Après l’armée et la SNCB, voici la poste qui s’inscrit dans l’avant-garde d’institutions qui s’inscrivent dans une stratégie bénéluxienne d’intégration dans laquelle la Wallonie deviendra, comme je l’écrivais dans ma lettre au Président Macron, une véritable région colonisée.
Qu’attendent donc les dirigeants wallons pour activer les accords bilatéraux signés avec la France en 1999 sous l’égide de Pierre Hazette et en 2004 sous l’égide de J-C Van Cauwenbergh ? Qu’attendent encore les dirigeants français de la SNCF et de la BANQUE POSTALE afin de prendre, aux côtés des Wallons, la place qui leur revient en Wallonie ?
Et que dire des jeunes Wallons qui voudraient embrasser une carrière militaire ? Leur avenir se situe-t-il dans une armée belge aux couleurs bénéluxiennes ou dans l’armée française ? Poser cette question est y répondre. Et je n’envisage pas ici les énormes économies d’échelle et les retombées industrielles que représenteraient pour la Wallonie cette dernière solution !
Paul D.
Lu sur le site de la RTBF ce jeudi 16 novembre :
L’opérateur postal PostNL annonce jeudi l’ouverture de deux nouveaux dépôts, dont un à Namur, son premier en Wallonie. L’entreprise néerlandaise a vu le nombre de ses colis livrés en Belgique bondir de 30% au cours des neuf premiers mois de l’année par rapport à la même période en 2016. PostNL dispose déjà de centres de distribution à Wilrijk, Vilvorde, Sint-Niklaas, Roulers et Saint-Trond. Un autre dépôt ouvre également à Wommelgem, près d’Anvers. L’entreprise entend devenir « l’opérateur de référence pour les services logistiques dans le Benelux ». Son concurrent bpost a essayé d’acheter PostNL à trois reprises en 2016, mais la direction néerlandaise avait à chaque fois regimbé face aux avances belges.
Il est triste, désolant et décourageant de constater la « complaisance » persistante des hommes politiques, depuis 1945, à l’égard de la Flandre au nom du Belgium. Qu’espèrent-ils donc ? On en viendrait presque à « excuser » le pillage flamand.
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Exact, hélas !
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Depuis 1945? Non, Valmy! Dès 1919, au lendemain de la première guerre, quand il s’agissait de reconstruire les villages sinistrés en août 1914 et durant le conflit. Déjà, les députés francophones, devaient faire profil bas pour plaider en faveur de leurs mandataires. Comme celui de Neufchâteau, Poncelet, confronté à celui du Westhoek, mais aussi à celui de Liège, originaire de Bagimont (Sugny), et donc ardennais comme lui. A l’époque, déjà, des rivalités nord-sud, à l’époque, déjà, un front francophone très désuni…
Rien de neuf sous le soleil!
Faut-il en rire…ou en pleurer?
Nos gènes sont ainsi faits, toujours prompts à la docilité la plus servile.
Même à l’égard de la N-VA et de ses servis.
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Très juste !
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NERVIS et non servis…même si servis peut aussi signifier serviteurs!
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Effectivement et même encore bien plus tôt. Albert du Bois développa la doctrine irrédentiste française à partir de 1903. Réaction, hélas isolée, mais véhéments aux théories sur « l’âme belge » propagées par l’avocat BRUXELLOIS Edmond Picard à partir de 1897. J’ai choisi 1945 pour la déclaration de clôture du Congrès wallon à savoir que le fédéralisme devait signifier la fin de l’aventure belge. Si cette dernière expérience échouait, alors, il fallait en appeler à la France et se séparer des Belgo-Flamands. Nous y sommes depuis 1960, assurément, et que voyons nous ? L’asservissement volontaire !
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Monsieur Lefèvre, votre remarque est juste et précise. Jules Destrée a été oublié. Dans sa lettre au Roi Albert Ier (un Saxe-Cobourg de bonne origine allemande, ne l’oublions pas) de 1912, Jules Destrée se plaint de ce que la Wallonie est gouvernée par une majorité flamande (ici en réalité par les fransquillons anversois, bruxellois, gantois, brugeois, etc.) depuis 1884. Il écrit : « nous nous trouvons dans la situation d’un peuple vaincu et annexé et que nous avons des maîtres de race (ndlr : d’ethnie) étrangère ».
En 1847, Albert Mockel déclara : « la Wallonie aux Wallons, la Flandre aux Flamands et Bruxelles aux Belges ». Voilà d’ailleurs pourquoi il faut se méfier de DEFI, ex FDF, un parti bruxellois belgicain qui ne se bat que pour la Belgique depuis le Walen buiten de Leuven !
En 1884, le journal La Meuse dénonçait à l’occasion de la constitution d’un gouvernement catholique homogène s’appuyant sur une majorité flamande : « c’est le régime de la persécution des Wallons qui commence ».
En 1910, les Wallons sont nombreux à réclamer l’autonomie administrative de leurs provinces.
«L’inquiétude wallonne n’est pas un phénomène actuel ; elle existe depuis les premières manifestations du nationalisme flamand qui vit le jour peu de temps après la révolution de 1830 » (J. Destrée) (ndlr : le Vlaamse Leeuw date de 1845).
En1831, la Chambre des Représentants comptait 55VL – 40WL – 07 BXL ; en 1914 : 86VL – 74WL – 26BXL ; en 1936 : 96 VL – 76 WL – 30 BXL et en 2014 : 87 VL – 48WL – 15 BXL et il faut tenir compte à Bruxelles de plusieurs députés bruxellois flamands et de députés germanophones dans les partis wallons.
Il faut malheureusement constater que dans la Belgique unitaire les députés wallons, depuis 1830 à nos jours, ont toujours soutenus les partis « frères » flamands. Etrange et incompréhensible masochisme !
Dans La Libre Belgique des 25 et 26 juillet 1964, Fernand Baudhuin écrivit que de 1884 à 1914, tous les ministres ont appartenu au parti catholique à prépondérance flamande, soutenu indéfectiblement par son aile wallonne. De 1914 à la scission des partis politiques le parti catholique flamand et son petit frère wallon ont toujours été aux affaires, certes dans des coalitions à quelques exceptions près. On comprend mieux pourquoi Kris Peeters (CD&V), pour contrer la NVA, souhaite le retour du CDH aux affaires fédérales. Une nostalgie du compagnonnage quasi « institutionnel » CVP-PSC ? Tous ces gouvernements ont favorisé la Flandre en lui accordant la majorité des emplois publics et en faisant exécuter exclusivement à son profit les grands travaux publics. En fait ce favoritisme se perpétue aujourd’hui avec le soutien wallon, à titre d’exemple : les extensions des ports d’Antwerpen et de Zeebrugge et la modernisation du rail par la SNCB (merci aux commissaires wallons) et INFRABEL .
A ce train-là on en reviendra, malgré la régionalisation et le fédéralisme tronqué, au « régime inauguré par le prince d’Orange en 1814 » (Jules Destrée) dont le Bénélux est le prélude. Merci au Premier ministre Charles Michel pour son engagement bénéluxien affirmé !
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@Valmy le père Combes
Vous n’avez pas changé… Tout est toujours la faute des catholiques.
Car ce sont des catholiques qui dirigent la Wallonie.
Léopold I ? Un grand catholique…
Les régionalistes Cools et compagnie qui nous ont menés là où nous sommes ? Des catholiques…
Et les agents d’ambiance du vivre ensemble. RTL ? La RTBF ? La Meuse ? Des catholiques…
Nous sommes persécutés par les catholiques !
L’échec du rattachisme, c’est aussi la faute des catholiques, je suppose. Les soi-disant rattachistes du PS et du MR, ils se taisent tous parce qu’ils sont opprimés par les catholiques.
Oui, Il y a une majorité de catholiques flamands et maurrassiens et puis, des catholiques belges qui sont les idiots utiles de la Flandre, mais les réseaux catholiques ***ne sont pas dominants*** en Wallonie et vous le savez parfaitement !
Des catholiques ? Avec des maisons de la laïcité dans chaque village ? Avec une cité miroir aux frais du contribuable ??? Vous plaisantez, j’espère….
Je soutiens l’AWF, je suis rattachiste, mais il faut être de bon compte… et pour ma part, ce ne sera ni le Vatican, ni le Grand Orient.
Merci de laisser passer ce message… C’est un peu facile de s’écouter parler entre frères.
Salutations de profane,
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« Vous n’avez pas changé… Tout est toujours la faute des catholiques », Navré M. LDW, je n’ai pas écrit qu’il s’agissait uniquement de la faute des formations catholiques. J’ai relaté que : » Avant 1914, de nombreux gouvernements homogènes furent catholiques. De 1914 à la scission des partis politiques le parti catholique flamand et son petit frère wallon ont toujours été aux affaires, certes dans des coalitions, à quelques exceptions près. On comprend mieux pourquoi Kris Peeters (CD&V), pour contrer la NVA, souhaite le retour du CDH aux affaires fédérales. Une nostalgie du compagnonnage quasi « institutionnel » CVP-PSC ? »
La remarque se voulait que les tous partis wallons jusqu’à la régionalisation, lors de gouvernements homogènes ou en coalitions, soutinrent les partis frères de Flandre.
Le CD&V souhaite l’aide du CDH comme dans le passé où le CVP pouvait compter sur le soutien indéfectible du PSC. Ce n’est pas un mensonge. Il faut aussi lire que le mot « COALITIONS » impliquait la présence soit PS/SP ou/et MR/PVV. L’Histoire politique de la Belgique présente bien, jusqu’à la montée en puissance du PS/SP en Wallonie et aussi dans les zones industrialisées de Flandre, que la puissance politique catholique fut prééminente.
Willy Bal, dans son livre « La faillite de 1830 » ou « Elie Baussart et le mouvement régionaliste », éditions EVO, 1973, écrit (page 27 et 28) « Catholiques » et « Wallon », deux affirmations inconciliables ?
Lors du lancement de la revue » La Terre Wallonne, Catholique et Régionaliste » en 1919, Elie Baussart, certes influencé par Barrès, dans une « Note pour quelques amis », associe de manière « audacieuse » les mots « catholique » et « wallon » à une époque où les milieux dits catholiques, s’ils prêtaient une oreille bienveillante ou résignée à la voix déjà puissante du mouvement flamand, se gardaient bien de faire écho aux inquiétudes wallonnes, ne percevaient pas l’éveil du sentiment wallon et laissaient à leurs adversaires politiques le monopole de la défense des droits et des intérêts wallons ». Personnellement, Elie Baussart m’a rarement déçu car, catholique romain moi-même, ma patrie wallonne a toujours précédé ma foi !
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MISE AU POINT
A LDW, Valmy et à tous les intervenants qui nous font l’honneur de lire les articles publiés sur notre site ou d’y intervenir.
L’ AWF s’honore d’être un mouvement pluraliste qui regroupe des citoyens venant d’horizons philosophiques ou religieux bien différents.
Nous puisons nos valeurs dans les déclarations universelles des Droits de l’ Homme et du Citoyen. Permettez-moi de citer nos statuts adoptés par notre Assemblée Générale du 11.10.2015 à 90,47 % des voix (9,53 % d’absentions, 0 % contre). Le § 1 de nos statuts énonce les Principes Directeurs de l’ AWF. Ceux-ci sont précisés par 4 articles :
1.1 L’AWF est un mouvement de citoyens, et non un parti politique
1.2 Elle est un mouvement républicain, laïc, démocratique, pluraliste et social qui rassemble autour d’un même projet, les sensibilités réunionistes présentes dans la société wallonne.
1.3 Son but est l’intégration de la Wallonie dans la République française selon un projet qui permettra d’emporter l’adhésion d’une majorité de citoyennes et citoyens wallons.
1.4 l’AWF adhère aux principes de liberté, d’égalité, de fraternité et de laïcité tels qu’énoncés dans les Déclarations des Droits de l’Homme et du Citoyen.
Nous ne roulerons jamais ni pour le Vatican, ni pour le Grand Orient, ni pour un quelconque autre courant religieux, maçonnique ou philosophique.
Seuls nous importent l’avenir de la Wallonie et son intégration-autonomie dans la République française dans le respect des Principes directeurs énoncés dans nos statuts.
Paul Durieux, président de l’AWF
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Tous vos discours n’expliquent en rien le paradoxe. La Flandre est catholique et républicaine. La Wallonie est laïque et royaliste.
Et ce n’est pas un parti catholique-croupion, aujourd’hui « humaniste », avec une Milquet qui reconnaît n’être pas croyante, qui domine le paysage politique en Wallonie.
Le « régionaliste » Marcourt qui arrose La Meuse alors que ce journal vomit quotidiennement sur la Wallonie, est-il catholique ?
Le « régionaliste » Crucke qui se félicite que la région communique désormais en néerlandais avec la Flandre est-il catholique ?
Simonis, la ministre de l’Egalité des chances qui invente des discriminations quand ça l’arrange et qui occulte toutes les inégalités bien réelles entre Flamands et Wallons, est-elle catholique ?
Admettons que les catholiques de Wallonie suivent les catholiques de Flandre… mais pourquoi les non-catholiques et les laïcs s’alignent-ils aussi sur la Flandre alors qu’ils sont bien plus nombreux que les catholiques en Wallonie ?
Et la laïcité qui est toujours en train de nous parler de société multiculturelle… est-elle bien laïque ? Défend-elle réellement les intérêts des Wallons ? Parce que, moi, la laïcité à la belge, elle me fait plutôt penser au programme de l’Open Society, de Soros et compagnie. A Liège, la cité-miroir collecte des vivres pour les migrants. On a compris…
Après je ne sais combien d’années de régionalisme et de laïcité, où en est l’identité Wallonne ? Et ne venez pas me faire croire que les régionalistes du PS et du MR prenaient leurs ordres au Vatican. De même, je n’ai jamais vu aucune de vos maisons de la laïcité commémorer les les morts de Grâce-Berleur.
Que les catholiques belges soient les idiots utiles des catholiques flamands, c’est une chose… mais pour le dire brutalement, et puisqu’il faut mettre les points sur les i., la franc-maçonnerie ***aussi*** doit faire son examen de conscience et arrêter des jouer les innocents. Il est grand temps !
Ni le Vatican, ni le Grand Orient, rien que la terre sous le soleil noir.
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Reprenons, svp, un paragraphe de ma dernière réponse : » La remarque se voulait que les tous partis wallons jusqu’à la régionalisation, lors de gouvernements homogènes ou en coalitions, soutinrent les partis frères de Flandre. » Mais le noyau de ce soutien à la Flandre fut de 1830 à 1945, largement catholique; sans parler du Boerenbond !
Il n’en demeure pas moins et je l’ai écrit à de nombreuses occasions que la soumission des politiques wallons, depuis la régionalisation, ne s’est pas modifiée d’avant cette modification institutionnelle. Pourquoi ? En fait, aucune personne sensée ne trouve la réponse alors qu’autour de nous les exemples de rectifications de frontières, de séparations et d’indépendances se multiplient. D’accord avec vous, le PS est unitaro-monarchiste (excusez du peu !), les Ecolos pareils, le PTB unitariste et le MR barbote allègrement dans la mare bénéluxienne. D’ où provient cette crainte, cette angoisse existentielle, de lâcher les amarres et de s’éloigner du quai de la frontière linguistique ? De Gaulle et François Perin l’exprimèrent: » qu’un gouvernement représentatif des Wallons s’adresse à la France et elle répondra favorablement « . Or, à quoi s’ingénie le gouvernement wallon ? Soit à ne rien faire soit à placer des obstacles sur le chemin vers la France que l’Europe (celle-là) fait lever à la demande des « Messieurs d’Amsterdam » qui n’apprécie pas au nom de leurs intérêts commerciaux ! Questions : a) Existerait-il une malédiction viennoise qui voudrait qu’au sein de l’Union européenne, des nostalgiques du Congrès de Vienne (1814/1815) menacent la France au cas où elle tendrait la main à la Wallonie et aux nationalistes de Flandre mettant ainsi un terme au Belgium ? b) Le « fromage belge » conviendrait-il à ce point à la BNP et à ING qu’il serait malvenu de mettre fin à » la bonne bouffe » ?
Je n’ai pas de réponse sauf que la belgitude est un cancer !
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Bon, je m’incruste un peu dans votre dialogue à deux… LOL
Je suis chrétien, protestant-évangélique (3ème branche du protestantisme avec les luthéro-réformés), et rattachiste! Comme quoi!
Mais vous savez, religion et politique n’ont jamais fait bon ménage!!! D’ailleurs, Jésus avait très bien dit: « rendez à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu »! Et il avait parfaitement raison!
Quand à la franc-maçonnerie, je suis partisan ou pro « théorie du complot » (certaines, mais pas toutes…) et pense que le monde est dirigé par une « caste », une sorte d’oligarchie mondiale (franc-maçonnerie, illuminatifs, Bilderberg, Skulls and Bones, et Cie…) qui dirigent le monde grâce au pouvoir (politique) et à l’argent (la finance)… Et pour couronner le tout, je suis créationniste! Voilà, comme ça, j’ai fait l’tour. Bien à vous.
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@Paul Durieux
Je n’ai jamais dit le contraire. On peut débattre librement sans tabou, dans le respect des lois.
La laïcité à la belge serait-elle au-dessus de toute critique ? SI c’est le cas, alors il ne s’agit plus de laïcité mais d’un dogme.
Pour ma part, je me considère comme *réellement* laïc : je ne me reconnais dans aucune religion organisée, et je n’appartiens à aucune société secrète, secte ou autre.
Désolé si mon commentaire vous a offensé.En revanche, je ne présente aucune excuse à ceux qui nuisent à la Wallonie et à son peuple qu’ils soient d’un bord ou de l’autre. On ne m’ôtera pas de l’idée que certains dirigeants francophones savent très bien ce qu’ils font.
Cordialement,
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Vous ne m’avez nullement offensé, cher LDW, et je suis totalement en accord avec vous pour dire que certains dirigeants de langue française qu’ils soient de Wallonie ou de Bruxelles savent très bien ce qu’ils font. Je vous rejoins également quand vous dites : » la laîcité à la belge serait-elle au dessus de toute critique ? Si tel est le cas, alors il ne s’agit plus de laïcité mais d’un dogme. »
Sauf erreur de ma part, je ne vois pas votre nom apparaître dans le listing des membres de l’ A.W.F. ? C’est dommage, parce que je pense qu’un citoyen comme vous a beaucoup à apporter à notre mouvement de citoyens.
Bien à vous,
Paul Durieux
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Toutes mes excuses, les sources pour ce dernier commentaire relèvent de L’Institut Jules Destrée, Charleroi, 1981, « La Lettre au Roi » et les statistiques électorale 2014 de la Chambre des Représentants, du Soir et de la Libre Belgique.
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Ce commentaire ne correspond peut-être pas au présent article mais il faut absolument répercuter cette preuve que les Wallons ont toujours été travailleurs et entreprenants. Ce sont les partis politiques qui les maintiennent en souffrance au profit de la Flandre avec la complicité du Royaume de Belgique (privé et public).
Qui affirmera encore que les Wallons sont des unilingues invétérés ?
Un Wallon sur 5 travaille ailleurs qu’en Wallonie
Rudy Hermans – RTBF INFO
Publié il y a 25 minutes
Les travailleurs wallons sont-ils mobiles ? Le Forem se pose la question chaque année, et il vient de publier ses statistiques actualisées, comparées aux chiffres dans les deux autres régions du pays.
En résumé, 80% des Wallons qui ont un job sont occupés en Wallonie, 11,1% à Bruxelles, les autres se déplacent dans une proportion pratiquement identique en Flandre (4,4%) ou à l’étranger (4,5%).
La mobilité des travailleurs varie en outre en fonction de leur lieu de résidence. Ainsi, 82% des Liégeois travaillent dans leur province, pour un peu plus de 71% des Hennuyers, environ 60% des Namurois et seulement 57% des Luxembourgeois. Les Brabançons sont les plus « mobiles » puisqu’à peine 46,2% d’entre eux ont du boulot dans le Brabant wallon.
Habitant à Bruxelles Habitant en Flandre Habitant en Wallonie
Travaille en Wallonie 6% 1,3% 80%
Travaille à Bruxelles 79,6% 9,7% 11,1%
Travaille en Flandre 13,6% 87,6% 4,4%
Travaille à l’étranger 0,7% 1,4% 4,5%
« Les Wallons sont, tant en proportion qu’en valeur absolue, plus nombreux à travailler en Flandre qu’inversement. Ainsi, en 2015, près de 50 000 Wallons traversaient la frontière linguistique pour se rendre au travail contre plus de 30 000 Flamands », soulignent également les auteurs de l’étude.
« La Wallonie se distingue par ailleurs par une mobilité orientée vers l’étranger plus importante que dans les deux autres régions. Plus de 51.000 wallons passent ainsi la frontière pour aller travailler », précise encore le Forem.
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« Après l’armée et la SNCB, la poste…! » Et maintenant la restauration !
RTL Info – Société – Publié le 21 novembre 2017 à 08h27.
Le guide Michelin dévoile ses étoiles 2018 sur fond de tensions communautaires: « J’ai mal pour la Wallonie gastronome ».
Les étoiles attribuées dans cette nouvelle édition du guide Michelin fait réagir les restaurateurs wallons : sont- ils défavorisés face à leurs comparses flamands ?
Le guide Michelin crée des tensions communautaires. Le nouveau guide sort cette semaine et 3 nouveaux restaurants décrochent leur 2e étoile… Tous situés en Flandre. 14 obtiennent leur première étoile, dont 12 situés côté flamand.
Faut-il en conclure que les restaurants wallons sont moins bons ? Apparemment, ce ne serait pas une question de qualité, mais plutôt de moyens. Il y a plus d’argent en Flandre, dit Jean-Luc Pigneur dans les colonnes de l’Avenir ce matin.
Il est le porte-parole du mouvement Génération W, une association qui défend le patrimoine culinaire wallon. Il explique que les Flamands vont davantage au restaurant, ce qui facilite « l’ouverture d’établissements de qualité », ajoute-t-il.
Autre observation: entre 50 et 75% de la clientèle dans les étoilés wallons est flamande.
« J’ai mal pour la Wallonie gastronome »
Enfin, Dany Lombart, le seul candidat wallon à la dernière finale des Bocuse d’or, pousse un coup de gueule sur les réseaux sociaux. Il explique que les chefs flamands reçoivent des subsides pour mettre en valeur leur gastronomie, alors que ce n’est pas le cas en Wallonie.
« Je trouve qu’en Belgique wallonne, il y a beaucoup de talent au niveau de la gastronomie et je m’étonne et je m’inquiète pour notre métier, a-t-il expliqué ce matin sur Bel RTL. Il ne faut pas se leurrer, à l’heure actuelle, on a quand même encore besoin de ce genre de petit coup de pouce pour dire d’augmenter un peu la fréquentation du restaurant. J’ai mal pour la Wallonie gastronome ».
Pas de polémique communautaire pour le chef du restaurant le Val d’Heure a Montignies-le-Tilleul, mais juste l’envie de valoriser le patrimoine culinaire wallon. Il note sur Facebook, un certain déséquilibre. « Sortie du guide Michelin aujourd’hui, et sur pas loin de 20 restaurants titrés, 1 seul en Wallonie, à Braine-le-Château. Je pense que nos politiciens feraient bien de se réveiller, nos ‘compatriotes’ flamands, eux, ont tout compris, en octroyant des subsides pour faire grandir La Flandre gastronomique », écrit-il.
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