Un pas dans le bon sens

Un sujet concret, populaire et positif pour illustrer la coopération franco-wallonne! c’est rare !

Il y a d’autres articles sur ce sujet dans les presses régionales picardes et wallonnes…

Jacques Lenain

Liaison ferroviaire Sambre-Belgique : la pression des Hauts de France et du ministre fédéral belge de la mobilité a fini par payer

François Bellot (à dr.), ministre belge de la Mobilité, et Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France, étaient à Maubeuge le 16 novembre.

Après un faux-départ lié à un petit souci de compatibilité entre la locomotive belge et les rails français, la toute première rame à relier Maubeuge et Namur avec des passagers à bord a effectué son trajet sans encombres, vendredi 16 novembre.

Un jour à marquer d’une pierre blanche pour tous les défenseurs du transport en train, tant cette liaison entre la France et la Wallonie était attendue depuis longtemps. Derrière, il y aura eu une forte mobilisation des élus sambriens, d’abord, mais aussi du président de la Région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, ainsi que du ministre belge de la Mobilité, François Bellot.

« Cela fait plus de 20 ans que cette ligne n’existait plus. Il y a treize mois, lors d’une réunion en mairie de Maubeuge, j’avais promis de tout faire pour la rouvrir » a rappelé Xavier Bertrand, qui voit là une belle opportunité pour le développement économique et touristique des deux côtés de la frontière.

Ainsi, à compter du 9 décembre, il sera possible d’aller de Namur à Paris, via Charleroi, ou de Mons à Paris (et vice-versa) deux fois par jour, matin et soir en passant par la Sambre. Dans un premier temps, il sera nécessaire de changer de train côté français, à Maubeuge pour le premier itinéraire et à Aulnoye pour le second.

Bien moins cher que les lignes à grande vitesse

Les voyageurs en provenance de Charleroi ou Mons mettront respectivement 2h50 et 2h28 pour rejoindre Paris, au cours de la première phase avec correspondance. Au départ de Namur, le temps de parcours sera de 3h26.

Avec cet avantage, souligné par le ministre Bellot, que « le coût sera moitié moindre qu’avec le TGV «  . Sont annoncés des tarifs autour de 10 € pour un Aulnoye-Mons ou un Maubeuge-Charleroi, 17,50 € pour aller jusque Namur, en 2e classe et en semaine. Des tarifs avantageux sont également prévus durant le week-end et pour les jeunes de moins de 26 ans.

Voilà en tout cas de quoi donner une alternative à la voiture pour les nombreux étudiants et travailleurs sambriens…

4 réflexions sur « Un pas dans le bon sens »

  1. Navré de présenter le copié-collé intégral de cette information mais le sujet semble tellement miraculeux que je n’ai pu m’en empêcher.
    Si tout s’avère réel, 2018 sera une année historique. Et, VLAN pour les grincheux belgicains ! Nous vivrons peut-être ce que nos pères révèrent.
    Valmy
    ===============================================

    Un accord de principe existe entre la France et la Belgique pour remettre en service la ligne Dinant-Givet (Anaïs Stas -RTB INFO -27/11/18)
    Où en sommes-où exactement ?

    C’est la première fois, depuis l’abandon de l’exploitation de la ligne fin des années 80 – début des années 90, qu’il y a une volonté politique d’aboutir sur le dossier des deux côtés de la frontière.

    La volonté politique est donc là mais ce n’est pas demain qu’on reverra des trains circuler. Actuellement, on en est au stade de l’étude de faisabilité.

    Au niveau wallon, le dossier est porté par le Ministre-Président Willy-Borsus. « Il y a eu une avancée assez significative côté belge pour mener une étude très concrète qui va permettre d’indiquer quand, comment, avec quel budget et quelles perspectives… cette ligne pourrait être rééquipée. Dès la disponibilité de cette étude, je l’espère au plus tard au printemps 2019, nous pourrons alors prendre les décisions pour réactiver concrètement les travaux et les perspectives de cette ligne. »
    Quel est l’enjeu de la réouverture de cette ligne ?

    Il y a évidemment l’aspect « développement durable ». D’un point de vue socio-économique, cela permettrait aussi de désenclaver la région frontalière de la botte de Givet.

    Au niveau local, on pense aux patients français qui se rendent à l’hôpital de Dinant et aux commerces. A l’échelon international, la réhabilitation du tronçon manquant permettrait de relier Bruxelles et Namur à Charleville-Mézières et Reims.
    Quelle ampleur est le chantier ?

    Le chantier est vaste. La ligne est désaffectée depuis 25 ans. Du côté belge, il y a 20 kilomètres de voiries à réhabiliter ; 3 côté français. A voir en fonction de l’ampleur des travaux si les subsides suivront…

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  2. Enfin une bonne nouvelle ! À part un problème « de compatibilité entre la locomotive belge et les rails français », la coopération entre les Hauts-de-France et la Wallonie semble se concrétiser avec la renaissance de cette ligne qui rapproche Namur, Charleroi et Mons de Paris et des départements du Nord. Merci Monsieur Bertrand ! Merci Monsieur Bellot ! Continuez dans cette voie, si j’ose dire…

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    1. Bonjour Mr Fryns.
      Je me doute que cela n’est pas marrant…
      Mais y a t’il eu censure?J’ai moi même cru cela sans y comprendre d’ailleurs la raison objective,mais cela n’était pas le cas…
      Avez vous posé la question?
      Par ailleurs les raisons pour pour lesquelles il y a censure devraient pour voir être exprimées et en donner les raisons…Rien n’est simple.
      Personnellement vos interventions me paraissaient quelquefois dures mais saines.
      Votre départ serait un dommage;nous ne sommes effectivement pas nombreux;se serrer les coudes doit être le premier des principes sauf dépassement des limites ….

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