongée se soldant par une coalition hétéroclite et impuissante serait insupportable aux responsables économiques flamands. On pourrait alors assister à une jonction supplémentaire entre le pilier politique autonomiste et le monde des affaires, connivence fondée sur le constat commun de l’inefficacité de l’État belge ? »
En conclusion il en appelle à renouer avec l’indispensable concertation francophone, au-delà des rivalités électorales quelque peu dérisoires alors même que sont en jeu les intérêts réels des Wallons et des Bruxellois, concertation qui devrait aboutir à une véritable « Realpolitik ».
Malgré tout mon respect pour Monsieur Gendebien et mon admiration de lecteur , il semble qu’il ne parvienne pas à se distancier de son historique prédécesseur Alexandre. Dommage car désirer lier les destins bruxellois et wallon relève d’une nostalgie belge semblable à un certain chagrin français pour son héritage carolingien perdu sous Charles Quint, qui rompit les derniers liens vassaliques unissant le Comté de Flandre au Royaume de France par le traité de Madrid (1526). La Flandre devint alors l’une des Dix-sept Provinces (l’actuel Benelux).
En toute honnêteté, l’analyse politique de Monsieur Gheude touchant la Région de Bruxelles relève d’un réalisme basé sur des considérations de rapports de force et de possibilités concrètes. D’ailleurs, il vient de publier, à ce sujet, sur le site de Doorbraak, le 16/02/2019, un article percutant :
WalloBrux : een hersenschim (WalloBrux: une chimère).
« Une enquête réalisée par RTL-Ipsos-Le Soir en mars 2013 montre que 68% des Bruxellois plaident pour un statut indépendant au cas où la Belgique se décomposerait. En revanche, 61% des Wallons veulent une Belgique recomposée de la Wallonie et de Bruxelles. »
Cette option peut, bien sûr, tenter les nostalgiques de la monarchie mais cette rêvasserie ne tient pas compte des réalités flagrantes de l’Histoire européenne . Tout d’abord, en Europe les empires, les monarchies, les Etats bicéphales ont TOUS disparus tels l’Autriche-Hongrie, la Tchécoslovaquie.
Aujourd’hui, les Wallons et les Flamands doivent tout de même constater que Bruxelles a acquis la stature et le sens d’ une région à part entière. A la NVA, des responsables de haut rang l’admettent : les Bruxellois sont préparés à leur propre identité parce qu’ils constituent, au bout deux bonnes générations, une communauté de destin dissemblable de celles de la Nation flamande et de la Wallonie, cette branche encore séparée de la Nation française .
Ainsi, Hermann Bode, de la NVA, proche de De Wever et de Jambon, dans le Vif du 22/12/2018, s’exclame : « Quant à Bruxelles, elle « ne fait, à mes yeux, plus partie de la Flandre. C’est devenu une tout autre ville depuis bien longtemps, avec une autre dynamique, d’autres défis, une répartition différente de la population. Bruxelles a une autre finalité. Elle doit enfin remplir son rôle de capitale de l’Europe. »
Et, navré pour nos impénitents belgicains du PS, MR, CDH et ECOLO, les additions de capitaux, d’implications budgétaire et économique de style « wallobrux » ne peuvent camoufler l’HEUREUSE VERITE : avec des populations très différentes sur le plan sociologique et humain, avec des sensibilités différentes. Bruxelles et la Wallonie ne pourraient pas former un État cohérent. D’autant que la construction ne montrerait pas d’homogénéité géographique puisque Bruxelles est une enclave en Flandre et que Madame Homans, comme tous ses prédécesseurs, y veille jalousement.
Comme l’indique Monsieur Gheude, il paraît « Impraticable d’organiser les pouvoirs et mesurer le poids respectif de Bruxelles et de la Wallonie » ; « Il est déjà difficile pour les Wallons et les Bruxellois de former une seule et même entité. » ; « Les ultra-régionaux wallons détestent la communauté française. » et « En outre, il faut quand même compter avec le droit international : si un État disparaît, afin de ne pas déstabiliser les pays voisins, le droit international applique le principe de l’ uti possidetis juris : vous posséderez ce que vous possédiez. Cela rend les limites externes inattaquables. »
« La seule manière d’échapper à ces divisions politiques sera un modèle confédéral. Et cela arrivera plus vite qu’on ne le pense. Pas parce que la N-VA va soudainement engranger 50% des voix mais parce que c’est la seule solution possible pour sortir du chaos » (cfr. Hermann Bode,)
Conclusion : Si « Bruxelles a une autre finalité. » Elle doit enfin se transformer comme la Flandre et la Wallonie en Région autonome et s’établir en Ville-Etat (cfr les exemples en Allemagne) et remplir un rôle de capitale de l’Europe à discuter avec la France . »
En réclamant une régionalisation à quatre entités autonomes dans un plan d’une Belgique confédérée, vidée et nettoyable de tous pouvoirs, les ultra-régionalistes wallons sauveront la Wallonie…et entreront dans
l’Histoire comme leurs devanciers liégeois principautaires de 1793.
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Attention danger ! C’est maintenant au tour de :
Le Cercle Européen Pierre Werner s’est fixé pour objectif de réunir les communes belges et luxembourgeoises
L’idée est d’identifier un certain nombre de préoccupations et de trouver des solutions avec les Gouvernements. Après les communes du sud, c’était au tour des communes belges du nord de la province d’être invitées à débattre. Une enquête a également montré un intérêt important : développer des collaborations. Le Cercle Européen Pierre Werner va poursuivre le travail avec les communes grand-ducales avant d’identifier certains problèmes et leurs solutions, ainsi que des pistes concrètes de collaborations. (Philippe Herman RTBF INFO 26/02/2019)
Etrange cette propension d’institutions germaniques (allemandes, néerlandaises et grand-ducales) à œuvrer au démantèlement et à l’effacement des frontières étatiques wallonnes et françaises.
Après le ratage armé en 14 et en 40 serait-ce, aujourd’hui, l’application de la version « douce » du plan Schlieffen ?
Quand donc les Wallons et les Français se préoccuperont-ils de développer leurs collaborations par-delà la frontière d’Etat les séparant ?
N’existent-ils aucune préoccupation à identifier et aucune solution à trouver entre les gouvernements wallon et français ?
A croire que non lorsqu’on lit les préoccupations parlementaires et gouvernementales de Monsieur Antoine (CDH) ?
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